mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. - Twitter : @LesEnR - Linkedin : @Vizea

Vizea

Accueil > Actualité > Actualités

Les trottinettes électriques en libre-service, ça suffit ?

11, c’est le nombre de marques concurrentes qui déployaient simultanément, au printemps 2019, leurs trottinettes électriques en libre services («free floating») en France.

De juin 2018 au printemps 2019, les trottinettes de Lime, Bird, Bolt, Wind, Tier, Flash, Hive, Voi, Dott, Jump et UFO (dans l’ordre d’apparition s’il vous plaît) ont littéralement envahi nos rues et nos trottoirs. Elles ont bouleversé nos habitudes de déplacement et réinterrogé notre partage de l’espace public. On estime qu’à la fin de l’année 2019, il y aura plus de 40 000 trottinettes en libre-service à Paris. Elles seraient actuellement 20 000 à circuler librement.

Le nombre de trottinettes accessibles n’a d’égal que leur succès. Selon une étude menée par la National Association of City Transportation Officials (NACTO) en 2018, le nombre de trajets à vélo ou trottinette en libre-service aurait plus que doublé de 2017 à 2018 pour atteindre 84 millions de voyages en 2018 aux Etats-Unis. Plus de la moitié de ces trajets ont été effectués en trottinettes électriques alors qu’elles n’étaient pas encore présentes sur le marché en 2017.

Leur succès est facilement compréhensible. Elles permettent de gagner du temps et de l’autonomie lors des déplacements. Ludiques, elles ne nécessitent quasiment pas d’apprentissage.  Contrairement au vélo, les trottinettes se caractérisent par une absence d’activités physiques ou une activité physique limitée. Pour autant, l’arrivée de ces nouvelles micro-mobilités individuelles électriques posent plusieurs questions.

D’une part, les trottinettes semblent être un mode de locomotion « genré ». Une enquête quantitative de la société de conseil 6T[1], effectuée en avril 2019 auprès de plus de 4 300 « trottinettistes » à Paris, Lyon et Marseille, montrent que les utilisateurs sont à 66 % des hommes. A titre de comparaison, les cyclistes sont à 60% des hommes. D’autre part, les usagers sont légèrement plus aisés que la moyenne locale et on trouve parmi eux une forte proportion de cadres (53%). Pour cause, les trajets sont facturés en moyenne 3,85 € -soit deux fois le prix d’un ticket de métro parisien- pour un trajet qui dure en moyenne 19 minutes. A quoi s’ajoute la précarité dans laquelle travaille les « rechargeurs »  de batteries : les juicers.

Par ailleurs, les trottinettes posent des questions environnementales. Les start-ups mettent souvent en avant le fait que la trottinette permet de vider la ville de ses voitures. Pour autant, l’étude 6T montre que seuls 7% des usagers en louent une tous les jours, et un tiers une fois par semaine. 39% des déplacements ont lieu le week-end. Plus grave, à la question comment auriez-vous effectué ces trajets en absence des trottinettes ? 47% des interrogés répondent « à pied », 29% en transport en commun, 9% à vélo contre seulement 8% en taxi ou en voiture avec ou sans chauffeur. En prenant en compte les montagnes de déchets que ces nouvelles mobilités engendrent déjà et le flou qui règne autour de la pollution générée par les batteries, on se demande si cette nouvelle mobilité est réellement durable.

Montagne de vélo en libre-service à Wuhan en Chine (image VCG via Getty)

Enfin, les trottinettes remettent en cause la « marchabilité » de la ville. En l’absence de régulation, les trottinettes sont éparpillées dans l’espace public, le plus souvent sur le trottoir. Les utilisateurs roulant sur le trottoir posent même des questions de sécurité routières. Ces nouveaux modes de déplacement encore inconnus impliquent des réflexes nouveaux pour les utilisateurs et les autres usagers. En cela, ils perturbent les habitudes de déplacement des « anciens » modes de transport.

Quelles solutions pour les municipalités ?

Le projet de Loi d’Orientation des Mobilités entend réglementer leur pratique. Les premiers décrets d’application devraient être publié en septembre 2019. En attendant, les municipalités sont livrées à elle-même. Selon Jean-Baptiste Gernet, proche collaborateur du maire de Strasbourg, « Les villes sont doublement désemparées, car ce sont des engins qui n’ont pas de statut réglementaire, mais aussi parce que les collectivités n’ont pas beaucoup de moyens de limiter l’arrivée d’opérateurs privés sur leur territoire ».

