Label National EcoQuartier : Le calendrier et la démarche de labellisation
- Création : 30 janvier 2014
- Écrit par Nadir
Pour rappel, au lancement du processus de labellisation, la collectivité doit signer, après délibération du Conseil Municipal, la « Charte EcoQuartier » qui
Le 14 février 2014 : C’est avant cette date que la collectivité porteuse de projet doit se porter candidate à la démarche. Pour cela, il suffit d'envoyer un mail aux référents EcoQuartier de la DRIEA IDF et de la DDT du département dans lequel se trouve le projet en signifiant : "La ville de XXX se porte candidate pour la session 2014 de la démarche nationale EcoQuartier suivant la charte signée le XX jointe en copie, pour la ZAC XX ...". Vous joignez en copie la délibération et la charte signées ainsi que les coordonnées de la chargée de mission DD qui suivra le projet.
Cela implique, pour candidater à cette session, que la charte du label soit signée par la collectivité avant le 14 février.
Du 14 février au 1er mars 2014 : Un identifiant et un login seront remis au porteur du projet pour accéder à la plateforme internet LOAD. C'est là qu'il faudra télécharger l'ensemble des documents réalisés en plus des parties A, B et C du label :
- La partie A, qui comprend un questionnaire à remplir sur le territoire et le projet (contexte, données générales,…),
- La partie B, qui prend la forme d’une note de présentation du projet de deux pages maximum ainsi qu’une note d’une page qui raconte une journée classique d’un habitant de l’EcoQuartier,
- La partie C, qui est une réponse aux 20 engagements de la Charte, déclinée selon les 4 dimensions suivantes :
- Plan masse du projet
- Documents illustrés, photo montage,…
- Tous les documents qui permettent d'illustrer le projet, de valoriser la démarche de développement durable sur tous les thèmes (biodiversité, mobilité, gestion de l'eau,...).
Du 16 mai au 31 aout 2014 : Le dossier est analysé par une triple expertise : l'Etat, la DDT et une institution encore non définie type ADEME, CAUE, ANRU,... L'un de ces experts se rendra sur la commune pour voir le site, échanger sur le projet,...
Septembre : Un rapport d’évaluation final est remis à l'instance régionale qui effectue un premier filtre des projets.
Octobre : Le ministère établis la liste définitive des projets admis à la démarche.
C’est à partir de ce moment que la collectivité entre officiellement dans la démarche et peut communiquer et utiliser le logo du label EcoQuartier.
Un audit de suivi est ensuite réalisé annuellement pour veiller au respect des objectifs de développement durable dans le projet.
Les sessions suivantes devraient se dérouler selon le même phasage.
Trame verte et bleue : Le document-cadre national prévu par la Loi Grenelle 2 vient d’être adopté
- Création : 23 janvier 2014
- Écrit par Laetitia
Le document-cadre adopté contient deux parties :
- La première est relative aux choix stratégiques et précise les définitions, les objectifs et les grandes lignes directrices pour la mise en œuvre de la trame verte et bleue ;
- La seconde constitue le guide méthodologique précisant les enjeux nationaux et transfrontaliers pour la cohérence écologique de la trame verte et bleue à l'échelle nationale, les éléments méthodologiques propres à assurer la cohérence des schémas régionaux en termes d'objectifs et de contenu, et un volet relatif à l'élaboration des schémas régionaux dans les départements d'outre-mer.

Décret n° 2014-45 du 20 janvier 2014 portant adoption des orientations nationales pour la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques
Document-cadre "Orientations nationales pour la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques"
Enfin un label biodiversité à l’échelle urbaine
- Création : 20 janvier 2014
- Écrit par Nadir

Le label Biodiversity TM, qui a reçu le soutien du Muséum National d’Histoire Naturelle, de Natureparif (Agence régionale pour la nature et la biodiversité en Ile-de-France), de l’association HQE et de l’association Orée, permet ainsi de valoriser et de mesurer la performance des projets en matière de biodiversité. Un référentiel technique élaboré autour de 4 axes permet de garantir le respect du label :
- Engagement : effectuer une analyse de site et des enjeux du site en termes de biodiversité
- Projet : réaliser un projet qui respectent ou valorisent les continuités écologiques
- Potentiel écologique du site : évaluation par un écologue des facteurs scientifiques qui feront la valeur écologique du projet
- Services rendus et aménités : bénéfices tirés de cette nature par les usagers (cadre de vie, qualité de l’air, usages,…)
Cependant, l’application de ce label ne saurait garantir à lui seul la qualité environnementale d’un projet, principalement du fait qu’il ne traite que d’une thématique, mais sa réflexion constitue une étape nécessaire à la réduction de l'impact de nos constructions sur les éco-systèmes et à l’approfondissement de la prise en compte de la nature dans les projets de constructions.
L'idéal serait peut-être, d’y avoir recours si des enjeux forts en matière de biodiversité sont identifiés, mais en l’associant à une démarche de développement durable plus générale. Sans viser la certification, le référentiel peut également constituer un outil d’aide à la prise en compte de la biodiversité dans les projets.
A quand une indemnité kilométrique vélo ?
- Création : 16 janvier 2014
- Écrit par Eléonore
Cette indemnité, de l’ordre de 0,20 € par kilomètre, permettrait de développer l’usage du vélo actuellement utilisé que dans 2% environ des déplacements domicile-travail (pour un trajet moyen de 3,4 km) selon une enquête menée en 2007-2008 par l’Insee. A titre de comparaison, dans certaines villes néerlandaises ou à Copenhague, la bicyclette peut représenter jusqu’à 30% des déplacements.
Réparer une injustice
Comme le rappelle ce rapport piloté par le «Monsieur vélo» du gouvernement, Dominique Lebrun, en France des dispositifs de soutien financier existent

