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CoachCopro® dope la rénovation énergétique des copropriétés

CoachCopro® est une plateforme web, gratuite et indépendante, dédiée aux copropriétaires pour les aider dans leurs travaux d’économies d’énergie. Son objectif ? Simplifier la rénovation énergétique des immeubles, par un accompagnement personnalisé, à travers les trois grandes étapes du projet : préparation, audit et travaux.

Une fois leur compte ouvert, les copropriétés accèdent gratuitement à de nombreux services : bibliothèque d’informations (proposant des documents appropriés à chaque étape du projet), outils de suivi des consommations, suggestions d’aides financières adaptées, etc.

Un espace privé permet à chaque copropriété de centraliser en toute sécurité l’ensemble des informations et de les partager. Pour suivre en commun l’évolution du projet de rénovation.

La plateforme CoachCopro® est conçue par l’Agence Parisienne du Climat en partenariat avec la Ville de Paris, l’ADEME Île-de-France, Nexity et Ericsson.

Elle a vocation à être déployée sur d’autres territoires. En région parisienne, deux agences locales de l’énergie, MVE (Est parisien) et GPSO Énergie (Grand Paris Seine Ouest) assurent également la mise en place de la plateforme sur leur territoire.

Le CoachCopro® a été officiellement lancé le 15 octobre 2013. 188 copropriétés Parisiennes se sont déjà enregistrées, sur la plateforme depuis cette date.

Découvrez le CoachCopro® : http://paris.coachcopro.com/

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OSER : 9,5 millions d'euros de capitaux pour développer les EnR en Rhône-Alpes

 

Faire avancer plus vite, voire sortir de l'ornière, des projets locaux et citoyens de fermes éoliennes, unités de méthanisation, installations micro hydrauliques, etc. : c’est l’objectif assumé par « Oser», le fonds de capital risque que la région Rhône-Alpes vient de dédier aux énergies renouvelables.

Ce fonds s'appuie sur un financement public-privé : La Région apporte 5 des 9,5 millions d'euros de capitaux et s’est associé avec la Caisse des Dépôts, la Caisse d'Epargne Rhône-Alpes, le Crédit Agricole Sud Rhône-Alpes, la Banque Populaire des Alpes, deux investisseurs spécialisés (la NEF et Energie Partagée Investissement) ainsi que deux producteurs d'énergies vertes (la Compagnie nationale du Rhône et GEG Energies Nouvelles, à Grenoble).

Les fonds seront mobilisables à partir du premier janvier 2014. Les premières interventions sont programmées pour le printemps et permettront de concrétiser dix à quinze opérations sous deux à trois ans en misant de l'ordre de 0,5 à 1 million d'euros par dossier. Selon la taille des opérations, la participation d’OSER, toujours minoritaire, variera, de 10, 15 ou 20 % mais la vocation est de dégager des résultats à moyen terme.

Oser fédère ainsi toute une panoplie d'acteurs qui rendent faisable ce qui est souhaitable : détecter, faire émerger et aider à la structuration et au montage d'opérations dans le domaine des énergies renouvelables.

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Nouveau seuil pour les études de faisabilités en énergies du bâtiment

La France vient de se mettre en conformité avec les directives européennes sur la performance énergétique des bâtiments en abaissant à 50 m² (au lieu de 1 000 m²) le seuil à partir duquel une étude de faisabilité technique et économique des approvisionnements en énergie des bâtiments nouveaux doit être réalisée. Le décret et l’arrêté du 30 octobre 2013 rendent ainsi cette obligation applicable à partir du 1er janvier 2014.

Depuis le 1er janvier 2008, les maîtrises d’ouvrage devaient en effet, avant le dépôt de permis de construire (pour une construction ou une rénovation de plus de 1000m²) effectuer une étude concernant les différentes possibilités s’offrant à elles pour l’approvisionnement de leurs futurs bâtiments en énergie (chauffage, eau chaude sanitaire, électricité).

Cette étude a pour but de comparer le choix énergétique initial pris par la maîtrise d’ouvrage avec d’autres solutions potentiellement plus performantes énergétiquement et/ou plus respectueuses de l’environnement.

L’étude de faisabilité pour les bâtiments neufs dont la surface de plancher est comprise entre 50 et 1 000 m² est allégée par rapport à celle imposée pour les autres puisque le maître d’ouvrage est tenu de faire comparer le système pressenti dans son projet à au moins quatre variantes parmi la liste prédéfinie (et non à toutes).

Retrouver le décret du 30/10/13

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Victoire du béton contre le décret bois : un pas de plus vers l’annulation

Le 24 mai dernier, le Conseil constitutionnel a déclaré inconstitutionnelle la disposition de l'article L. 224-1 du code de l'environnement prévoyant qu'un décret "fixe les conditions dans lesquelles certaines constructions nouvelles doivent comporter une quantité minimale de matériaux en bois", supprimant ainsi la base légale sur laquelle s’appuyait le décret du 15 mars 2010.

Une bataille constitutionnelle démarrée en mars dernier

En mars dernier, le Syndicat français de l'industrie cimentière (Sfic) et la Fédération de l'industrie du béton (FIB) ont porté devant le conseil d’état une question de constitutionnalité sur une disposition de l'article L. 224-1 du code de l'environnement. Celle-ci prévoit qu'un décret en Conseil d'Etat fixe les conditions dans lesquelles certaines constructions nouvelles doivent comporter une quantité minimale de matériaux en bois. Le conseil d’Etat a transmis le 18 mars 2013 au Conseil constitutionnel une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) sur ce sujet.
 
