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Les lauréats de l’appel à projets « pour de nouvelles mobilités actives, électriques et numériques » donnent un aperçu des déplacements de demain

Les six lauréats de l’appel à projets innovants « pour de nouvelles mobilités actives, électriques et numériques » lancé par la Société du Grand Paris et le Stif ont été révélés le 21 Juin 2017. Les innovations devraient être lancées dès Septembre 2017 et dressent d’ores et déjà un portrait des potentielles mobilités de demain.

La Société du Grand Paris et le Stif (Syndicat des transports d'Île-de-France) avaient lancé en Avril 2017 un appel à projets innovants « pour de nouvelles mobilités actives, électriques et numériques ». Il a pour objectif de développer et de favoriser l’usage des mobilités douces (marche, vélo, autopartage…) dans le futur Grand Paris Express qui devrait être réalisé en majeure partie d’ici à 2030.

Les six lauréats ont été annoncés le 21 Juin 2017. Ceux-ci ont été sélectionnés sur leur caractère innovant, leur capacité à expérimenter, la pertinence et le potentiel de généralisation de leur solution ainsi que son impact environnemental, économique et social.
Chaque innovation sera testée pendant six mois dans l’une des gares expérimentales sélectionnées parmi les soixante-huit futures gares du Grand Paris Express.

Localisation des innovations – Source : Vizea d’après Société du Grand Paris

Les six gares sélectionnées sont représentées sur la carte ci-dessus. Les lauréats associés sont :

  • A Antonypôle, OuiHop, une application mobile de partage des trajets quotidien fondée sur le principe de l’autostop, sera développée. Elle a pour objectif de « transformer les flux de voitures circulant en un réseau dynamique de transport en commun ».
    Elle fonctionne en temps réel grâce aux fonctions de géolocalisation du smartphone. Les conducteurs indiquent leurs itinéraires sur Google Maps. De leurs côtés, les potentiels passagers voient s’afficher les différents itinéraires aux alentours avec des informations sur le véhicule et sur le conducteur. Si le passager souhaite covoiturer, il envoie une notification au conducteur, qui peut accepter ou non de le prendre sur son parcours.
    Les conducteurs ne sont pas rémunérés par les piétons pour les trajets effectués, mais plus ils participent au service, plus ils cumulent de points leur permettant de bénéficier de bons cadeaux tels que des chèques carburant, des révisions ou encore des produits d’assurance. Pour les piétons, l’utilisation est gratuite jusqu’à trois trajets par mois et le pass piéton illimité valable trente jours coûte 2€.

Pourquoi avoir choisi la gare Antonypôle comme lieu d’expérimentation? Tout simplement parcequ’elle est une zone d’activité où les trajets entre les stations de RER avoisinantes et les lieux de travail sont nombreux.

  • A La Courneuve "Six routes", le bureau d’études ETC (Écomobilités, Territoires & Connexions) aménagera un corridor, composé d’une piste cyclable et d’une piste d’athlétisme, entre la future gare et les parcs de la commune Georges-Valbon et de Marville. Des radars seront installés le long du parcours pour permettre aux sportifs de connaître leurs performances en temps réel. Ce corridor a pour objectif de diminuer les distances à parcourir pour se rendre aux parcs et ainsi de dissuader les usagers d’utiliser leurs voitures.
  • A Val-de-Fontenay, le projet Vélos en gare souhaite développer une offre de services autour du vélo pour démocratiser son usage. Ainsi, l’entreprise le Triporteur proposera un service de réparation de vélo ; l’association SoliCycle proposera des formations de réparation de vélos ; il sera possible de faire marquer son vélo afin de le retrouver en cas de vol ; et Cyclez, soutenu par la Poste, proposera à la location des vélos à assistance électrique pour les salariés des entreprises du secteur.
  • A Bondy, le projet Bondycycle souhaite, lui aussi, développer l’usage du vélo. Il s’appuie sur un partenariat entre Villavel-Efficacity, SoliCycle, Cyclez et Altinnova. Il souhaite proposer des formations à l’autoréparation, des locations de vélos pliants et électriques pour des longues durées et des stationnements de vélos sécurisés à proximité de la gare.
  • A Saint-Denis Pleyel, Adactive proposera un système de guidage pour les piétons. Ces derniers pourront calculer leur itinéraire à partir d’une borne tactile installée à proximité de la gare et suivre leur trajet grâce à une application mobile. La borne proposera des parcours «intelligents», prenant en compte les lieux d’intérêt de la ville. Elle récolte également des données qui permettront de mieux comprendre et cerner les usages et habitudes des utilisateurs.

