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Qualité de l’air dans les crèches – des efforts doivent être fournis

Suite à la parution du décret n° 2011-1728 du 2 décembre 2011, de nombreuses communes et exploitants de crèches et écoles maternelles ont lancé des campagnes de mesures de la qualité de l’air intérieur de leurs établissements. Retour sur les résultats obtenus.

Le décret n° 2011-1728 du 2 décembre 2011 fixait aux propriétaires et exploitants une obligation de surveiller périodiquement la qualité de l’air intérieur pour les crèches et écoles maternelles avant le 1er Janvier 2015. Dès 2013, de nombreuses communes et exploitants de crèches et écoles maternelles ont lancé des campagnes de mesures pour communiquer rapidement, aux parents d’élèves et aux autres parties prenantes, une information objective sur le niveau d’exposition de leur enfant ; et lancer les actions correctives si nécessaire. Les résultats de ces mesures ont récemment été publiés par la COPREC (Confédération des Organismes indépendants tierce partie de Prévention, de Contrôle et d’Inspection).

Près de 1500 établissements ont fait l’objet de mesures (soit environ 4800 salles de classe et d’activités). Si des résultats complets ne sont pas disponibles pour l’ensemble des sites, il apparait cependant que 12% des établissements présentent des taux de confinement supérieur ou égal à 4, dont 2% présentent des taux de confinement extrême. Des mesures particulières sur les systèmes de ventilation doivent nécessairement être prises pour réduire les niveaux de CO2 mesurés. Rappelons qu’un taux de CO2 élevé entraîne la diminution des capacités scolaires des enfants.

Ces résultats indiquent également que plus de 13% des établissements présentent des concentrations en formaldéhydes supérieures à la valeur guide et 1% des concentrations supérieures à la valeur limite proposé par l’OMS. Ces concentrations nécessitent un diagnostic approfondi pour identifier la source de la pollution et mener une action impérative et rapide. Ces mesures montrent également des concentrations en formaldéhydes généralement deux fois plus élevées en période estivale, lorsque la température ambiante est plus élevée.

Les mesures relatives aux teneurs en benzène sont moins alarmantes. Seuls 1,8% des espaces ayant fait l’objet de mesures dépassent le seuil de la valeur guide et aucun ne dépasse celui de la valeur limite. Le benzène étant produit lors de combustion, la concentration de ce polluant est plus importante pour les mesures réalisées en période hivernale.

L’application de ce décret a été repoussée à 2018 par Ségolène Royal, Ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie.

Les résultats obtenus lors des mesures confirment cependant la pertinence de ce sujet, d’autant plus pour les établissements accueillant des enfants de moins de 6 ans, dont le système respiratoire est encore en phase de formation. Si le panel d’étude n’est pas précisé dans la publication, il y a tout lieu de supposer que celui-ci est globalement représentatif du parc bâti des crèches et écoles maternelles françaises, c'est-à-dire assez ancien et perméable à l’air. Dans le contexte actuel de limitation des consommations énergétiques, notamment via l’amélioration de l’étanchéité à l’air de l’enveloppe des bâtiments, les sujets liés à la qualité de l’air intérieur n’en seront qu’exacerbés.

En conséquence, il convient de mettre en œuvre des produits à faibles émissions de COV et formaldéhydes pour les revêtements de sols, murs, plafonds, ainsi que les peintures, vernis, colles, mastics … Une attention particulière est également à porter aux émissions engendrées par le mobilier mis en place, généralement fabriqué en matériaux à base de bois aggloméré dont les colles sont parfois fortement émettrices en COV et formaldéhydes.

Enfin, les réglementations relatives aux débits de ventilation, aujourd’hui obsolètes, doivent évoluer : les 15 m3/h/pers. imposés par la réglementation sont très insuffisants au regard des 25 m3/h/pers. demandés par le code du travail et des 30 m3/h/pers. reconnus par de nombreux professionnels comme étant le minimum acceptable afin de favoriser les conditions d’apprentissages. Le bon entretien de ces systèmes de ventilation est également un impératif à l’obtention d’une qualité de l’air satisfaisante.

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La Réunion se lance dans la climatisation à l’eau de mer

La réalisation à la Réunion d’un vaste réseau urbain de climatisation à l’eau de mer, unique au monde par son ampleur, a fait l’objet, lundi 27 octobre à Saint-Denis, d’un accord pour ouvrir ce marché de 150 millions d’euros aux petites entreprises de l’île. Huit projets liés à l’énergie marine sont actuellement en développement, ils pourraient assurer 20% des besoins électriques de base d’ici à 2030.

