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L’écoquartier Chandon-République à Gennevilliers, lauréat de l'appel à projets régional Nouveaux Quartiers Urbains

ZAC Chandon-RépubliqueLa région Ile-de-France vient de publier les résultats de la troisième session de l’Appel à Projets NQU (Nouveaux Quartiers Urbains)  qui a notamment pour objectifs de favoriser l’exemplarité et la diffusion de nouvelles pratiques  d’aménagement durable.
Sur les 17 candidats ayant participé à la troisième session NQU (lancée en novembre 2010), l’écoquartier Chandon République de la ville de Gennevilliers a été nommé lauréat par le jury et s’est ainsi vu attribuer une subvention de la Région de 3,7 millions d’euros.

Après la signature d’une convention pour le développement de l’écoquartier Chandon République  entre la Ville et l’Etat, en juillet dernier, la désignation du quartier par la Région Ile de France au titre de Nouveau Quartier Urbain confirme l’importance de cette opération et la reconnaissance de l’ambition et de la qualité de ce projet d’aménagement durable.

L’écoquartier Chandon République s’implante à proximité du centre-ville de Gennevilliers, sur une friche industrielle, anciennement occupée par l’usine Chausson (industrie automobile), dont les activités ont cessé en 1991.
La démolition de l’usine ETG ex-Chausson (2007-2008) a ainsi donné à la ville de Gennevilliers l’opportunité d’aménager un écoquartier sur ce site de 9ha, à proximité du centre ville et bien desservi en transports en commun.
Intégré au cœur du secteur central, l’écoquartier fait le lien entre le centre ville et les quartiers des Grésillons, de Chandon-Brenu et des Agnettes, sur lesquels sont réalisés plusieurs projets de ZAC ainsi que de réhabilitation urbaine et sociale.

Programme ZAC Chandon-RépubliquePour assurer la reconversion de cette friche industrielle en créant un « écoquartier pour tous », la ville de Gennevilliers a souhaité inscrire l’aménagement de la ZAC Chandon République dans une démarche de Développement Durable.
LesEnR, Bureau d’Etudes Urbanisme Durable, est ainsi intervenu aux côtés de la ville de Gennevilliers et de son aménageur la SEMAG92, pour mener une AEU (Approche Environnementale de l’Urbanisme) et traduire dans le projet d’aménagement des objectifs ambitieux de développement durable.

La réalisation de l’écoquartier Chandon République présente un double enjeu en termes d’exemplarité :
  • il s’agit, d’une part, d’un projet intégrant des objectifs performants de développement durable se traduisant par la mise en œuvre d’actions ambitieuses en matière de limitation des consommations de ressources, de réduction des émissions de gaz à effet de serre, de gestion de l’eau et de préservation de la biodiversité, de mixité sociale et urbaine, …
  • il s’agit d’autre part, pour la ville de Gennevilliers de s’appuyer sur cet écoquartier comme un terrain d’expérimentation, dont l’exemplarité doit permettre d’étendre les pratiques à l’échelle du territoire.
Ce projet d’écoquartier a ainsi permis de lancer une grande phase de concertation auprès de la population sur les thématiques de développement durable et plusieurs actions inscrites dans le cadre de la charte de qualité environnementale (v)ont engendrer une rétroaction sur la ville. On peut par exemple citer la mise en œuvre de bornes enterrées pour collecte en apport volontaire des déchets (étendue à d’autres quartiers) , l’adoption d’un schéma directeur des modes doux à l’échelle de la ville ou encore l’étude menée sur la thématique biodiversité à l’échelle de l’écoquartier dont les pratiques (aménagement et entretien/gestion des espaces verts favorisant la biodiversité) ont vocation à être étendues sur l’ensemble de la commune.

Les objectifs de développement durable pour l’aménagement de l’écoquartier sont partagés par l’ensemble des acteurs à travers une Charte de Qualité Environnementale, réalisée par la Ville accompagnée de son Assistant à Maîtrise d’Ouvrage LesEnR. Cette charte, soumise pendant 6 mois à concertation auprès des gennevillois, avant d’être adoptée par le conseil municipal en juin 2010, constitue la ligne directrice de la démarche environnementale menée sur l’écoquartier.