Contrairement à Paris, Strasbourg a su rester prudente en autorisant d’abord le développement de trottinettes non électrifiés en libre-service dans des bornes puis en imposant une redevance d’occupation de l’espace public pour les opérateurs de trottinettes électriques et les vélos en free-floating. Le chef-lieu du Bas-Rhin facturera 7 euros par an et par trottinette et 20 euros par an pour les vélos pour le déploiement des services de free-floating.

 A Paris où les opérateurs privés ont pris de cours la municipalité, la situation évolue également. La mairie a tenu une conférence de presse, début juin, pour annoncer plusieurs mesures visant la réglementation des usages.

La ville de Paris devrait lancer un appel d’offres dans les prochains mois pour réduire le nombre de sociétés autorisées à exploiter ces trottinettes. Elle souhaite limiter le nombre de trottinettes à 12 000 ou 15 000 réparties entre 2 ou 3 opérateurs.

Le préfet de police et la maire comptent prendre un arrêté commun afin d’obliger les utilisateurs à utiliser les places de stationnements des voitures sur voirie. Une amende de 35 euros sera prévue. Les trottinettes en cause pourraient être envoyées en fourrière. Cela a déjà été le cas d’une centaine d’entre elles. Les opérateurs devront également garer leurs engins à des endroits spécifiques, qui ne gênent pas les piétons. D’ici fin 2019, environ 2 500 places devraient être disponibles.

La municipalité compte également demander une réduction de la vitesse des engins, qui passeraient de 25 km/h à 20 km/h, et de les brider à 8 km/h en zone piétonne.

La Mairie de Paris a aussi fait valider par les élus la création d’une taxe. Les entreprises devront bientôt acquitter 50 à 60 euros par trottinette placée en libre-service, au titre de leur stationnement sur le domaine public

Enfin, l’usage des trottinettes électriques seront interdits dans les parcs et jardins, avec l’application d’un prochain arrêté municipal.

Pour autant, faut-il jeter le bébé avec l’eau du bain ?

Pas nécessairement. Ces nouvelles mobilités apportent un renouveau dans la façon d’envisager les déplacements urbains. Générant moins de nuisances que la voiture individuelle, elles offrent de nombreuses possibilités de multimodalité et d’intermodalité.

Alors que les mairies entendent limiter leur nombre, le principal frein à l’usage demeure, pour 59% des usagers le manque de disponibilité, selon l’étude 6T. De même, 63% des usagers restreindraient leur utilisation s’ils étaient tenus de stationner sur des emplacements dédiés.

Quand 42% des utilisateurs sont déjà des touristes ou visiteurs, les mesures proposées par les mairies viennent marginaliser encore plus l’usage de la trottinette. En les réduisant à l’état de jouet, les mairies brident les services qu’elles pourraient offrir. Au lieu de les inclure dans un projet plus large de développement des mobilités douces, les municipalités les écartent des possibilités.

Avec une conduite plus proche du sol, les trottinettes sont fortement dépendantes des revêtements et de la qualité des sols. La marie de Pairs compte investir 63 millions d'euros dans des aménagements cyclables qui ne seront peut-être pas adaptés aux trottinettes.

Ainsi, il ne faut pas rejeter en masse cette innovation mais la voir comme une opportunité de repenser de façon globale notre mobilité. Pour permettre son développement, il est nécessaire de l’encadrer. 57% des usagers évoquent le prix élevé et 51% le sentiment d’insécurité en roulant comme freins à leur développement. Des infrastructures et un encadrement des tarifs pourraient déjà donner une autre dimension aux trottinettes dans les villes.

Une situation qui réinterroge l’action publique

L’exemple des trottinettes électriques en libre-service interroge sur les interactions entre initiative privée et action publique.

Concept développé dans les années 1970, la notion de New Public Management (nouvelle gestion publique) décrit l’importance du secteur privé dans la gestion publique et notamment dans l’aménagement et le développement urbain. Cette nouvelle gestion publique est liée au développement des inquiétudes vis-à-vis des coupes budgétaires publiques et de l’inefficacité de la bureaucratie (manque d’innovation, impression de lenteur...). Elle se base également sur la croyance selon laquelle les acteurs privés sont mieux équipés pour livrer des projets réussis. Ainsi, les entreprises privées viendraient compléter ou seraient même en compétition avec les services publiques.

