Les référentiels HQE et PEQA s'ouvrent au label bio sourcé
- Création : jeudi 22 mai 2014 17:31
- Écrit par Jean-François
A l’occasion de la mise à jour du 21 mai 2014 de ses référentiels, Certivéa a intégré le label bio sourcé qui vise à promouvoir les bâtiments intégrant une part significative de matériaux biosourcés d’origine végétale ou animale comme par exemple le bois, le chanvre, la paille, le coton, la ouate de cellulose...
Chaque niveau du label « Bâtiment Biosourcé » requiert un taux minimal d’incorporation de matière biosourcée en kg/m² de surface plancher.
Bâtiments tertiaires et Equipements Sportifs | Industrie, logistique et transport | |
1er niveau 2013 | 18 kg/m² | 9 kg/m² |
2ème niveau 2013 | 24 kg/m² | 12 kg/m² |
3ème niveau 2013 | 36 kg/m² | 18 kg/m² |
Au-delà de cette quantité minimale à atteindre, le bâtiment devra démontrer l’utilisation de matériaux bio-sourcés différents pour le premier niveau alors que pour obtenir le 2ème niveau et le 3ème niveau du label, il est exigé la mise en œuvre d’au moins 2 familles de produits de construction bio-sourcés parmi :
- Aménagements extérieurs,
- structure / maçonnerie / gros oeuvre / charpente,
- Revêtement de sols et murs / peintures / produits de décoration,
- Menuiseries intérieures et extérieures / fermetures,
- Façades,
- Isolation,
- Couverture/étanchéité,
- Cloisonnement / plafonds-suspendus,
- Divers
Garde fou de l’usage de ces matériaux, le référentiel s’assure à l’instar des produits de construction dit « conventionnels » que les produits de construction élaborés à partir de matières biosourcées soient conformes à leurs usages dans la construction du bâtiment et répondent aux exigences de qualité attendues (sécurité, performance, confort et santé de l’occupant). Ainsi, chaque matériau devra disposer de FDES ou EPD (ou équivalent) , les matériaux en contact avec l’air intérieur devront être étiquetés A ou A+ pour les émissions de COV, le bois utilisé devra provenir de forêts gérées durablement ou être certifié PEFC ou FSC
De nombreux acteurs et collectivités locales mettent en place leurs politiques publiques de développement des filières locales de production de matériaux biosourcés. Ce label va ainsi permettre de traduire ces politiques par des mesures d’éco-conditionnalité, incitant par là même la mise en œuvre effective de ces matériaux et donc le développement de ces filières.