Par sa situation géographique, la ZAC Chandon - République constitue un projet stratégique localisé dans un secteur de densification préférentielle du SDRIF, très bien desservi par les transports collectifs (proximité immédiate de 2 stations de métro à 10 mn à pied, 2 lignes de bus, une station projetée dans le cadre du Grand Paris Express). Ces opportunités en termes de mobilité durable sont également relayées dans l’aménagement de la ZAC par la création d’itinéraires piétons et cyclables, permettant notamment de relier la Coulée Verte, les stations de transports en commun et les équipements publics de la commune.

La gestion de l’énergie est également au centre des préoccupations de l’aménagement de l’écoquartier, avec l’extension du réseau de chaleur, qui sera à terme approvisionné en majorité par des énergies renouvelables, grâce à la réalisation d’une chaufferie biomasse sur le Port de Gennevilliers.
L’aménagement de l’écoquartier vise une réduction de plus de 50% de la consommation énergétique globale de la ZAC par rapport à un aménagement classique (RT2005). Les bâtiments présenteront ainsi des performances énergétiques allant au-delà du niveau BBC (Bâtiment Basse Consommation) jusqu’à la construction de Bâtiments à Energie POSitive (BEPOS) pour les équipements publics.

La mixité sociale assurée à l’échelle de l’écoquartier avec une programmation comprenant 50% de logements sociaux et 50% de logements en accession se traduit également par la réalisation d’un projet innovant de résidence intergénérationnelle.
Enfin, la mixité urbaine est pensée à une échelle plus large que le strict périmètre de l’écoquartier, intégrant le projet de redynamisation  du centre ville et les projets réalisés dans les ZAC voisines, comportant d’importants programmes de bâtiments tertiaires.

La ville de Gennevilliers a également travaillé à la conservation de la mémoire du lieu, soucieuse de rendre un hommage particulier aux « générations CHAUSSON » qui ont travaillé dans ces bâtiments et marqué l’histoire de la ville. Le projet de spatialisation de la mémoire se traduit par la mise en valeur d’une presse BLISS, outil qui rythmait quotidiennement les activités de l’usine, sur l’espace public et la réalisation d’un parcours ponctué de boîtes à mémoires contenant des objets liés  à l’activité du site (projet de Michel VERJUX, plasticien et Philippe DANEY, designer).

Ainsi l’inauguration de la presse Bliss le 23 septembre dernier a marqué symboliquement le lancement opérationnel de l’aménagement de l’écoquartier Chandon République.
Réalisés en trois phases, les travaux débuteront en 2012 pour s’achever en 2016.
 
>> Retrouvez le communique de presse en format PDF ici.

Contact presse :
LesEnR - Cécile JUDEAUX
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Tel : 01 57 19 50 06
Fax : 09 81 38 46 15
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Energie / Territoire durable - Climat Pratic, outil d’aide à la réalisation des PCET pour les petites collectivités

Climat PraticLe CLER, le RAC-F, l’ADEME et ETD ont mis en place un outil, CLIMAT PRATIC, qui permet d’aider les collectivités à mettre en place une politique climat énergie et à la décliner en permettant l’élaboration d’un programme d’action adapté à la collectivité. En effet, cet outil est principalement conçu pour les collectivités et territoires de moins de 50 000 habitants qui ne sont pas soumis à l’obligation prévue par la loi Grenelle II d'élaborer un PCET (Plan Climat Energie Territorial) avant la fin de l’année 2012, mais qui souhaitent tout de même participer au défi écologique de notre planète.

L’outil, simple d’utilisation et gratuit, constitue une base de la politique énergie-climat de la collectivité. Il permet, grâce à une démarche simplifiée, de réaliser un bilan des actions mises en œuvre, de fixer des objectifs et d’établir un plan d’action à court terme pour les atteindre.
L’outil est composé :
  • d’un tableur de progression
  • de fiches explicatives
  • d’un guide utilisateur
  • d’un support de présentation de l’outil aux élus
Le tableur de progression constitue l’élément central de la mise en marche concrète de la politique énergie/climat.
Il consiste en un tableur modifiable, permettant ainsi une adaptation à chaque collectivité locale. En effet, certaines lignes d’action peuvent être supprimées, d’autres peuvent être ajoutées et la marge d’action peut être changée par la collectivité.
Le tableur est basé sur une logique de progression, il est organisé autour de deux onglets méthodologiques (stratégie et formation, sensibilisation et communication) et de treize onglets thématiques (urbanisme et aménagement, mobilité, gestion, production et distribution de l'énergie, bâtiments, agriculture, forêts, consommation éco-responsable, déchets, tourisme, développement économique, partenariats et coopération, risques, espaces verts).
Pour chacun de ces onglets, plusieurs objectifs sont présentés avec pour chacun d’entre eux plusieurs actions selon le niveau d’avancement de la collectivité :
  • Démarrer
  • Consolider
  • Décoller
  • Devenir exemplaire
A chacune de ces étapes de progression et pour chaque action, des fiches sont associées explicitant le principe de l’action, ses objectifs, les possibilités de mise en œuvre, des exemples et des indicateurs associés à cette action.