Le recours du Sfic et de la FIB reposait sur deux points :
  • Une méconnaissance de l'article 7 de la Charte de l'environnement relatif au droit de participation du public à l'élaboration des décisions publiques ayant une incidence sur l'environnement
  • Une méconnaissance de la liberté d’entreprendre garantie par la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789.

La décision des sages : pas de méconnaissance de la charte de l’environnement, mais une violation de la liberté d’entreprendre
 
Les sages n’ont pas retenu le premier grief : le législateur n'était pas tenu de soumettre l’intervention du gouvernement au principe de participation du public, s’agissant de la fixation de normes techniques « susceptibles de n'avoir qu'une incidence indirecte sur l'environnement ». En revanche, Le Conseil constitutionnel donne raison au Sdic et à la FIB sur le second point. Il estime en effet que l’article du Code de l’environnement visé porte à la liberté d’entreprendre, garantie par la Constitution, « une atteinte qui n’est pas justifiée par un motif d’intérêt général en lien direct avec l’objectif poursuivi ».
 
Un décret bois sans base légale

L’article L. 224-1, V, du Code de l’environnement est ainsi déclaré inconstitutionnel et sera abrogé à compter de la publication de la décision.
Le Conseil d’état doit maintenant statuer formellement sur la demande d'annulation du décret du 15 mars 2010, qui n’a dorénavant plus aucune base légale…

Retrouvez ici :
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Opération « Zéro rejet » pour les déchets de peinture : lancement d’une subvention pour des stations de nettoyage écologiques

La Capeb, l'Union FFB d'Ile-de-France et l'Agence de l'eau Seine-Normandie se mobilisent contre la pollution de l’eau et lancent l’opération « Zéro Rejet ». Ils proposent ainsi une aide financière de 45% à 60% aux peintres d’Ile de France pour l'acquisition d'une station de nettoyage écologique des pinceaux et pour la gestion de leurs déchets.

Les déchets dangereux issus du rinçage des pinceaux : un problème écologique de taille
Chaque année, environ 45 millions de litres d'eau sont utilisés en Ile-de-France pour le nettoyage des rouleaux et pinceaux (source : Capeb). Or ces eaux, chargées en déchets dangereux (50 à 60g pour un rouleau de peinture), sont généralement rejetées dans le réseau d’assainissement, posant un problème fort en terme de pollution. Ceci malgré une réglementation en vigueur sur la gestion des déchets dangereux qui impose à chaque artisan et entreprise de peinture de gérer la collecte et le traitement de ses déchets dans des filières spécialisées. Forte de ce constat la Capeb (Confédération de l’Artisanat et de Petites Entreprises du Bâtiment), l'Union des fédérations du bâtiment d'Ile-de-France et l'Agence de l'eau Seine-Normandie ont décidé de lancer un dispositif financier généralisé à toute l’Ile de France, après une première opération pilote menée avec succès de 2009 à 2012. L’opération « Zéro rejet » est ainsi lancée.

 
Deux aides financières : une pour l’achat d’une station de nettoyage écologique, une pour le traitement des déchets dangereux
Afin de lutter contre les problèmes de pollution et aider les entreprises dans la prise en charge des déchets dangereux produits, le dispositif prévoit donc deux volets :
  • Une première aide financière est accordée aux entreprises de peintures pour l’acquisition de stations de lavage écologiques. Cette aide financière consiste en une subvention de 60% du prix d’achat pour les entreprises de moins de 50 salariés, et de 45% du prix d’achat pour les entreprises de plus de 50 salariés.
  • Une seconde aide financière de 60% du coût de collecte et de traitement des déchets auprès d'un centre agréé est accordée aux entreprises de moins de 50 salariés durant trois ans.
Cette opération est menée jusqu’au 31 décembre 2015.

Une station de nettoyage écologique, qu’est-ce que c’est ?
La subvention à l’achat est accordée pour une sélection de stations de nettoyages agréées par l’Agence de l’Eau Seine Normandie. Ces stations de nettoyage fonctionnent sur un principe similaire de circuit fermé, sans aucun rejet dans le réseau :
  • Un nettoyage automatique ou manuel (selon les modèles) d’un ou plusieurs manchons
  • Une décantation des eaux de lavage à l’intérieur de la station
  • Les eaux de lavage ainsi filtrées sont alors récupérées pour le prochain cycle de lavage
  • Les boues de filtration contenant les déchets dangereux sont stockées à part. Ces boues doivent être traitées par un organisme de collecte et traitement spécifique pour les déchets dangereux ou amenées en déchetterie.
Certaines de ces stations gèrent les peintures acryliques, aqueuses ou les deux à la fois. Leur prix varie notamment selon le type de peinture géré, le nombre de manchons nettoyés simultanément et l’automatisation ou non du nettoyage. Il faut ainsi compter entre 700€ et 7 000€ HT pour l’achat d’une telle machine (avant déduction de la subvention). Certaines stations sont fixes, d’autres transportables facilement sur les chantiers.
 
Liste des stations subventionnées par l’Agence de l’Eau
Pour aller plus loin
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