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6000 logements sociaux E+C- : Deuxième appel à projets 2018

A l’occasion du Congrès de l’USH, le deuxième appel à projet E+C- pour les bailleurs sociaux a été lancé jeudi 11 octobre 2018.

Quel est l'objectif poursuivi?

Comme pour le premier appel à projet, le but poursuivi est de préparer la prochaine réglementaion environnementale des bâtiments neufs. Pour cela, l'Etat, l'USH et la Caisse des Dépôts accompagnent financièrement les projets pilotes au travers de cet appel à projet en fonction des premiers retours d'expérimentation du premier appel à projet.

L'objectif de cet appel à projet est d'accompagner 3900 logements porteurs de différentes ambitions:

Premier arrivé, premier servi !

Contrairement au premier appel à projet, celui ci fonctionne sur le modèle du guichet. Les candidatures sont analysée au fur et à mesure des dépôts, par ordre d’arrivée jusqu’à épuisement de l’enveloppe globale restante de 13 millions d’euros.

Même si le guichet restera ouvert jusqu’au 30 juin 2019, il y a fort à parier que les fonds seront épuisés avant cette date.

Quelles aides espérer ?

Les projets retenus se voient attribuer une aide par la Caisse des Dépôts et Consignations (par bonification de prêt sur fond d'épargne) en fonction de l'ambition visée :

Pour en savoir plus : http://www.batiment-energiecarbone.fr

 

 

 

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Un pas de plus pour laisser place aux mobilités douces à Paris

Alors que la pollution atmosphérique engendre encore la mort de milliers de personnes à Paris, une nouvelle mesure a été annoncé par l’adjoint en charge des transports à la ville de Paris pour améliorer la qualité de l’air, suite au succès de la 4ème édition de la journée sans voiture, ayant eu lieu le 16 septembre dernier.

Après la restriction de la circulation sur les Champs-Elysées tous les premiers dimanches du mois et les journées sans voiture, la circulation se verra réduite un dimanche par mois, à partir du 7 octobre 2018, dans les Ier, IIe, IIIe et Ive arrondissement de la capitale.

Cette nouvelle zone, de« Paris Respire Centre », sera réservée aux piétons, rollers, vélos, transports collectifs ou encore tout autre gyropode !

Les grands axes resteront toutes fois ouverts à la voiture, comme le boulevard Sébastopol et les quais hauts.

Cette zone, vient s’ajouter à une vingtaine d’autres déjà mises en place, où chaque dimanche, la voirie est rendue aux piétons.

Cette mesure, faisait partie des objectifs annoncés par Anne Hidalgo en 2014.

On se donne donc rendez-vous, le 7 octobre puis tous les premiers dimanches du mois dans les rues parisiennes, pour profiter d’un espace public sans voiture et surtout, pour respirer un air un peu plus sain !

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Un plan vélo à petites roues

Vendredi dernier, 14 septembre 2018, sous le soleil d’Angers, très propice à sortir son vélo pour une balade au soleil, le premier ministre Edouard Philippe a dévoilé le plan vélo national.
Accompagné par son nouveau ministre de la Transition écologique et solidaire, François de Rugy, et d’Elisabeth Born ministre chargée des Transports, il a ainsi présenté un plan ayant pour objectif « de tripler la part du vélo dans nos déplacements quotidiens ».

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Nouveau Projet Régional de Santé d’Ile-de-France : comment prendre en compte la santé dans la construction de la ville durable ?

En août 2018, l’Agence Régionale de Santé Île-de-France (ARS IDF) a adopté son Projet Régional de Santé 2018-2022. Issu d’un long processus de co-construction, ce 2eme Projet Régional de Santé (PRS) définit les priorités de santé ainsi que l’évolution du système de santé régional au service de la santé de tous les Franciliens. 

Trois objectifs majeurs sont au cœur du PRS 2018-2022 :

  • Renforcer la prévention et la promotion de la santé pour préserver le capital "santé et bien-être" pour éviter d’avoir à soigner ;
  • Réduire les inégalités sociales et territoriales de santé dans une région marquée par de forts contrastes en la matière ;
  • Adapter les actions et les politiques aux spécificités locales, en cherchant notamment une meilleure coordination des acteurs.

Pour atteindre ces objectifs, l’ARS IDF a structuré son PRS autour de cinq axes de transformation du système de santé :

  • Promouvoir et améliorer l’organisation en parcours des prises en charge en santé sur les territoires ;
  • Définir une "réponse aux besoins" mieux ciblée, plus pertinente et efficiente ;
  • Bâtir un accès égal et précoce à l’innovation en santé et aux produits de la recherche ;
  • Permettre d’agir sur sa santé et de contribuer à la politique de santé ;
  • Inscrire la santé dans toutes les politiques.

Quelle prise en compte de la santé dans les projets d’aménagement et les politiques territoriales ?