Charles Lindblom a également dépeint la passivité des municipalités à travers la notion d’« incrementalism ». Selon le professeur de sciences politiques, la grande inertie de l’action publique contraint les politiques publiques à faire évoluer le statu quo lentement/pas-à-pas. Par conséquent ils ne peuvent pas (ou mal) traiter les innovations de rupture.

Ces deux notions nous renseignent sur le manque de proactivité de certaines collectivités vis-à-vis de l’innovation, notamment dans le secteur de la mobilité. Cela nous interroge aussi sur la capacité des pouvoirs publics à tirer le meilleur de l’innovation privé.

Les incitatives du gouvernement sur l’innovation dans la mobilité à l’instar des Assises Nationales de la mobilité ou de l’appel à projets French Mobility permettront-elles de mieux appréhender ces questions à l’avenir ? Le sujet mérite d’être suivi.



[1] 6t-bureau de recherche, (2019), Usages et usagers des trottinettes électriques en free-floating en France, 158 p.

Submit to FacebookSubmit to Google PlusSubmit to TwitterSubmit to LinkedIn

De nouvelles aides pour accélérer le déploiement des bornes de recharge électrique

On dénombre aujourd’hui, sur le territoire français, 26 000 bornes de recharge pour plus de 227 000 véhicules électriques.

Afin d’atteindre les objectifs d’un million de véhicules électriques d'ici 2022 et du doublement des copropriétés équipées en borne de recharge, les ministres des Transports Elisabeth Borne et de la Transition écologique François de Rugy ont annoncé deux mesures lors des Rencontres Internationales des Voitures Electriques à Alès :

  • Les collectivités bénéficieront d’une surprime de 300€ pour l’installation de bornes à la demande. Jusqu’à aujourd’hui, elles pouvaient déjà recevoir jusqu’à 1 860€. Le montant de l’aide atteindra donc désormais 2 160€ si elles installent un point de charge à moins de 500 mètres du lieu de résidence ou de travail de tous les propriétaires et utilisateurs de véhicules électriques qui en font la demande. A cela pourra s’ajouter la prise en charge des coûts de raccordement au réseau électrique, qui est  "un poste de dépense important", selon le communiqué gouvernemental, à hauteur de 75%, "telle que prévue dans le projet de loi d'orientation des mobilités".
  • Les 3000 premières copropriétés bénéficieront d’une prise en charge à hauteur de 50% pour la mise en place de bornes de recharge électrique collectives, couvrant l’acquisition des équipements, de l’infrastructure pour l’ensemble de la copropriété les travaux d’installation (y compris ceux de pré-équipement). Il leur faudra pour cela s’adresser à un installateur dont les offres sont labellisées par le programme Advenir (qui représente une opération de soutien de 15 millions d’euros d’investissement).

 Ces mesures s’inscrivent ainsi en véritable accélérateur de la transition énergétique sur les territoires. Elles crédibilisent la démarche nationale pour réduire la forte part du transport dans les émissions de gaz à effet de serre du territoire. L’objectif est ainsi de parvenir, grâce à ces mesures, à multiplier par 5 les bornes existantes d’ici 2022. En effet, le déploiement des véhicules électriques ne peut se faire qu’avec le développement coordonné des infrastructures de recharge. Or, seulement 7% des copropriétés disposent de ces équipements tandis que 90% des recharges se font au domicile.

Ce programme de soutien public s’additionne aux différentes mesures présentées dans le projet de loi relatif au déploiement de la mobilité électrique : équipement obligatoire dans les parkings de plus de 10 places des bâtiments neufs ou rénovés, création d'un véritable droit à la prise en habitat collectif, possibilité de recharger gratuitement sur son lieu de travail etc.

