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Construction Durable - La Semaine du Développement Durable devient Européenne

La traditionnelle Semaine du Développement Durable organisée par le Ministère de l'Ecologie, du Développement Durable et de l'Energie setransforme cette année en Semaine Européenne du Développement Durable.  A l'heure de l'écriture de cet article, ce sont près de 1698 manifestations qui sont organisées dans 19 pays pour célébrer cet évènement. Celui-ci débutera le 30 mai prochain et se clôturera le 5 juin avec la Journée Mondiale de l'Environnement.

Les objectifs de cette semaine sont de sensibiliser au maximum aux enjeux du développement durable, d'apporter des solutions concrètes pour agir et d'inciter à l'adoption de comportements responsable à travers des évènements de tous types : action pédagogique, conférence, concours, exposition, sortie, portes ouvertes, projection de film etc...

La thématique française de cette édition est « le changement climatique » déclarée « grande cause nationale » lors de la tenue de la COP21 en décembre à Paris. Cependant, au-delà de la thématique annuelle, cet appel à projets est ouvert à tous les champs du développement durable.

En région parisienne, 153 projets sont d'ores et déjà répertoriés, avec déjà quelques coups de cœur.

 Rénovation : Economies d'énergie, et si c'était vous ?
Une exposition nommée "Économies d'énergie, et si c'était vous ?" et organisée par la Préfecture des Hauts-de-Seine, DRIHL 92 et DRIEA 92, se tiendra du 1er au 5 juin 2015 à la préfecture des Hauts-de-Seine, et concernera particulièrement la rénovation énergétique des logements.
L'exposition permettra d'expliquer le contexte et les objectifs nationaux, puis elle détaillera les aides financières disponibles, et donnera quelques conseils techniques pratiques lorsque l'on envisage une rénovation.

Construction : A la découverte d'une maison innovante et intelligente

L' EPAMARNE vous propose quant à elle de découvrir, lors des 30 et 31 mai 2015 à Chanteloup-en-Brie, des maisons conçues pour répondre à une gestion optimale de consommation d'énergie : conception éco-responsable avec des matériaux naturels, isolation optimale et outils domotiques de dernière génération permettant une meilleure gestion de sa consommation énergétique.

L'architecture astucieuse permet l'évolution de la maison selon les besoins des familles, par l'ajout de modules en bois. Ce programme immobilier a été distingué par l'ADEME comme « bâtiment exceptionnel d'Ile-de-France » et a été certifié BEPOS / BEPAS.

Pour inscrire votre projet, ou pour voir les manifestations organisées près de chez vous : ICI
Et pour plus d'information sur les évènements organisés hors de nos frontières, le portail européen: European Sustainable Developmment Week

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Sortie des Millésimes 2015 des référentiels HQE

Certivéa a lancé en avril les Millésimes 2015 des référentiels de certifications NF HQE Bâtiments Tertiaires construction ou rénovation.

Cette mise à jour de référentiels permet notamment d’y intégrer les nombreux retours d'expériences et d’avoir ainsi une lecture simplifiée des exigences applicables.

 

 

A noter, désormais tous les labels de Haute Performance Énergétique (et notamment le label BEPOS Effinergie) peuvent être demandées pour tous types de bâtiments soumis à la RT.

 

Pour en savoir plus : www.certivea.fr/actualites

 

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Le vélo revient en force!

Après une longue période où son utilisation demeurait anecdotique, le vélo revient sous les feux de la rampe en Ile-de-France et notamment à Paris. En effet, la capitale lance son Plan Vélo 2015-2020 afin de devenir la « capitale mondiale du vélo ». Toutefois il reste encore de nombreuses étapes à franchir pour que le vélo s’impose comme un moyen de transport incontournable.

La reconquête du vélo à Paris

Le vélo n’a pas toujours eu du succès à Paris, bien au contraire:

  • En 1976, le vélo ne représente que 0,2% du trafic parisien avec 18 900 déplacements quotidiens.
  • En 1991, la situation n’est guère meilleure avec 0,4% du trafic et 24 600 déplacements selon l’Enquête global transport 2010 réalisée par le STIF, l’Omnil et la DRIEA. A cette époque, le tout-voiture est dominant à Paris et les autres modes de transports sont oubliés, en particulier le vélo. Les derniers aménagements pour vélos disparaissent fin 1970 et les associations de cyclistes ne sont pas entendues.En 1990, il n’y a que 6km d’aménagements cyclables dans la capitale.