  • A Rueil-Suresnes "Mont-Valérien", Cmabulle, un outil gratuit conçu par Keolis et Flexineo, propose un service de partage de conduites entre parents pour assurer les trajets aux activités scolaires et extra-scolaires. Les familles du secteur pourront utiliser cet outil à la fois pour proposer d’accompagner les enfants et pour rechercher une solution d’accompagnement. Il est composé d’un service de « Bourses aux Conduites » pour permettre aux parents de trouver d'autres familles proches de chez eux, dont les enfants fréquentent les mêmes cours ou la même école et d’un service de communication entre parents en temps réel pour leur permettre de s'organiser. Il est complémentaire aux transports en commun et laisse libre le choix du mode de transport (marche, vélo, covoiturage..).

Les expérimentations devraient débuter dès Septembre 2017. L’objectif sera de dupliquer ces innovations dans l’ensemble des gares programmées du Grand Paris Express si celles-ci s’avèrent concluantes. Voilà qui augure de grands changements dans nos mobilités !
Pour plus d’informations sur les lauréats : Ici & ici

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Construire en bois local – Comment passer à l’action ?

De l’ambition de départ (construire en bois local) à la réalisation, le chemin est souvent long et semé d’embuches. Il demande un fort investissement et une constance de la part du porteur du projet et de tous les acteurs qui travaillent pour lui.

 Si la volonté initiale de la maitrise d’ouvrage est de construire en bois local, plusieurs questions se posent dès le départ : cela va-t-il couter plus cher, comment imposer le bois dans un marché public, comment garantir son origine locale… ? Raisonnons étapes par étapes :

 1 / La pré-programmation

Il est important d’être informé et de solliciter au maximum les acteurs locaux pour connaitre les possibilités qu’offre le bois et les compétences des filières locales : le CNDB (Comité National pour le Développement du Bois), les CAUE (Conseil d’Architecture d’Urbanisme et de l’Environnement), les Associations Régionales des Communes Forestières, les fédérations interprofessionnelles Bois (FIBRA en Rhône-Alpes par exemple) et les AMO spécialisés (Assistants à Maîtrise d’Ouvrage)…

 2 / La programmation

Les objectifs Développement Durable doivent apparaitre clairement dans le document de programmation du projet. Les demandes de matériaux biosourcés ou à faible impact carbone, de bois local peuvent et doivent être inscrites. Cela permet clairement à la maitrise d’ouvrage d’afficher ses ambitions et aux architectes intéressés de pouvoir identifier le système constructif bois dans la consultation.

 3 / Le choix de la maîtrise d’œuvre.

Lors de l’analyse des candidatures, il est essentiel d’inclure des critères de sélection liés aux compétences bois de l’ensemble de l’équipe de maîtrise d’œuvre (y compris économiste, bureaux d’études structure, bureaux d’études fluides…) et de vérifier leurs références. Avoir une équipe spécialisée en structure bois et un architecte porteur d’ambitions environnementales dans ses projets est primordial pour maintenir les objectifs initiaux. Une fois, la maitrise d’œuvre choisie, c’est à elle de traduire et décliner les objectifs : conception, choix des entreprises, suivi de chantier …

 4 / La conception.

La conception doit être adaptée au contexte local : ressources disponibles, compétences des entreprises, … En effet, certaines essences de bois ou certains systèmes constructifs privilégieront les circuits locaux. Exemple : une conception en bois massif et non en lamellé-collé dont environ 80% sont issus de bois importés.

 5/ La consultation et la sélection des entreprises.

De manière générale, il faut formuler des CCTP (Cahier des Clauses Techniques Particulières) précis, intégrant les particularités techniques et le vocabulaire du bois. A retenir :

  • Bois local – France ou Europe : demander des bois labellisées PEFC ou FSC accompagnés des termes « ou équivalent ».
  • Bois local – Régional ou d’un massif forestier particulier : en fonction de la localité du projet, une certification/label peut être demandée. Par exemple la certification « BOIS DES ALPESTM ou équivalent ». Développée dans les régions Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte-D’azur, cette certification a pour objectif de promouvoir la ressource issue du massif alpin français, de contribuer à valoriser les compétences de la filière bois locale, et de préserver l’emploi. La démarche garantit l’origine et la transformation locale des bois (traçabilité à 100 %), leur qualité, leurs caractéristiques techniques (bois éco-certifiés type PEFC, séchage garanti), et le respect des normes en vigueur. Autres exemples : Bois Qualité Savoie, Bois de Chartreuse, …
  • Bois local – Communal : La maitrise d’œuvre possède des bois et souhaite construire avec ses bois communaux ou le bois des communes voisines. En marché public, c’est aussi possible. Pour faire du 100% très local, deux démarches :
    • le maître d'ouvrage utilise son bois et en reste propriétaire
    • le maître d'ouvrage utilise son bois et le met à disposition lors des consultations des entreprises : Vente de bois aux entreprises sous forme de grumes.