L’annonce a été très bien accueillie par les professionnels du secteur :

  • "Les mesures annoncées figurent parmi celles que nous réclamions. Elles vont dans le bon sens", commente auprès de l'AFP la Plateforme Automobile (PFA), qui rassemble la filière automobile en France. "Le déploiement des infrastructures est en effet une condition indispensable de l'émergence du véhicule électrique".
  • "C'est une question de crédibilité pour les politiques qui sont engagées : quelle crédibilité, en effet, pour la politique qui vise à encourager le consommateur à préférer l'électrique, si le territoire n'est pas doté des infrastructures indispensables pour recharger son véhicule ?", ajoute la PFA.
Submit to FacebookSubmit to Google PlusSubmit to TwitterSubmit to LinkedIn

Vizea inventera la Métropole du Grand Paris à Argenteuil, Corbeil-Essonnes, Nanterre et Rueil-Malmaison

C’est avec un grand plaisir que Vizea a vu quatre de ses opérations être lauréates sur l’appel à projets  « Inventons la Métropole du Grand Paris 2 »  le 19 juin 2019  au théâtre Mogador devant plus de 2 000 personnes. 

Toute l’équipe de Vizea est particulièrement heureuse de réinventer la métropole à Argenteuil, Corbeil-Essonnes, Nanterre et Rueil-Malmaison.

Logements, bureaux, activités, lieux de loisirs et de cultures, pépinière d'entreprises, pôle de formation, co-working, hôtel, résidence étudiante, incubateur espaces publics, verts ou bâtis … ces 4 projets reflètent la diversité de typologies de la Métropole. Sur chacun, nous avons voulus donner corps à notre concept de TERritoire à Ressources Positives pour en faire des prototypes de ville durable.

Sur les 5 projets où nous avions été retenus au deuxième tour, nous avons fait équipe avec des promoteurs qui nous ont laissés concrétiser nos utopies, des concepteurs qui se sont imprégnés de nos innovations et de nos propositions, des partenaires (entreprises, startups, …) qui nous ont aidés à les rendre possibles, viables et pérennes ...

De tout cœur, nous les en remercions.

Les 4 projets lauréats

ARGENTEUIL - Parc d’activités économiques des Berges de Seine  // Urban Valley

Urban Valley est une nouvelle plateforme d’activité innovante, au coeur du parc d’activités économiques des Berges de Seine, situé dans la commune d’Argenteuil. La programmation envisagée sur le site est mixte, composée d’industries légères et innovantes, de bureaux, de commerces, d’un restaurant inter-entreprises, et permet d’ancrer de nouveaux usages.  La création d’un jardin central fabrique une nouvelle trame paysagère, reconnectant le site physiquement et visuellement aux abords de la Seine. Le projet défend les valeurs du low-tech et s’inspire directement de la sobriété et du vocabulaire industriel des bâtiments alentours. Il adopte une mixité de matériaux – bois, métal, béton – utilisés pour leurs caractéristiques, techniques, esthétiques mais également dans un souci écologique et dans une logique de réemploi.

  • INVESTISSEUR : FONCIERE ATLAND
  • CONCEPTEURS : VINCENT LAVERGNE ARCHITECTE URBANISME
  • AMO: VIZEA - QUALICONSULT
  • EXPLOITANT : GREEN ON - MAMIE COCOTTE - LA BROUETTE TOQUEE

CORBEIL-ESSONNES - Ancien Hôpital Gilles de Corbeil  // ACIONNA

La nature, la prise en compte du relief, du sol, du climat, de la faune et de la flore, mais aussi de l’eau, ont guidés l’ensemble de la réflexion urbaine. Ce projet sera un véritable lieu de vie mixte et permettra d’instaurer une nouvelle identité au secteur pour rythmer la vie quotidienne, tout en offrant aux habitants des logements une vue attractive en belvédère sur les paysages lointains. Différents espaces et lieux de vie accueilleront une programmation innovante autour des thèmes de la nature et des arts créatifs pour créer un quartier qui sera animé par la diversité de ses activités et tous ses lieux, de loisir, de pause, d’évasion…

  • INVESTISSEUR : ALTAREA COGEDIM DEVELOPPEMENT URBAIN
  • CONCEPTEURS : ATELIER XAVIER BOHL
  • AMO TECHNIQUE : VIZEA -  GRAND RESERVOIR, LESTOUX & ASSOCIES - GRAND PUBLIC - EVERGREEN - 8’18’’ – FERMES DE GALLY - INCET, BTP CONSULTANTS -SOREC - ACCEO, PREMYS, BATI RECUP
  • EXPLOITANT : AQUAPONIC MANAGEMENT PROJECT - ECOLE DESIGN DE NANTES - CINNA - EGREEN - JESTOCKE.COM - ECOLE ESTIENNE PARIS