L’émergence en 1990 des zones 30 où la vitesse est plafonnée à 30km/h pour favoriser le partage de la voirie, l’aménagement de nombreuses pistes cyclables durant les deux mandats de Bertrand Delanoë et l’arrivée du Velib’ en 2007 font redécouvrir ce mode de transport.

Entre 2001 et 2010, les déplacements quotidiens en vélo à Paris sont ainsi passés de 83 800 à 242 200, ce qui représente 3% du trafic. Plus récemment, c’est l’indemnité kilométrique portée par l’ADEME et surtout le nouveau Plan Vélo 2015-2020 lancé par la mairie de Paris qui confirme ce changement de paradigme.

Ce plan prévoit un investissement de plus de 150 millions d’euros qui permettra de doubler la longueur des voies cyclables (de 700 km actuellement à 1 400 km) d’ici 2020. La mairie souhaite ainsi tripler les déplacements à vélo d’ici 2020, dont la part passera de 5% en 2015 à 15%. 10 000 places de stationnement supplémentaires sont également prévues. Ce plan se compose de 3 tracés : le réseau « express Vélo » (tracé rose), le réseau « cyclable structurant » (tracé vert épais) et le réseau « secondaire » (tracé vert fin). La mairie prévoit de transformer la plupart des rues à sens unique en zone 30 et d'y aménager des voies réservées aux vélos sur un total de 475 km. Seuls les plus grands axes en sens unique conserveront une limitation de la vitesse à 50 km/h.

Le vélo en Ile-de-France : 3 fois plus de déplacements en 10 ans

Ce plan vélo reflète bien l’évolution du vélo en Ile de France. La Région affiche actuellement près de 652 500 déplacements quotidiens à vélo soit 1,6% du trafic, contre 302 200 déplacements soit 0,9% du trafic en 2001. Après une forte baisse à partir de la fin des années 1970, le vélo connaît donc un regain dans les pratiques des habitants. Cette augmentation peut en partie s’expliquer par les investissements réalisés en faveur du vélo depuis 2005 par la Région qui a débloqué 220 millions d’euros en 10 ans. Ainsi, dans le cadre de son Plan pour la mobilité durable, la Région finance des zones 30, des franchissements, des pistes cyclables et des véloroutes. Elle soutient également des projets de lieux de réparation qui valorisent le recyclage.

L’augmentation du vélo en Ile-de-France reste toutefois circonscrit géographiquement et ne concerne pas tout le monde. L’enquête du transport en 2010 révèle ainsi que le vélo est surtout un mode de déplacement de proximité, avec une portée moyenne de 2 kilomètres. Ses usagers sont pour 60 % des hommes qui l’utilisent pour leurs déplacements liés au travail (38 % des déplacements à vélo sont liés au travail). Les étudiants et élèves du primaire ou du secondaire réalisent quant à eux 21 % des déplacements à vélo.

LesEnR considère cette caractéristique comme un élément fondamental dans l’analyse des mobilités d’un nouveau quartier avec la valorisation de l’utilisation des modes actifs comme le vélo et la marche à pieds afin d’aboutir à une « ville des petits pas » où les mobilités douces et le transport collectif sont privilégiés pour réduire la dépendance à l’automobile.

Un changement de culture ?

En dehors des aménagements de voirie et de la réglementation, d’autres facteurs peuvent expliquer en partie le regain d’intérêt que connaît le vélo comme la prise de conscience écologique, l’appropriation du vélo par les cadres et les études concernant les effets positifs sur la santé qu’il entraîne.

Cependant, l’usage de la voiture reste encore majoritairement dominant et il reste du chemin à parcourir pour que le vélo soit pris en compte dans les pratiques et les aménagements. L’accès aux gares est un point stratégique, notamment avec le futur Grand Paris Express. Or jusque-là, la politique de la Région Ile-de-France a été d’aller chercher les gens en bus ou de proposer des parkings sans que le vélo soit intégré. Le vélo reste encore un moyen de transport balbutiant malgré son potentiel. Il gagnerait à être mieux développé dans les Plans de Déplacements Urbains et les documents de planification.