L’axe 5 du PRS se fixe pour objectifs de :

  • Créer les conditions d’habitat, de logement et d’hébergement favorables à la santé des publics les plus fragiles ;
  • Généraliser les démarches d’intégration de la santé dans l’urbanisme et l’aménagement dans le contexte du Grand Paris ;
  • Renforcer la prise en compte des enjeux de santé dans la politique de la Ville ;
  • Créer les conditions favorables à la pratique d’activités physiques et faciliter l’accès à une alimentation saine et suffisante.

Ces champs d’actions font directement appel à la notion d’urbanisme favorable à la santé et aux démarches de développement durable à l’échelle du bâtiment, du quartier ou du territoire. Le PRS met ainsi en évidence les efforts à produire à toutes les échelles pour que la santé devienne une vraie clé d’entrée de la construction et l’aménagement.

Des collectivités déjà engagées en faveur de la santé

Certaines collectivités œuvrent déjà pour mieux prendre en compte la santé dans leurs projets de territoire ou d’aménagement. Quelques exemples non exhaustifs…

  • La ville de Pierrefitte-sur-Seine mène actuellement une démarche d’Urbanisme Favorable à la Santé (UFS) sur le quartier des Fauvettes-Joncherolles-Vallès. La ville souhaite ainsi intégrer la santé dès la définition du projet urbain. Le nouveau quartier devra, à terme, contribuer à la bonne santé de ses occupants.
  • A Saint-Denis, la mairie a inauguré en mars 2018 son Conseil Local en Santé Environnementale (CLSE). L’objectif du CLSE est de trouver, avec les habitants, les moyens d’améliorer leur santé. Ce dispositif est une réponse collective et locale pour comprendre comment l’environnement impacte la santé.

Le Centre National de la Fonction Publique Territoriale organise ces 18 et 19 septembre Les rencontres territoriales de la santé à Nancy. Les collectivités territoriales débâteront du sujet suivant : « Environnements de vie et santé : quelles stratégies territoriales ? ».

Plus d'informations

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La lutte contre le changement climatique : modèle de croissance économique

Bien que la dynamique de la transition énergétique se soit enclenchée, les efforts accomplis à l’heure actuelle ne suffisent pas pour maintenir l’augmentation de la température moyenne mondiale en dessous de 2°C. Cet échec serait un désastre environnemental dont le coût économique serait énorme.

La Commission mondiale sur l'économie et le climat, fondée en 2013 et regroupant d’anciens chefs de gouvernement, des ministres des finances et des figures éminentes dans les domaines de l'économie et des affaires, vient de publier son rapport sur le modèle de croissance induit par la lutte contre le changement climatique.

D’après le rapport, la transformation de nos villes vers une économie bas carbone pourrait générer 26 000 milliards de dollars de gains économiques d’ici 2030. En développant les ambitions dans les principaux secteurs (énergie, villes, alimentation et utilisation des terres, eau et industrie), ce nouveau modèle de croissance pourrait :

  • Générer plus de 65 millions d'emplois à faible intensité carbone en 2030, soit l'équivalent de l'ensemble de la main-d’œuvre actuelle du Royaume-Uni et de l'Égypte.
  • Éviter chaque année plus de 700 000 décès prématurés causés par la pollution de l'air à l’horizon 2030.
  • Assurer, via une réforme des subventions et de la tarification du carbone, des recettes publiques supplémentaires estimées à 2800 milliards de dollars par an en 2030, soit l'équivalent du PIB actuel de l'Inde. Autant de fonds qui pourraient être utilisés pour investir dans les priorités nationales.

La Commission appelle donc les responsables politiques, les banques multilatérales et les entreprises privées à aligner leur stratégie avec l’impératif climatique. Elle définit également les actions à prioriser dans les prochaines années:

  • Accélérer les efforts sur la tarification du carbone et rendre obligatoire la publication des risques financiers liés au climat.
  • Accélérer l'investissement dans les infrastructures durables.
  • Mobiliser le secteur privé et libérer l'innovation.
  • Construire une approche axée sur les besoins des citoyens, qui partage équitablement les gains et assure une transition juste.
  • Ce nouveau modèle de croissance a besoin de financements, qui devront être mobilisés à grande échelle et de façon cohérente avec un développement durable dans tous les secteurs de l'économie.

"Nous sommes à un moment charnière décisif. Les responsables politiques devraient lever le pied du frein et donner un signal clair", déclare l'ancienne ministre des Finances du Nigeria Ngozi Okonjo-Iweala, co-présidente de la Commission mondiale sur l'économie et le climat, aux côtés du PDG d'Unilever Paul Polman et de l'ancien vice-président de la Banque mondiale Nicholas Stern.

Aujourd’hui, de plus en plus de quartiers urbains intègrent les enjeux de développement durable dès la phase programmation. Les scénarios qui tendent vers la neutralité carbone démontrent un fort potentiel de création d’emplois. L’intégration des énergies renouvelables, les projets Smart Grid et l’innovation sont porteurs de richesses à exploiter, sans oublier la place centrale de l’usager qui augmente son pouvoir d’achat grâce aux économies d’énergies.

Les conclusions du rapport sont disponibles en cliquant ici

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