Energie / Photovoltaïque - La grogne de la filière photovoltaïque se poursuit
- Création : jeudi 13 janvier 2011 13:45
La mobilisation face à la publication du décret suspendant l'obligation de rachat de l'électricité (cf. news du 10 décembre 2010) est encore loin de s’atténuer.
A l’initiative de six PME, un premier collectif dénommé SOL OUEST a vu le jour dans le but de rappeler les effets du décret sur la filière et de dénoncer l’impact de la spéculation des grands opérateurs. Leur dossier de presse accuse notamment « EDF Energies Nouvelles, filiale à 50% d’EDF, participation à 85% de l’Etat français » d’avoir « engendré une véritable bulle spéculative en faisant des centaines de demandes de raccordements pour des projets d’envergure qui auraient coûté des milliards d’euros aux contribuables ». Ce dossier souligne également le fait que ces grands opérateurs aient l'habitude de faire un usage massivement de produits chinois « alors qu’ils devraient être les principaux promoteurs d’une industrie solaire nationale ».
SOL OUEST, qui se veut force de proposition réclame entre autres :
Rappelons par ailleurs qu’Enerplan, l’APESI (Association des Producteurs de l'Electricité Solaire Indépendants) et le SNDPEP (Syndicat National pour la Défense des Producteurs d’Electricité Photovoltaïque) ont également déposé devant le Conseil d’Etat un recours demandant l’annulation du décret.
Parallèlement, le Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement (MEDDTL), lance deux appels à manifestations d’intérêt (AMI) « solaire » et « photovoltaïque » dans le cadre des investissements d’avenir. Ces AMI sont destinés à faire émerger des projets permettant de réduire les coûts, améliorer le rendement et diminuer l’impact environnemental des systèmes énergétiques basés sur la ressource solaire.
A l’initiative de six PME, un premier collectif dénommé SOL OUEST a vu le jour dans le but de rappeler les effets du décret sur la filière et de dénoncer l’impact de la spéculation des grands opérateurs. Leur dossier de presse accuse notamment « EDF Energies Nouvelles, filiale à 50% d’EDF, participation à 85% de l’Etat français » d’avoir « engendré une véritable bulle spéculative en faisant des centaines de demandes de raccordements pour des projets d’envergure qui auraient coûté des milliards d’euros aux contribuables ». Ce dossier souligne également le fait que ces grands opérateurs aient l'habitude de faire un usage massivement de produits chinois « alors qu’ils devraient être les principaux promoteurs d’une industrie solaire nationale ».
SOL OUEST, qui se veut force de proposition réclame entre autres :
- A court terme, la validation de tous les projets ayant fait l’objet d’une demande de raccordement avant le 2 décembre 2010, en favorisant les projets non spéculatifs inférieurs à 250 kWc réalisés avec des produits européens,
- A moyen terme, la limitation des projets spéculatifs ainsi que la prise en compte de l’origine ou du Bilan Carbone® du matériel utilisé.
Rappelons par ailleurs qu’Enerplan, l’APESI (Association des Producteurs de l'Electricité Solaire Indépendants) et le SNDPEP (Syndicat National pour la Défense des Producteurs d’Electricité Photovoltaïque) ont également déposé devant le Conseil d’Etat un recours demandant l’annulation du décret.
Parallèlement, le Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement (MEDDTL), lance deux appels à manifestations d’intérêt (AMI) « solaire » et « photovoltaïque » dans le cadre des investissements d’avenir. Ces AMI sont destinés à faire émerger des projets permettant de réduire les coûts, améliorer le rendement et diminuer l’impact environnemental des systèmes énergétiques basés sur la ressource solaire.