Les sources de rafraîchissement
La maîtrise du rafraîchissement de façon économe peut être réalisée au moyen de différentes techniques. Celles-ci utilisent principalement l'inertie des bâtiments et de son environnement pour lutter efficacement contre les pics de chaleur.
Le positionnement des différentes ouvertures (portes, fenêtres, etc…) obéit à une logique bioclimatique. En effet, placer correctement les ouvertures permet de favoriser le phénomène de ventilation traversante garantissant un renouvellement efficace de l’air, tout en évitant une stratification de l’air synonyme de surchauffe locale.
La ventilation traversante
Le positionnement des différentes ouvertures (portes, fenêtres, etc…) obéit à une logique bioclimatique. En effet, placer correctement les ouvertures permet de favoriser le phénomène de ventilation traversante garantissant un renouvellement efficace de l’air, tout en évitant une stratification de l’air synonyme de surchauffe locale.
La surventilation nocturne
La surventilation nocturne est une technique de rafraichissement qui exploite les capacités de stockage et de déphasage thermiques d'un bâtiment. Elle se base sur une surventilation forcée (de 4 à 10 vol/h), déclenchée en deuxième partie de nuit, lorsque l'écart de température de l'air entre le jour et la nuit sera le plus important afin qu'il puisse refroidir correctement le bâtiment.Son efficacité est garantie par :
- une différence de température importante entre le jour et la nuit,
- un débit important de renouvellement d'air,
- une inertie des parois assez forte
Le géocooling
Le géocooling peut-être mis en place lorsque le bâtiment (ou l’îlot) est équipé d’une pompe à chaleur eau/eau. Ce mode de rafraichissement utilise alors la ressource géothermique disponible (l’eau d’une nappe superficielle est en moyenne à 16-17 °C en été, et le sol à moins de 10 °C à partir de 10 m de profondeur). Le froid géothermique est transmis par un échangeur direct (sans aucun recours à la pompe à chaleur) au circuit utilisé pour le chauffage. Les émetteurs sont donc les mêmes pour le chauffage et le rafraichissement.
Le puits canadien
Constitué d’un réseau simple de tuyaux enterrés à environ deux mètres de profondeur dans lequel l’air circule, le puits canadien est un moyen efficace de limiter l’impact de grandes amplitudes thermiques.
Le sol étant à environ 15°C à deux mètres de profondeur, l'air se réchauffe en hiver ou se refroidit en été d'autant plus que le conduit est long (25 m de longueur minimum), ce qui permet de faire baisser sensiblement la température au sein du bâtiment lors des journées chaudes de l’été.