Climat Pratic est créé sur la base de « Climate Compass », outil mis au point en 2005 par l'association de villes européennes pour le climat « Climate Alliance ».
L’un des objectifs de cet outil est également de sensibiliser les élus des petites collectivités et de les inciter à agir.
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Energie - Nouvelle évolution des tarifs d’achat d’électricité photovoltaïque

La CRE (Commission de Régulation de l’Energie) a publié la Délibération du 20 octobre 2011 portant communication au Gouvernement des valeurs des coefficients S2 et V2 définies dans l’arrêté du 4 mars 2011 fixant les conditions d’achat de l’électricité produite par les installations photovoltaïques.

Pour rappel les coefficients Sn-1 et Vn-1 dépendent des puissances cumulées des demandes de raccordement de la période n-1. Ils sont publiés par la CRE environ trois semaines après la fin du trimestre n-1 et déterminent l'évolution des tarifs d'achat de la période n.

Les coefficients S2 et V2 déterminent donc les nouveaux tarifs d’achat pour la période allant du 1er Octobre au 31 Décembre 2011, pour les installations de puissance inférieure ou égale à 100 kWc. Ces tarifs doivent toutefois être homologués par un arrêté et publiés au Journal Officiel.

Les bilans des demandes de raccordement transmis par les gestionnaires de réseaux publics d’électricité à la CRE totalisent pour le trimestre précédent (période allant du 1er juillet 2011 au 30 septembre 2011) une puissance cumulée de 36,35 MWc pour les installations souhaitant bénéficier du tarif d’intégration au bâti situées sur des bâtiments à usage principal d’habitation. La valeur du coefficient S2 est ainsi fixée à 0,045, ce qui représente une baisse de 4,5 % des tarifs d’achat de l’électricité.

Concernant les installations souhaitant bénéficier du tarif d’intégration au bâti situées sur un bâtiment à usage principal autre qu’un usage d’habitation ou du tarif d’intégration simplifiée au bâti, la puissance cumulée installée au cours du précédent trimestre est de 93,82 MWc. La valeur du coefficient V2 est ainsi fixée à 0,095, ce qui représente une baisse de 9,5 % des tarifs d’achat de l’électricité.

Pour les autres types d’installations (centrales au sol notamment), la baisse du tarif d’achat est moins marquée puisque celle-ci est de 2,6%, comme à chaque trimestre. Pour rappel, le tarif T5 est déterminé à partir d’une baisse constante de 2,6% à chaque trimestre.

Evolution tarifs achat électricité PV 2011-10
Évolution des tarifs d'achat de l'électricité photovoltaïque 3ème et 4ème trimestres 2011
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Territoire durable - 31 Plans locaux d’Urbanisme Intercommunaux soutenus par l’Etat

Grenelle de l'EnvironnementDans le but d’inciter les établissements publics intercommunaux à mettre en œuvre des PLU intercommunaux, le Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement (MEDDTL) a décidé de soutenir 31 territoires qui ont pris l’engagement volontaire de s’inscrire dans cette démarche. La loi Grenelle 2  du 12 juillet 2010 avait donné une nouvelle impulsion en la matière en intégrant certaines problématiques territoriales dans le PLU intercommunal avec notamment : les déplacements (PDU), l’habitat et l’urbanisme (PLH).
 