 

NANTERRE - Centre d’Accueil et de Soins Hospitaliers C.A.S.H.  // Nanterre Partagée

Nanterre  Partagée dessine  un trait d'union avec le Petit Nanterre, et propose un mode de vie où se mêlent les solidarités de voisinage, des activités partagées autour de la nature, et des lieux d'échange et de rencontre.  Autour du bâtiment historique, conservé et réhabilité, le programme de 29 000 m² mixera logements, habitat partagé, résidence étudiante et résidence mobilité, un café participatif et une école Montessori. Le programme se caractérise par sa performance énergétique, sa gestion optimisée des eaux pluviales et sa stratégie bas carbone. La flânerie: le bâtiment central historique réhabilité deviendra un espace de convivialité et de détente et de déambulation, autour d'activités abordables de restauration, de brocante et de découverte artistique reposant sur les principes de l'économie sociale et solidaire.

  • INVESTISSEURS: ICADE PROMOTION - CREDIT AGRGOLE IMMOBILIER - NOVAXIA - PASSAGE ENCHANTÉ
  • CONCEPTEURS : SCAU - REICHEN ET ROBERT & ASSOCIÉS - NEM / NINEY ET MARCA ARCHITECTES
  • AMO: CDU IMMOBILIER - PARTAGER LA VILLE - CDC BIODIVERSITÉ - VIZEA - BROGAT COMPAGNON ASSOCIÉS - USAGE URBAIN - AIRPARIF - BERIM - CYCLE UP
  • EXPLOITANTS: ACCUEIL PARTENAIRES - Pauséôme - CROIS/SENS - NÉMÉA APPART’ETUD – ÉCOLE INTERNATIONALE MONTESSORI D’ESCLAIBES - LE CERCLE RESSOURCERIE - ECODAIR - BE DE GALLY

RUEIL-MALMAISON -  Écoquartier de l’Arsenal // HIGH GARDEN

Elancé au-dessus de la canopée, HIGH GARDEN épouse le parc de l’Arsenal . Ses belles hauteurs invitent passants, riverains et Rueillois à la contemplation d’un horizon ouvert sur la Métropole du Grand Paris. Programme emblématique de l’ouest parisien, symbole à l’architecture iconique, HIGH GARDEN veut révéler la personnalité rueilloise qui souhaite faire de l’Arsenal un nouveau lieu de destination : le quartier des cultures culinaires et du bien-être, référence de l’excellence environnementale.

  • INVESTISSEURS : PITCH PROMOTION - IMMOBILIERE 3F - ANDROMA - GAIA PROMOTION - PERL
  • CONCEPTEURS : HAMONIC + MASSON & ASSOCIES - A+R PAYSAGISTES - R ARCHITECTURE
  • AMO: TZ INGENIERIE - MAITRE CUBE - VIZEA - EDF - LUMICENE - AAQIUS - TOPAGER
  • EXPLOITATNTS : KNOT - VELOPTIMO - ZEPHYRE - CUISINE & SANTE

 

Notre regret

Nous aurions aussi aimer faire connaitre et concrétiser « Le pressoir » à Pantin sur projet conçu par l’agence Parc-Architectes avec ECOTECH-INGENIERIE, porté par le groupe Pichet Immobilier, programmé avec Simmy&Ooko et qui aurait pu être exploité par Gallia Paris, les Bécanes d’Antoine,  la Grande Ourse …

Il nous a permis de faire de belles rencontres et de pousser plus loin des concepts qui seront sans doute ailleurs mis en oeuvre avec ces équipes. 

Submit to FacebookSubmit to Google PlusSubmit to TwitterSubmit to LinkedIn

Appel à Manifestation d’Intérêt "Planification urbaine trajectoire 2°C"

Un Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) est lancé par l’ADEME pour approfondir la prise en compte des enjeux de la Transition Energétique et Ecologique (TEE) dans les documents de planification urbaine…

Le but de cet AMI est de lever les freins techniques, thématiques et comportementaux que rencontrent les expérimentations territoriales en termes de stratégies bas carbone.