L’installation de consignes à vélo sécurisées « Véligo » va dans ce sens et encourage les usagers à se déplacer en vélo. Financées par la Région, elles se trouvent actuellement dans une vingtaine de gares. Une idée possible serait donc de les généraliser aux nouvelles gares du Grand Paris.

Enfin, la légitimation du vélo passe aussi par la visibilité et la création de nouvelles conditions de circulation. Pour cela, les associations comme Vélorution qui organise des grands rassemblements où les cyclistes prennent possession de la chaussée pour changer le trafic pourraient être soutenues et généralisables à l’ensemble du territoire français.

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Vers un mix électrique 100% renouvelable en 2050 ?

Une production électrique 100% renouvelable possible ! Telle est l’affirmation de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME) dans son dernier rapport « Vers un mix électrique 100% renouvelable en 2050 ». Cette étude démontre que le coût de l’électricité issue à 100% des filières renouvelables serait du même ordre que celui de l’électricité à 40% renouvelable envisagé par la loi de transition énergétique 2030.

C’est la première fois qu’une agence pilotée par l’Etat constate que l’électricité renouvelable française ne se serait pas plus coûteuse que l’électricité nucléaire. L’étude, réalisée à l’horizon 2050, pourrait remettre en cause certains objectifs environnementaux dans un pays où le nucléaire répond à 75% des besoins en électricité.

Prévu pour être le point d'orgue du colloque organisé par l’ADEME, le 14 et 15 avril 2015 à Paris, la présentation du rapport a finalement été retirée de la programmation. La publication de ce rapport qui a nécessité 14 mois de travaux, a officiellement été jugée trop prématurée ; des vérifications supplémentaires ont été demandées pour « affiner les implications économiques et technologiques ».

Cependant, les calculs reposent sur des hypothèses, des méthodologies et des résultats aux plus proches de la réalité économique et sociétale.

Sur quoi se base cette étude ?

Potentiel d’EnR sur le parc français

L’analyse se porte sur les contraintes propres à chaque filière et à chaque région. Il est ainsi estimé une production maximale totale de 1268 TWh, soit le triple de la demande annuelle de 422 TWh. Les filières à un fort potentiel retenues sont le photovoltaïque en toiture et l’éolien terrestre.

Evolution économique

La projection des coûts est une des hypothèses structurante pour l’optimisation du parc ; une étude de marché est prise en compte dans l’évolution des technologies.

Incertitudes météorologiques

Les aléas météorologiques sont simulés à partir des données des années précédentes propres à chaque territoire, intégrant les périodes sans vents, les vagues de froid, les périodes sans soleil et les risques de sécheresse. Pour faciliter l’indépendance de la production aux phénomènes météorologiques, une mixité technologique des filières renouvelables est nécessaire.

Simulation en heure de pointe

Les scénarios les moins favorables sont anticipés en considérant les heures de pointes.

Possibilités de stockage

Le stockage de l’énergie est nécessaire à l’approvisionnement de l’électricité dans les cas les plus défavorables, comme une nuit d’hiver peu ventée en période de pointe. Trois types de stockage sont donc envisagés :

  • un stockage de court terme (6h de durée de décharge) grâce à des ACAES (Adiabatic Compressed Air Energy) ou des batteries,
  • un stockage infra-hebdomadaire (32h de durée de décharge) via des STEP (Station de Transfert d’Energie par Pompage),
  • un stockage inter-saisonnier réalisé par l’intermédiaire de filière « power to gas » (méthanation) ou « gas to power ». Cette solution emmagasine de l’électricité sous forme de méthane permettant ainsi de valoriser le réseau de gaz existant pour le déplacement de l’énergie.


Un bilan ambitieux mais imaginable

Avec cette étude, l'ADEME vient lever le principal frein pour une France 100% à énergies renouvelables!