Capture

Pour atteindre son objectif d’autonomie énergétique à  l’horizon 2030, l’île de La Réunion fait le pari d'un projet innovant et d’envergure, un réseau urbain de climatisation à l’eau de mer, unique au monde par son ampleur.

Déjà exploité en Polynésie ou à Hawaï, mais à petite échelle, le réseau de climatisation marine est fondé sur le procédé SWAC (« Sea Water Air Conditionning » ou climatisation à l’eau naturellement froide).

Un projet d’envergure, moteur du dynamisme de l’ile

Dans le département français de l’océan indien, le projet ambitionne de climatiser une soixantaine de bâtiments publics et privés (aéroport, université, centres commerciaux…) des zones urbaines de Saint-Denis et Sainte-Marie (nord).

Piloté par le Syndicat intercommunal d’exploitation des eaux océaniques (SIDEO), ce projet présente un coût de 150 millions d’euros dont 90 millions financés par l’Etat. Les travaux commenceront mi-2015 pour une mise en service mi-2017.

Ce sont ainsi 300 à 400 emplois qui seront créés sur le chantier, notamment pour creuser les 23 kilomètres de tranchées nécessaires pour enfouir les canalisations. 7 kilomètres de canalisations seront nécessaires pour transporter l’eau de mer jusqu’à la côte et 1 km pour la rejeter dans l’océan, après usage.

Dans une île qui compte plus de 135 000 chômeurs sur une population de plus de 800 000 personnes, les partenaires institutionnels et industriels du projet (Etat, Région, GDF Suez, ADEME) ont signé avec des acteurs économiques un « Small Business Act » destiné à ouvrir le marché, directement ou en sous-traitance, à des petites entreprises locales.

« Quel beau symbole, quel bel exemple de ce qu’on peut faire ensemble ! » s’est réjoui Jean-Lou Blachier, médiateur des marchés publics, en déplacement sur l’île. « C’est une commande essentielle pour le secteur du BTP », a souligné le préfet de la Réunion Dominique Sorain.

La baisse des prix pour les clients du réseau n’interviendra toutefois qu’à moyen terme, à compter de 2022, selon Eric Bassac, du pôle international de GDF Suez.

8 projets d’exploitation de l’Energie Marine pour une autonomie énergétique de l'ïle en 2030

Le système pompera l’eau d’origine polaire des profondeurs de la mer (5° à 1.100 mètres) pour refroidir, via un échangeur thermique, un circuit d’eau douce alimentant les locaux à climatiser. 75 % d’électricité sera ainsi économisée. 

Un second projet SWAC, de moindre importance, a été lancé à Saint-Pierre (sud) en vue de climatiser le Centre hospitalier Universitaire Sud Réunion. Il vise à économiser sur 5 ans, 3 millions d’euros, soit 50 % de sa consommation électrique, selon ses promoteurs.

Au total, 8 projets fondés sur l’exploitation de l’énergie marine (houle, énergie thermique, climatisation, osmose) ont été mis à l’étude dans le cadre de la stratégie initiée par la Région et le Grenelle de l’environnement, visant à atteindre l’autonomie énergétique de l’île en 2030.

L’ETM (Energie thermique des mers) pourrait assurer à cette date 20 % des besoins électriques de base et remplacer l’équivalent de l’importation actuelle de charbon.

Deux tiers de la production électrique de la Réunion sont aujourd’hui d’origine fossile (charbon et fuel). Environ 20 % proviennent des centrales hydrauliques et 10 % à 15 % de la bagasse (résidus ligneux de la canne), de l’éolien et du solaire.

 

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Le passeport énergétique du think-tank « The Shift Project »

Après plus d’un an de travail, le think-tank « The Shift Project » vient de donner corps à son projet de passeport rénovation énergétique. Objectif : qu’il s’inscrive dans un cadre réglementaire pour doper la rénovation énergétique des logements.

