Urbanisme durable / Energie - Elaboration de 500 PCET d'ici au 31 décembre 2010
- Création : jeudi 4 novembre 2010 08:22
L’article 75 de la Loi Grenelle 2 crée l'article L. 229-26 au sein du Code de l’Environnement. Cet article impose aux collectivités locales de plus de 50 000 habitants d'avoir adopté un Plan Climat-Energie Territorial (PCET) d'ici au 31 décembre 2012. C'est ainsi plus de 500 collectivités qui devront se doter d’un Plan Climat-Energie Territorial avant cette date.
Le Plan Climat Energie Territorial (PCET) peut être le volet climat du projet territorial de développement durable ou Agenda 21 local, mais constitue avant tout:
- la formalisation des objectifs stratégiques et opérationnels de la collectivité afin d’atténuer et lutter efficacement contre le réchauffement climatique et de s’y adapter ;
- un cadre pour réaliser des actions visant à améliorer l’efficacité énergétique et réduire les émissions de gaz à effet de Serre (GES) intégrant, le cas échéant, un volet sur l’adaptation au changement climatique ;
- un outil pour mettre en cohérence et en évidence des actions conduites par les collectivités ;
- un moyen pour communiquer sur la problématique du changement climatique et de l’énergie et inciter à l’action ;
- un levier pour mobiliser les acteurs des collectivités concernées et pour planifier des actions que s’engagent à porter et mettre en œuvre chacun de ces acteurs sur les court, moyen et long termes.
- construire un projet de territoire, à long terme, de façon durable et démocratique,
- offrir une meilleure qualité de vie,
- disposer d'une plus grande autonomie énergétique,
- prévenir et limiter les effets du changement climatique,
- profiter d'un bénéfice pour l’emploi et l’économie locale,
- afficher un territoire plus attractif.
- deux guides méthodologiques :
- un centre de ressource dédié (voir la news du 14 avril 2010 à ce sujet),
- les Contrats d’objectifs territoriaux (COT),
- le label Cit’ergie.
Intégrant pleinement les questions énergétiques, le Plan Climat-Energie Territorial doit être l’occasion d’un vaste exercice de prospective sur ce qui signifie un territoire sur la trajectoire du « Facteur 4 » et vécu comme une opportunité d’implication de la population et de tous les acteurs locaux, publics, privés, individuels.