L’appel à projet lancé en 2011 vient soutenir, à hauteur de 50 000 euros par territoire, 31 intercommunalités qui ont pris la décision de se lancer dans l’élaboration d’un PLU intercommunal. Ces territoires qui comptent plus de 2 millions d’habitants sont réunis en 4 communautés urbaines, 3 communautés d’agglomération et 24 communautés de communes. Un prochain appel à projet sera par ailleurs lancé en 2012.

L’enjeu de ces PLU, qui couvrent une échelle territoriale plus large que celle des communes, est bien d’intégrer l’ensemble des problématiques territoriale et dans ce sens de trouver une cohérence dans les questions de développement urbain, d’habitat et de logement, de déplacement.

La différence entre le PLU communal et intercommunal ne porte pas seulement sur le périmètre d’application du PLU. En effet, la démarche est beaucoup plus globale car elle intègre des interrogations qui dépassent le territoire d’une seule commune. Son intérêt réside dans le fait de ne pas confronter les politiques de développement urbain d’une commune et d’un territoire et de réaliser un projet commun à l’ensemble des communes de l’intercommunalité dans un objectif de développement durable.

L’intérêt de l’intercommunalité dans le PLU réside dans :
  • le choix d’une échelle territoriale pertinente,
  • la matière donnée au projet de territoire avec des réflexions qui viennent nourrir le projet au regard de la répartition des compétences,
  • le principe de gestion commune d’un espace commun.
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Urbanisme durable - Suivi en temps réel des nuisances sonores dans les villes d’Ile-de-France

La région Ile-de-France et Bruitparif (l'observatoire du bruit en Ile-de-France) viennent de lancer le site Internet Rumeur, permettant de connaître en temps réel le niveau sonore capté par trente stations permanentes installées sur le territoire francilien et d’accéder aux données de trois cents mesures du réseau Rumeur.

Ce site internet permet d’avoir accès aux mesures de bruit réalisées en Ile-de-France. Selon les points de mesures, il est possible de consulter :

  • les niveaux de bruits instantanés mesurés,
  • les pics de bruit d’origine aérienne,
  • des indicateurs de bruit calculés chaque jour, semaine, mois ou année,
  • des rapports de mesures,  rapports de caractérisation des émissions sonores,
  • etc.
Rumeur - Bruitparif
 
Selon les capacités des matériels utilisés, l’information est accessible en temps réel (différée de 1 minute) ou avec un différé pouvant aller jusqu’à une journée.

Le réseau des stations permanentes devrait rapidement s'élargir, dans le cadre notamment du plan stratégique de surveillance du bruit routier et ferroviaire. Trente-huit stations seront intégrées au site fin 2011, cinquante-six fin 2012 et quatre-vingt fin 2014.
Le développement du réseau RUMEUR vise à la fois à obtenir une meilleure connaissance des nuisances sonores sur le territoire, à permettre une évaluation des actions de lutte contre le bruit, ainsi qu’à assurer une diffusion d’informations relatives à l’environnement sonore des franciliens.

Les indicateurs calculés sont de deux types : niveaux de bruit moyens sur une période et nombre d’événements dépassant un seuil. Selon le type de données disponibles par station, les indicateurs présentés caractérisent :
  • les niveaux de bruit moyen en journée (période 6h-18h ou 6h-22h) / en soirée (période 18h-22h) / de nuit (période 22h-6h)
  • le niveau de bruit moyen pondéré quotidien (calcul de type LDEN)
  • le nombre d’événements quotidiens dépassant 62 dB(A) / 65 dB(A) / et 70 dB(A) en période de nuit.
Outil d’information collective, ce site internet a pour vocation à devenir un outil d’aide à la décision permettant d’accompagner les élus et les acteurs de l’aménagement dans la mise en œuvre de politiques de prévention des nuisances sonores.
Il constitue également d’un outil d’information et de sensibilisation pédagogique à la problématique des nuisances sonores.
 
La caractérisation des nuisances sonores sur des périodes temporelles et en temps réel permise par le site internet RUMEUR constitue ainsi une source d’information complémentaire, qui vient compléter les données du site internet de Bruitparif, ce dernier recensant un certain nombre de documents permettant d’alimenter l’analyse des problématiques liées à l’environnement sonore en milieu urbain :
  • rapports de mesures Bruitparif,
  • rapports d’étude,
  • cartes de bruit,
  • informations sur les PPBE (Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement),
  • les principaux textes réglementaires,
  • des guides méthodologiques,
  • etc.
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