Depuis la sortie de son rapport « Performance énergétique du bâtiment » en septembre 2013 où le « passeport rénovation thermique du logement » était évoqué, l’idée  a fait du chemin. Un groupe de travail dédié, composé d’industriels, d’énergéticiens, de bureaux d’études et piloté par Brice Maillé du think-tank y a réfléchi pour donner aujourd’hui une vision très claire de ce que pourrait être ce document, sorte de carnet de santé du bâtiment et guide d’accompagnement des ménages pour leurs futurs travaux.

passeport nrjLe contenu de ce document prend appui sur une analyse du marché de la rénovation énergétique. The Shift Project estime, en effet, que les différents gouvernements qui se sont succédés ont cherché à développer la rénovation énergétique, sans toutefois obtenir les résultats escomptés. Avec seulement 10 000 rénovations de type BBC par an, l’amélioration du niveau de performance global du parc ne permet pas d’atteindre les engagements pris par la France. Et force de constater que les aides publiques mises en place, CIDD, Eco-PTZ et certificats d’économie d’énergie, n’ont pas créé une dynamique suffisante, capable de structurer le marché. « La politique publique basée sur le principe d’incitation montre ses limites, explique Brice Maillé, chef de projet de The Shift Project. Compte tenu du prix actuel de l’énergie, la rénovation énergétique est peu rentable pour le propriétaire. Lui dire qu’il va économiser 500 euros par an pour des travaux qui oscillent entre 20 et 30 000 euros, cela ne passe pas ! D’autant que les ménages ne font pas de la rénovation énergétique une priorité, ils sont davantage sensibles aux arguments de confort ou de valorisation de patrimoine pour faire réaliser des travaux ». Dans ce contexte, il n’est plus question de leur préconiser des bouquets de travaux dont ils ne comprennent pas bien le sens (ndlr : en 2014, le crédit d’impôt est conditionné soit par un plafond de ressource, soit par la réalisation de bouquet de travaux).

Et c’est bien là, qu’il faut changer de cap selon The Shift Project et « engager une rupture dans la politique de rénovation thermique ».

Embarquer la performance énergétique dans les travaux de rénovation

Comment ? En instaurant une obligation de travaux… Mais en douceur. L’idée du think-tank est que les travaux d’économies d’énergie soient embarqués systématiquement à chaque intervention sur le logement. « Nous proposons de les inscrire dans la vie naturelle du logement », souligne Brice Maillé qui rappelle que sur une année 540 000 toitures et 400 000 façades sont rénovées et 1 210 000 systèmes de chauffage sont remplacés, pour un montant de 18-20 milliards d’euros en maison individuelle. Ce qui revient à établir un échéancier d’obligations de travaux par étape, en commençant par les logements les plus énergivores. Ce signal réglementaire, qui doit structurer le marché, permettra aux ménages d’anticiper et de planifier leurs travaux au rythme qu’ils le souhaitent (soit en une seule fois ou en plusieurs), sous réserve de pouvoir organiser de manière cohérente un programme de rénovation. Il est d’ailleurs fortement recommandé que le niveau de performance de chaque intervention soit maximal car chaque geste manqué ou à moitié réalisé ne se rattrape que 15 à 50 ans plus tard selon les lots. C’est donc ici et en toute logique que le passeport rénovation intervient.

L’aide publique conditionnée à la réalisation du passeport

Mis à disposition des ménages sous la forme d’un portail internet, il sera à la fois un guide d’entretien et d’accompagnement personnalisé des futurs travaux, document technique et dossier d’archivage. Propriété du logement auquel il est rattaché, il sera sous la responsabilité du propriétaire et servira de support aux différentes interactions avec les locataires, diagnostiqueurs, artisans, syndics de copropriétés, notaires. The Shift Project a imaginé son modèle de passeport en trois volets.

Tout d’abord un diagnostic de performance énergétique, renforcé et argumenté, devra être réalisé en incluant l’état des consommations et dépenses énergétiques réelles de l’occupant. Il sera effectué par un bureau d’études ou un diagnostiqueur qualifié PRE (Passeport rénovation énergétique) sur la base d’un prérequis de connaissances techniques sur le bâtiment et l’énergie après une formation de 5 jours. Puis, à l’issue de ce DPE, seront proposées une ou plusieurs combinaisons de travaux sur les 26 prédéfinies d’ores et déjà par le think-tank pour les maisons individuelles (le principe est le même pour les logements en copropriétés). Un échéancier de travaux, une projection de consommation et une estimation budgétaire seront également donnés à ce stade aux ménages. Le dernier volet consiste dans la réalisation d’un devis effectué par un professionnel qualifié RGE faisant une offre sur les combinaisons proposées (ou variante sous réserve d’un niveau de performance équivalent). L’aide publique sera par ailleurs conditionnée à la réalisation du passeport