La production d'un Mwh 100% renouvelable en 2050 est estimé à 119 €/MWh alors que le même Mwh produit sur la base d'un mix 40% renouvelable est estimé à 117 €/MWh.

L’étude présentée par l’ADEME insiste cependant sur ses projections « ambitieuses » qui nécessitent des acceptabilités sociales par les élus et les citoyens, ainsi qu’une maîtrise de la demande conséquente. Une vision durable des nouvelles architectures, des moyens de déplacements… doit alors être intégrée dans nos modes de vie.

La France est sur le point de s’engager sur une production mix d’électricité avec 40% de renouvelable et 50% de nucléaire à l’horizon 2050. Cette étude vient démontrer que le tout renouvelable est non seulement la solution la plus vertueuse mais surtout la plus économique! 

 

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La loi sur la biodiversité révolutionne la 5ième façade des zones commerciales

La loi sur la biodiversité impose la « révolution » des toitures commerciales en rendant obligatoire la végétalisation ou la productiond’énergies renouvelables sur la cinquième façade des nouvelles zones commerciales.

Le code de l'urbanisme modifié pour donner une fonction aux toitures commerciales

Un amendement de la loi sur la biodiversité pourrait avoir de fortes conséquences sur les zones commerciales si son esprit survit à la fois au passage au Sénat et à la rédaction des nécessaires décrets d’application.

Le code de l’urbanisme est ainsi modifié pour les projets soumis à autorisation d'exploitation commerciale puisque la construction de nouveaux bâtiments sera autorisée "uniquement s'ils intègrent sur tout ou partie de leurs toitures, et de façon non exclusive, soit des procédés de production d'énergies renouvelables, soit un système de végétalisation basé sur un mode cultural garantissant un haut degré d'efficacité thermique et d'isolation et favorisant la préservation et la reconquête de la biodiversité".

Les bénéfices d'une cinquième façade végétalisée

Si les bénéfices de la production d’énergies renouvelables sont connus, la toiture végétalisée n’est pas en reste puisqu’elle favorise :

  • La biodiversité (flore et faune) et permet de construire des « corridors » entre deux espaces de jardin,
  • La Nature en ville en offrant aux riverains une cinquième façade verdoyante,
  • La gestion des eaux de pluies par son effet retardateur de l'écoulement des pluies d'orage (rétention) et la diminution des volumes d'eau rejetées dans le réseau (évaporation)
  • La lutte contre l'effet " îlot de chaleur" par humidification de l'air ambiant,
  • L’accoustique tant par absorption du bruit extérieur (réverbération) que par l’isolement acoustique amélioré en intérieur (effet de masse)
  • L’air par absorption des poussières environnantes et fixation du CO2 par les végétaux

Par ailleurs, la végétalisation constitue une protection mécanique, thermique et UV qui permet d’accroître la pérennité du revêtement d'étanchéité et limite donc son renouvellement dans le temps.

Selon la nature et la quantité du substrat, ces avantages sont plus ou moins sensibles.

Il existe ainsi plusieurs types de végétalisation :

  • L’extensive (entre 4 et 12 cm de substrat) qui relève plus du tapis végétal (à base de sedum principalement) que du jardin. Le choix limité de végétaux est compensé par un faible poids (entre 60 à 180 kg/m²) et un faible entretien (1 ou 3 passages annuels). C’est la solution classique de réhabilitation des terrasses existantes car ne nécessitant en général pas de renforcement de la structure.
  • L’intensive (plus de 30 cm de substrat) qui reproduit sur le toit un jardin qui serait réalisé au sol. La palette végétale possible dépend de l’épaisseur de la terre qui conditionne à son tour la structure qui doit résister à un poids dépassant souvent les 600 kg/m². L’entretien du jardin est le même qu'au sol mais intègre en plus les contraintes particulières liées à l’emplacement (montage des matériels, évacuation des déchets….)
  • La semi-intensive (entre 12 et 30 cm de substrat) qui est une solution entre les deux et qui limite son poids par le remplacement de tout ou partie de la terre par du substrat allégé. Le choix des végétaux et la conception d’ensemble favorisent en général un entretien plus limité que dans la solution intensive. Le poids de l’ensemble varie de 150 à 350 kg/m².

 

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