Une mesure sociale
Le rapport précise en effet que «contrairement à certaines idées reçues (...), l’usage du vélo pour aller travailler n’est pas une pratique de riches». Une indemnité pourrait ainsi contribuer au financement des indispensables équipements pour rouler par tous les temps et constituer une «forme d’assurance» contre le vol (400.000 vélos volés par an en France).
Bénéfique pour la santé
Et oui pratiquer une activité quotidienne est bénéfique pour la santé ! Le rapport de la CIDUV chiffre même les gains économiques à travers des «dépenses de santé évitées» à 570 M€, sans parler d’une meilleure productivité au travail du salarié.
Décongestionner les transports en commun
Le vélo ne peut être restreint à un mode de transport alternatif à la voiture. La décongestion des transports en commun aux heures de pointe en ville est également une problématique à laquelle le vélo pourrait répondre du moins en partie.
Bilan en coût global ?
On pourrait ensuite se demander si les avantages procurés par une indemnité kilométrique vélo sont suffisants pour justifier de mobiliser des fonds publics, dont une partie pour des salariés qui de toute façon utilisent déjà le vélo ?
La réponse du rapport est « oui ». En effet le coût de la mesure s’élèverait à 170 M€ contre les 570 M€ de dépenses de santé évitées (dans l’hypothèse de l’instauration d’une indemnité obligatoire de 0,25 € par kilomètre, qui permettrait une hausse de 50% des trajets domicile-travail en vélo).
Déjà vu…
Pour rappel, le 1er « plan national vélo », visant à faire passer la part du vélo dans les déplacements de 3 à 10% d'ici à 2020, date de janvier 2012 : il a mis en place le panneau "tourne à droite" qui autorise les cyclistes à tourner à droite au feu rouge sans marquer l'arrêt et reporté à des débats ultérieurs l’idée d’une indemnité kilométrique vélo.
En octobre 2013, un amendement dans le projet de budget de la Sécurité sociale prévoyait la création d'une "indemnité kilométrique vélo" (0,20 €/km) que l'employeur pourrait verser à ses salariés comme participation aux frais de déplacement domicile/travail. Une telle indemnité, facultative, aurait bénéficiée d'une réduction de cotisations sociales pour inciter les entreprises à la mettre en place. Cet amendement a été retoqué, les arguments ayant pesés contre lui : « une charge supplémentaire pour l'employeur », « une perte de recettes supplémentaire pour la Sécurité sociale ». Cependant ces mesures pourraient être débattues à nouveau dans une "loi de santé publique", en 2014, le patronat plaidant pour dispositif purement « facultatif ».
LesEnR s'implante en région et ouvre une agence en Rhône-Alpes
- Création : 7 janvier 2014
- Écrit par Jean-François
Paris, le 6 janvier 2014 – LesEnR, fidèle à ses valeurs de Développement Durable, conjugue croissance et développement régional en ouvrant une agence à Lyon.
Spécialisée dans la construction durable, le conseil en énergie, l’urbanisme durable et l'accompagnement des territoires, LesEnR souhaite reproduire, dans son agence rhônalpine, la croissance du bureau parisien (50% par an depuis 2006), participer ainsi au développement de l’emploi local et contribuer au développement de la ville durable en Rhône Alpes.
Depuis sa création en 2006 à Malakoff(92), LesEnR s’inscrit dans une démarche régionale en Île de France, et décline les marchés publics ou les sollicitations privées pour lesquels une activité locale pourrait être remise en cause par sa présence. LesEnR ne répondait par exemple pas à des marchés hors Île de France pour ne pas pénaliser des acteurs locaux plus proches des sites d’intervention.
Face à la multiplication des sollicitations de nos partenaires (urbanistes, programmistes, architectes …), de clients hors Île de France sur leurs opérations, mais aussi pour répondre aux aspirations de certains collaborateurs, LesEnR a choisi de s’implanter à Lyon pour apporter localement notre expertise tout en participant au développement de l’emploi régional.
La région Rhône-Alpes représente plus de 10% de l'activité économique française et est classée parmi les 20 régions les plus importantes économiquement en Europe notamment grâce à ses industries, ses pôles de compétitivité et son offre touristique. Son dynamisme se traduit également par des grands projets de territoire et d’aménagement parmi les plus en pointe des enjeux environnementaux comme l'aménagement de la presqu'île scientifique de Grenoble, Le Grand Projet Urbain de Saint Etienne, la ZAC Confluence à Lyon, le réaménagement de Lyon Part Dieu 2020,… La création de l’agence rhônalpine de la société LesEnR s’inscrit dans la volonté de contribuer ainsi au développement de la deuxième région française.
Nicolas CORTESI, après un parcours dans le secteur de l’industrie informatique et du BTP en tant qu’ingénieur Qualité, chef de projets internationaux et consultant à Grenoble, il a ensuite occupé à Lyon le poste de Responsable Développement Durable et Métiers à la Fédération Française (FFB) du Bâtiment Rhône-Alpes.
Son expérience et sa très bonne connaissance du secteur de la Construction Durable en Rhône-Alpes sont autant d’atouts qu’il met aujourd’hui au service du développement et de l’encadrement de l’agence LesEnR Rhône-Alpes.
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