Ce programme, outre de définir une trajectoire de travaux à réaliser soit par étapes, soit globalement, pour atteindre un niveau de performance énergétique équivalent classe B, présente un certain nombre d’avantages. « Il permet d’engager un dialogue entre les ménages et les entreprises du bâtiment, d’aider au choix des travaux en faisant gagner du temps et devrait améliorer la vision du parc des 15 millions de maisons individuelles et des 14 millions de logements collectifs, à l’heure actuelle très floue », explique Brice Maillé, qui insiste aussi sur l’importance de l’aspect culturel, à l’instar du contrôle technique des voitures qui a amélioré la qualité du parc automobile, mais est aussi entré dans les moeurs. Développer un réflexe énergétique à chaque fois que l’occasion se présente est essentiel, il sera d’autant plus naturel que les particuliers seront sensibilisés et le passeport rénovation énergétique y participera largement. Au final, ce pourrait être 30 000 emplois nets créés sur 15 ans.

The Shift Project appelle à une mise en place du dispositif dès maintenant

« Compte tenu de l’inertie importante et notamment du temps de formation des auditeurs thermiques (5 jours), il faut commencer dès maintenant », estime Brice Maillé. D’ailleurs, sans attendre la loi sur la Transition Energétique qui pourrait intégrer l’embarquement de l’efficacité énergétique dans les travaux d’un bâtiment, The Shift Project a décidé de lancer un pilote du passeport d’ici la fin de l’année. Une expérimentation sur une région à laquelle participeraient bien sûr la région, mais aussi des diagnostiqueurs et les organisations professionnelles du bâtiment, Capeb et FFB. Une prémaquette du passeport rénovation énergétique sera également rendue publique le 30 septembre prochain.

Dans son rapport « Performance Energétique du Bâtiment » publié en septembre 2013, le think-tank estime le temps nécessaire à la préparation du programme à 5 ans environ, pour que la première échéance de mise en conformité intervienne en 2018. « Cette période doit être mise à profit pour organiser le marché et les outils d’accompagnement des ménages », est-il écrit. Un délai nécessaire qui permettrait la mise au point de la prestation standardisée pour élaborer le passeport à un coût forfaitaire de 300 euros maximum, la formation et l’accréditation des diagnostiqueurs/auditeurs/bureaux d’études à la production à grande échelle de ces prestations, la réalisation de centaines de milliers de passeports rénovation sur une longue période afin d’évaluer les logements énergivores et de planifier les travaux sur le moyen/long terme, l’organisation des professionnels du bâtiment pour le déploiement des offres de combinaisons de travaux et la montée en compétences (en niveau et en volume) de la filière « performance énergétique » dans la profession du bâtiment.

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Le Central Park du Grand Paris : un projet qui rend possible la ville durable

Le projet de Central Park, initié par l’atelier Castro Denissof associés /Silvia Casi et mené aujourd’hui en collaboration avec CDU Immobilier et LesEnR, crée un nouveau pôle urbain au sein du Grand Paris. Son attractivité nouvelle redynamisera les territoires proches et rendra possible de nombreux projets en sa périphérie. Le Central Park du Grand Paris préfigure un nouveau modèle urbain à grande échelle où Ville et Nature cohabitent en harmonie.

Habiter la nature

La démarche du projet réconcilie la densité urbaine et le développement d’une nature en ville : agriculture urbaine, biodiversité entre et sur les bâtiments, renforcement de l’espace public naturel...

Au cœur de l’opération, le projet intègre une réserve naturelle qui renforce l'habitat des espèces présentes. Autour de ces zones protégées, le parc de promenade, qui conserve son aspect original, relie maintenant des parcs à usages, de jeux, de détente, de restauration, de potagers et vergers, ... ces lieux rapprochant les habitants de la nature permettent une agriculture urbaine et favorisent de nouveaux usages créateurs de lien social. Les franges du parc sont aménagées avec des îlots où la nature s'entremêle avec les bâtiments.

Cette approche ré-invente un partage du territoire entre l’Homme et la Nature. Une gradation permet la coexistence des besoins de chacun tout en rendant possible leur interaction. Il ne s’agit plus de considérer l’homme comme portant atteinte à la biodiversité mais comme cohabitant avec cette dernière.