Dans les deux cas, ces démarches prennent du temps supplémentaires pour les membres du projet et notamment la maitrise d’œuvre. Il faut en amont : identifier les bois et le volume nécessaire, marquer les arbres, scier, couper, sécher, … avant le travail du charpentier. D’où l’intérêt pour la maitrise d’ouvrage d’avoir un accompagnement par les acteurs locaux du territoire et d’être bien accompagné par sa maitrise d’œuvre.

Retrouver des exemples de construction bois

Ressources: Fiche outil FIBRA (Auvergne-Rhône-Alpes)



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Comment aborder la ventilation en rénovation?

Le renouvellement de l’air dans un bâtiment est indispensable, d’une part pour la préservation du bâti (régulation de l’humidité) et d’autre part pour les occupants (qualité de l’air intérieur et confort thermique).

Ce renouvellement est assurée par une ventilation soit naturelle soit mécanique.

 

Vizea a participé à la conférence sur l'installation d'une VMC double flux en rénovation du 5 à 7 de l’écoconstruction du Rhône ce jeudi 1er juin à Lyon.

La notion de la ventilation a été abordée dans un contexte bien spécifique, celui de la rénovation, avec notamment la question du système de VMC double flux. Si la nécessité de bien ventiler des pièces  de vie fait l’unanimité, le choix d’un système VMC double flux divise les spécialistes.

La VMC double flux a un intérêt incontestable du point de vue des performances énergétiques. Cependant son inconvénient principal reste le prix et son insertion dans un bâti existant.

En effet, quelles sont les performances réelles (et donc la rentabilité d’une double flux) si le bâtiment reste très perméable à l’air ? Comment par ailleurs insérer le double circuit de gaines (soufflage et extraction) en rénovation ?

La VMC double-flux n’est donc pas une solution systématique en rénovation : elle peut être judicieuse dans le cas où la perméabilité à l’air du bâti est maitrisée et où les volumes permettent l’ajout du réseau aéraulique.

Ce point spécifique peut être partiellement contourné en choisissant des systèmes de VMC décentralisées pièce par pièce.

Le choix des systèmes de ventilation doit donc s’étudier au cas par cas par rapport aux propriétés du bâti à ventiler. Une bonne conception des réseaux aérauliques (en privilégiant des gaines rigides), et surtout le choix d’entreprises qualifiées et compétentes dont l’installation est validée par un test d’étanchéité à l’air des réseaux aérauliques (beaucoup moins connu que le test bâtiment et pourtant tout aussi important).

Pour en savoir plus (réécoute de la conférence possible d’ici fin juin)

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Le décret qui acte l'exemplarité des bâtiments publics

S’inscrivant dans les orientations prises par l’Etat français visant l’exemplarité énergétique et environnementale de ses constructions, le décret n° 2016-1821 du 21 décembre 2016 avait défini les critères des bâtiments  BEPOS et de haute performance environnementale comme nous l'avions évoqué dans cet article.

Un arrêté applicable le 20 avril 2017

Faisant suite à ce décret, l’arrêté du 10 avril dernier précise plus particulièrement les exigences afin de disposer de seuils de performance communs. L’arrêté entrant en vigueur le 20 avril 2017, le décret sera applicable dès le 1er septembre prochain.

Les bâtiments public à énergie positive

Ainsi, les constructions neuves  « sous maîtrise d'ouvrage de l'Etat, de ses établissements publics et des collectivités territoriales » devront anticiper la future réglementation environnementale 2020 en atteignant les niveaux Energie 3 ou 4 du référentiel Energie-Carbone.

Les bâtiments public à haute performance environnementale

Concernant la haute performance environnementale, le texte précise que :

  • Les constructions viseront une faible empreinte carbone. La quantité des émissions de gaz à effet de serre sur l'ensemble du cycle de vie seront inférieurs ou égaux respectivement aux niveaux maximaux Eges max et Eges PCE max du niveau " Carbone 1 " ou du niveau " Carbone 2 ".
  • Les déchets de chantier devront être valorisés à au moins 50 % de la masse totale des déchets générés, hors déchets de terrassement.
  • La quantité de composés organiques volatils (COV) devra être minimisée en ayant recours à des produits et matériaux de construction, revêtements de mur ou de sol, peintures et vernis  étiquetés A+. Les installations de ventilation feront également l'objet d'un diagnostic technique par le maître d'ouvrage.
  • Les constructions devront intégrer un taux minimum de matériaux biosourcés en atteignant le niveau 1 du label " bâtiment biosourcé ".