La levée de ces freins devra permettre de répondre, à l’échelle de la planification urbaine, aux enjeux nationaux de la trajectoire 2°C.Vizea est toujours aussi investie sur ce sujet d’ampleur, qui caractérisera la vie et la santé des générations futures… et la nôtre !

L’appel est ouvert ! Reste à sélectionner des projets permettant de couvrir un large panel de problématiques, caractéristiques du territoire français.

Plus d’informations ici

 

Submit to FacebookSubmit to Google PlusSubmit to TwitterSubmit to LinkedIn

Appel à projet "Réflexe bois-Biosourcés", la Région subventionne les projets biosourcés

Pour augmenter la part de marché de la construction bois en Ile de France, la Région propose un accompagnement spécialisé des maîtres d’ouvrage publics pour déclencher le réflexe « bois-biosourcés » dans la commande publique, et ainsi provoquer un effet d’entraînement dans le secteur. L'appel à projet est ouvert jusqu'au 31 mai 2019.

Les opérations soutenues

Pour être éligibles, les opérations doivent être situées en Île-de-France, étudier en priorité l’utilisation de bois et matériaux biosourcés locaux ainsi que le recours à des filières de transformation locales. L'appel à projet vise plus spécifiquement :

  • les constructions neuves, s’engageant à respecter un taux de matériaux biosourcés au moins équivalent au 1er niveau du label bâtiment biosourcé (soit 18 kg/m² de surface de plancher) ;
  • Les réhabilitations/rénovations de bâtiments ou de structures, avec un taux minimal d'incorporation de matière biosourcée de 12 kg par m² de surface de plancher ;
  • Les surélévations, extensions de bâtiments ou de structures, avec l’utilisation d’une structure de surélévation/extension réalisée intégralement en bois ;
  • Les ouvrages d’art, pour des structures qui devront être réalisées intégralement en bois ;
  • Les aménagements intérieurs (hors mobilier), aménagements extérieurs, mobilier urbain, qui devront contenir une quantité significative de matériaux biosourcés...

Les conditions de réemploi et de valorisation en fin de vie des matériaux bois et biosourcés utilisés devront également être étudiées.

Les Bénéficiaires

Ce dispositif est destiné aux maîtres d’ouvrage publics comme les Communes et groupements de collectivités territoriales, les Départements, les bailleurs sociaux, les établissements publics  les entreprises publiques locales, les parcs naturels régionaux ...

Les Critères d'éligibilité et dépenses éligibles

Seules les prestations d’accompagnement par un spécialiste (bureau d’études, cabinet de conseil, designer, etc.) missionné par le maître d’ouvrage sont éligibles à la participation financière de la Région. Cet accompagnement peut porter sur une opération spécifique ou sur un programme comprenant plusieurs opérations.

Les étude éligibles sont diverses :

  • étude de faisabilité technico-économique de l’intégration de matériaux bois-biosourcés et aide à la définition et à la formulation des prescriptions dans le cahier des charges (programmation) ;
  • aide à l’obtention d’appréciations techniques de type ATEX ;
  • AMO (aide à l’analyse des offres ,  conseils et aide au choix des matériaux et des modes constructifs pendant la phase de conception , vérification de la réalisation effective des prescriptions bois-biosourcés, et alerte du maître d’ouvrage en cas de problème ...)

Si il s'agit d’un programme comprenant plusieurs opérations, la définition d’un programme transversal d’utilisation de matériaux bois-biosourcés dans l’ensemble des opérations du maître d’ouvrage (objectifs chiffrés d’utilisation et conditions opérationnelles d’atteinte de ces objectifs) peut également être subventionnée.

Les Modalités de l’aide 

Le soutien financier de la Région intervient jusqu’à 70% du montant total des dépenses éligibles, avec une aide plafonnée à 80.000€ par projet.

Le taux de la participation financière régionale est spécifique à chaque projet et défini au regard du niveau d’intégration des critères d’éligibilité listés ci-dessus.

 

Plus d'informations et liens vers la plateforme d'aide de la Région : https://www.iledefrance.fr/aides-services/reflexe-bois-biosources

Submit to FacebookSubmit to Google PlusSubmit to TwitterSubmit to LinkedIn