La cohabitation entre la nature et les habitants – Source : CDU -Castro Denissof & associés- LesEnR

La cohabitation entre la nature et les habitants – Source : CDU -Castro Denissof & associés- LesEnR

Un engagement pour la biodiversité

Le Parc est aujourd’hui classé «Natura 2000» pour la protection des espèces qui le fréquentent. L’analyse des habitats existants a permis, par la conception de franges urbaines dans le parc, de relever un défi sans précédent : ne pas perturber les populations présentes et leur offrir, au contraire, une protection renforcée et un territoire plus vaste.

Le réseau écologique du Central Park du Grand Paris – Source : CDU -Castro Denissof & associés- LesEnR

Le réseau écologique du Central Park du Grand Paris – Source : CDU -Castro Denissof & associés- LesEnR

En effet, le parc joue un rôle de « réservoir » pour la conservation des populations et leur dispersion vers les autres habitats du grand territoire. Le projet Central Park du Grand Paris, vu dans sa globalité,  améliore l’état général du réseau écologique dans lequel il s’inscrit en:

  • créant de nombreux habitats sur 140 hectares situés au nord du site, reliant le grand espace naturel avec le parc.En créant ces nouveaux habitats protégés et complémentaires à ceux existants, le projet supprime les ruptures et intégre une mosaïque de zones refuges.
  • rendant possible le travail fin de «¬pas japonais¬» sur les liaisons de biodiversité imaginées par le Schéma régional de cohérence écologique (SRCE). En effet, la ponctuation d’espaces relais ou d’ilots refuges sous formes de tâches de verdure, de milieux humides et de petites zones boisées permettent la dispersion des espèces sur le territoire.
  • diffusant la biodiversité vers les différentes villes entourant le parc et l’arrivée d’espèces sera possible grâce à l’étirement du parc dans la ville sous forme de corridors linéaires.

Par cette vision d'une biodiversité à grande échelle, loin de la "mise sous cloche" auquel de nombreux quartiers sont contraints , le projet renforce la circulation des espèces sur tout le territoire.

Un laboratoire de la ville durable

Cette nouvelle approche de la nature en ville, nous permet d’imaginer de nouveaux modes de vie.

La taille du projet, permet la réalisation d’innovations environnementales jusqu’alors impossibles. Par la création de ce grand cœur urbain, nous proposons une "écologie circulaire" qui réduit l’empreinte de l’homme sur la nature A la logique de biodiversité positive ne pouvait répondre qu'une approche écosystémique rendant "possible ce qui est souhaitable" : la création d’un Territoire à ressources positives (TEREP) avec le recyclage des déchets, la production et le stockage d’énergies renouvelables et le recyclage de l'eau. Le projet généralise les concepts du scénario Negawatt à l'ensemble des ressources : sobriété - efficacité - renouvelable!

Un projet qui rend possible la ville durable – Source : CDU -Castro Denissof & associés- LesEnR

Un projet qui rend possible la ville durable – Source : CDU -Castro Denissof & associés- LesEnR

A titre d'exemple, les besoins énergétiques sont réduits au minimum et la mutualisation énergétique entre les différentes fonctions du quartier (bureaux, activités et logements) permet un échange entre les besoins de chaud et de froid des bâtiments réduisant encore la demande énergétique. Ces faibles besoins sont alors couverts par des énergies renouvelables locales, tels les dispositifs solaires, la cogénération, le recours à la géothermie profonde sur Dogger et la production de biogaz issus de la méthanisation des déchets. L'ampleur du projet rend possible des méthodes innovantes de stockage comme la méthanation mettant fin aux problématiques d'intermittences de production.

Un Territoire à énergie positive – Source : CDU -Castro Denissof & associés- LesEnR

Un Territoire à énergie positive – Source : CDU -Castro Denissof & associés- LesEnR

Au delà du TEREP, ce projet est le futur laboratoire du Grand Paris et une invitation à penser la ville durable contemporaine. Il favorise :

  • l'émergence d'une nouvelle filière d’expertise d’avenir stimulant l'activité du bâtiment reposant sur le bois,
  • le développement de la ville des courtes distances grâce à des innovations au service des modes de déplacements doux,
  • la démocratisation de nouveaux services intégrés en faveur de l'habitant
  • ...

Un « Central Park » accessible à tous

Par son histoire et sa portée symbolique, le central park du Grand Paris s’inscrit dans la mixité sociale. Le projet, par son attractivité et sa rentabilité intrinsèque, rend possible une répartition homogène des typologies d’habitats (logements sociaux, intermédiaires, accession à la propriété ..) qui seront autant d’opportunités différentes offertes aux habitant(e)s de Seine Saint Denis et plus globalement du Grand Paris.