Dans un contexte où pour prétendre atteindre les objectifs de l'accord de Paris sur le climat, le secteur du bâtiment doit être entièrement "neutre en carbone" d'ici 2050, le texte de loi incite au passage de l'efficacité énergétique à la performance environnementale globale.

 

Pour aller plus loin : lire l'arrêté

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Le décret d'obligations d'amélioration de la performance énergétique dans les bâtiments tertiaires enfin publié!

C'était l'arlésienne du Grenelle II... Promis depuis des années et retranscrit dans la loi sur la transition énergétique, le décret portant obligations d’amélioration de la performance énergétique dans les bâtiments existants à usage tertiaire a été publié au Journal Officiel ce 10 mai 2017 !

Qui est concerné?

Le public concerné est vaste puisqu'il comprend  les collectivités territoriales, les services de l’Etat, les propriétaires ou occupants de bâtiments tertiaires privés et l'ensemble des acteurs professionnels concernés (MOE, BET, entreprises du BTP, gestionnaires, fournisseurs d'énergie...).

Que leur est-il demandé?

Chaque bâtiment ou partie de bâtiments existants à usage tertiaire de plus de 2000 m² (bureaux, hôtels, commerces, enseignement, administratifs) a l'exception des bâtiments classés ou faisant l'objet d'un bail précaire devra réaliser des travaux d’amélioration de la performance énergétique. Cette obligation s'applique aussi bien aux bâtiments accueillant une activité privée qu'un service public.

Il est également précisé que des travaux peuvent être qualifiés d’amélioration de la performance énergétique si et seulement si ils permettent de faire baisser la consommation de référence de 25% en kWh/m2/an d’énergie primaire (ou sous un seuil défini ultérieurement par un arrêté). La consommation de référence est définie comme la dernière consommation énergétique totale connue, sauf dans le cas où des travaux d’amélioration de la performance énergétique auraient été entrepris depuis le 1er janvier 2006.

Qui définit l'état initial et les travaux à mener?

Le décret définit l'obligation de faire mener, par un professionnel reconnu, une étude énergétique, portant sur tous les postes de consommations du bâtiment. Cet état initial doit s'accompagner d'un plan de travaux d’économie d’énergie et des recommandations hiérarchisées selon leur temps de retour sur investissement.

Le rapport devra en particulier proposer des scénarios permettant de diminuer, d’ici 2030, de baisser de 40% la consommation énergétique totale de référence du bâtiment. Ces scénarios pourront ne pas être mis en oeuvre si et seulement si  l’étude énergétiqEtue démontre que le temps de retour sur investissement est supérieur à 10 ans pour les collectivités territoriales et l’Etat ou supérieur à 5 ans pour les autres acteurs, ou si le coût estimatif total est supérieur à 200 € HT/m2 de surface utile.

Quelles conditions/obligations de suivi ?

Les propriétaires occupants ou, dans le cas des locaux pris à bail, les bailleurs et les preneurs devront transmettre

  • avant le 1er juillet 2017, les rapports d’études énergétiques et le plan d’actions évoqués
  • avant le 1er juillet de chaque année civile à compter de l’année 2018, et une fois par an, les consommations énergétiques de l’année précédente par type d’énergie exprimées en kWh et en kWh/m2;
  • avant le 1er juillet 2020, un bilan complet sur les travaux menés et les économies d’énergie réalisées.

Les collectivités devront soumettre annuellement à leurs organes délibérants le plan d’actions et l’avancement de sa mise en oeuvre.

Et dans le cas d'un patrimoine?

Le propriétaire d’un ensemble de bâtiments ou de parties de bâtiments visés à l’article R. 131-40 peut remplir globalement ses obligations sur l’ensemble de son patrimoine. Il peut donc choisir dans son patrimoine des bâtiments qu'il rénove et ne rien faire sur certains si il répond globalement à l'ambition de baisse évoquée.

Et dans le cas d'une revente ?

Dans le cas d’un changement de propriétaire ou de preneur, l’ancien propriétaire ou l’ancien preneur fournit au propriétaire, au plus tard lors de la cession du bâtiment ou à l’échéance du bail les documents et informations évoqués (rapports, plan d'actions, consommations des années précédentes et après 2020 le bilan complet des travaux menés).

Ces documents sont rassemblés dans un dossier annexé au contrat de vente ou de bail. Si le changement de propriétaire ou de locataire occasionne une modification de l’usage du bâtiment ou l’installation d’équipements énergétiques nouveaux, l’étude doit être refaite.

Et pour en savoir plus?

Le décret est disponible en version intégrale ici.

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