A 2 pas de la nature, ces habitants vivent dans un quartier également mixte par ses fonctions : logements, commerces, entreprises, équipements publics (écoles, collèges, ... et même un ministère témoin de la décentralisation du Grand Paris).

 

Un « Central Park » à la hauteur des enjeux du Grand Paris

L’échelle et la situation du projet du Central Park du Grand Paris nous donnent de grandes responsabilités  : réussir ce quartier en réinventant la relation entre la ville et la nature,  redynamiser le territoire et fédérer les projets alentours; concrétiser les orientations du SRCE à grande échelle, produire du logement mixte en quantité et en qualité ... insuffler la ville durable.

Retrouvez le Central Park du Grand Paris.

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Le Central Park du Grand Paris

Le projet de Central Park du Grand Paris s’implante sur la périphérie du parc Georges-Valbon à la frontière des départements du Val-d’Oise et de la Seine-Saint-Denis. Sur une surface de 110 hectares et localisé sur six communes (La Courneuve, Dugny, Stains, Saint-Denis, Le Bourget, Garges-lès-Gonesse), le projet propose la réalisation d’un programme mixte (logements, bureaux, équipements variés, activités, ministère) sur près de deux millions de mètres carrés.

Un projet qui s’inscrit dans un nouveau mode de développement urbain

Le projet vise avant tout à ouvrir le parc sur les villes alentours afin de leur redonner une façade sur le parc. La présence d’espaces verts au pied des logements, une accessibilité renforcée par de nouveaux transports depuis le cœur du Paris et un aéroport international rendent possible la création d’un nouveau pôle urbain du Grand Paris.
En effet, il permet d’imaginer un nouveau mode de développement urbain, non concentrique et qui densifie le territoire pour lutter contre l’étalement urbain. Il réduira la pression foncière à l’échelle du Grand Paris grâce à la création d’une surface équivalent à 24 000 logements, pour atteindre l’objectif régional de création de 70 000 logements par an.

Le projet du Central Park du Grand Paris – Source : CDU -Castro Denissof & associés- LesEnRLe projet du Central Park du Grand Paris – Source : CDU -Castro Denissof & associés- LesEnR

A long terme, le projet permettra de participer à la revitalisation du territoire en offrant une nouvelle qualité de vie à ses habitants. En créant une centralité valorisante et fédératrice, il permettra la concrétisation d’une cinquantaine de projets programmés sur le territoire, sur plus de 6.5 millions de mètres carrés et soutiendra la création de 100 000 à 150 000 emplois durables.

Le projet du Central Park du Grand Paris, un effet « domino » sur les projets du territoire – Source : CDU -Castro Denissof & associés- LesEnR

Le projet du Central Park du Grand Paris, un effet « domino » sur les projets du territoire – Source : CDU -Castro Denissof & associés- LesEnR

La mutation d’une « zone parc » vers un parc habité

Il s’agit de donner aux habitants un accès à la nature en mettant en œuvre une nouvelle approche de la biodiversité urbaine, de donner à cette biodiversité le rôle de couture urbaine entre milieux naturel et urbain, créatrice de lien physique et fonctionnel dans un territoire stigmatisé par le zonage urbain.

Le parc au quotidien - Source : CDU -Castro Denissof & associés- LesEnR

Le parc au quotidien - Source : CDU -Castro Denissof & associés- LesEnR

Ce lien prendra forme au sein des îlots où la nature est entremêlée avec les bâtiments. Le développement de parcs à usages, de jeux, de détente, de restauration, de potagers et vergers, permettant de développer l’agriculture urbaine et d’autres usages seront créateurs de lien social et rapprocheront les habitants de la nature. Ils feront la jonction avec le parc de promenade qui conservera son aspect d’aujourd’hui mais contiendra, en complément, une zone protégée dans sa partie Nord.
Une démarche ambitieuse de compensation est prévue dans le projet avec la création de nouveaux habitats sur 140 hectares situés au nord du site, reliant ce dernier au grand espace naturel. Un travail qualitatif de développement des continuités écologiques sous formes de corridors linéaires et de « pas japonais » est également mené, diffusant la biodiversité du parc au sein du réseau écologique du Grand Paris.

Télécharger le livre "Le Central Park du Grand Paris"

Retrouvez la Démarche de Développement Durable du projet du Central Park du Grand Paris.

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