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Eco prêt collectif : La région Île de France s’engage

A l’origine de près de 60% des consommations énergétiques et de près dela moitié des émissions de gaz à effets de serre, le secteur du bâtiment représente un enjeu économique, environnemental et social certain.

Ainsi, la Région Île de France nommée chef de file de la transition énergétique, va mettre en place un nouveau « éco-prêt » collectif. Cette aide, destinée aux copropriétés, sera le fruit d’un appel à manifestation d'intérêt (AMI), incitant les établissements bancaires à proposer des prêts à des taux faibles.

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Preuve de son implication, la région compte bonifier ces prêts à hauteur de 5 millions d’euros. En tout, ce n’est pas moins de 35 millions d'euros qui seront attribués aux travaux de rénovation énergétique, soit l'équivalent de 2.000 logements en rénovation Bâtiment Basse Consommation (BBC).

En parallèle, pour simplifier les démarches et créer une vraie cohésion, un protocole entre Etat-Ademe-Région à été acté. Cet accord triparti, est une première en France. Il a pour but d’accélérer la mise en œuvre du guichet unique pour la rénovation énergétique.

Pour Corinne Rufet, vice-présidente du conseil régional en charge de l'agriculture, de l'environnement et de l'énergie, "l'éco-prêt collectif et le guichet unique permettront encore de faciliter les rénovations thermiques des logements des Franciliens, rénovations qui créent un emploi durable et non délocalisable en Ile-de-France".

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GEODEEP - Le cluster dédié à la promotion de l'exploitation géothermique

Geodeep est un regroupement d’entreprise qui souhaite promouvoir le savoir faire Français outre frontière en matière d’exploitation d’aquifère géothermique.

GEODEEP

Ce cluster compte aujourd’hui douze entreprises françaises de l'industrie énergétique. Au rang des membres fondateurs, on retrouve Alstom, GDF Suez, Clemessy, Fonroche ou bien Cryostar associés à des partenaires comme le Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM) ou le Syndicat des Energies Renouvelables (SER). GEODEEP rassemble ainsi des compétences complémentaires sur l’ensemble de la chaîne de valeur géothermique nécessaire au développement de projets complets en France et à l’export. Ainsi, parmi les domaines de compétence on retrouve : l’exploration du sous-sol, forages, centrales, exploitation de réseaux de chaleur et d’électricité, distribution, formation, maintenance et suivi technologique.

Au-delà de la proposition d’un package technique complet, le cluster Geodeep a une originalité, il veut associer l’outil de promotion industriel à "un fond de garantie du risque géologique public-privé d’un montant de 100 millions d’euros".

En effet, malgré les nombreux outils de sondage, un potentiel géothermique est réellement garanti une fois le forage réalisé. Ainsi, ce fond prévoirait le remboursement à hauteur de 60 %, les investissements malchanceux (qui peuvent atteindre plusieurs millions). Le but étant de faire disparaître d'éventuelles inquiétudes de la part des investisseurs.

Geodeep assure : "Avec 100 millions d’euros, il sera possible de développer 20 centrales géothermiques en France et à l’export pour un montant de 2 milliards d’euros de chiffres d’affaires et la création de 1000 emplois".

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La feuille de route du Plan Industries du Bois dévoilée. Objectif : un IGH en bois de 30 étages pour 2030 !

Alors qu’il y a 1 an et 1 mois le Conseil Constitutionnel rendait le « décret bois » inapplicable, la feuille de route du Plan « Industries du Bois » a été dévoilée le 18 juin dernier. Projet fédérateur pour redynamiser la filière de transformation du bois : la construction d’un IGH en bois de 30 étages d’ici 2030 !

Un Plan « Industries du bois » pour redynamiser l’industrie de la transformation du bois
A l’automne 2013, Stéphane LE FOLL, Ministre de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et la Forêt, et Arnaud Monterbourg, Ministre du Redressement productif, présentaient le Plan national d’action pour l’avenir des industries de transformation du bois. Ce plan fait partie d’un des 34 plans de reconquête de la Nouvelle France Industrielle, annoncé le 12/09/2013 par le Président de la République. Le Plan « Industries du bois » a vocation à corriger un paradoxe : la France, 3ème pays forestier de l’Union Européenne, exporte massivement son bois, mais importe tout aussi massivement des produits transformés à base de bois. Afin de réimplanter au sein du territoire national la valeur ajoutée – en termes de chiffre d’affaire et d’emplois directs – liée à la transformation du bois, ce plan national d’action comporte quatre axes stratégiques :

  • L’affirmation d’une nouvelle dynamique de filière
  • La prise en compte des enjeux de financement
  • La mobilisation de leviers immédiats et structurants
  • Les mesures à étudier en Comité Stratégique de Filière pour lever les autres obstacles au développement d’une offre compétitive.

L'ambition majeure du plan consiste à lever divers freins techniques, réglementaires et culturels, d’abord en qualifiant le produit dans une démarche pilote, puis en le déployant sur le territoire. Le plan se déclinera également en région et soutiendra les industriels locaux qui décideraient d’en suivre la logique. 

La feuille de route dévoilée - Objectif : un IGH en bois de 30 étages d’ici 2030
Les plans de la nouvelle France industrielle entrent aujourd’hui dans une nouvelle étape : la validation des feuilles de route, qui déclinent dans un calendrier précis des actions concrètes publiques et privées, détaillant le rôle respectif des différents acteurs et les objectifs à atteindre. Le 4ème comité de pilotage des 34 plans de la nouvelle France industrielle – qui s’est tenu le 18/06/2014, a permis de valider, entre autres, la feuille de route du Plan « Industries du bois ». L’enjeu de cette feuille de route est de doter la France d’une offre compétitive sur le marché international de produits d’immeuble en bois de plus de 15 niveaux.

  • Objectif intermédiaire : la construction de cinq à dix immeubles de moyenne hauteur (7 à 15 étages) d’ici 2017.
  • Objectif final : la construction d'un immeuble en bois de 30 étages en 2030.

A ce jour, le bois n'apportant pas toutes les réponses pour construire en hauteur, l'idée est de travailler principalement sur les problèmes techniques issus de ce matériau : problèmes de caractérisation des matériaux, problème de normalisation, problème lié au feu… un travail est envisagé sur la réglementation pour l'adapter au bois. Pour amorcer le marché par la commande publique, un concours national sera organisé par le Plan Urbanisme Construction Architecture (PUCA) et un appel à candidatures sera lancé pour sélectionner des collectivités prêtes à lancer deux ou trois appels à projets par an.

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Réforme de la Politique de la Ville

Attendue depuis la loi de « programmation pour la ville et la cohésion urbaine » adoptée en février 2014, la nouvelle politique de la ville a été présentée le 17 juin 2014 par le ministère du Droit des femmes, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports.

La réforme et les territoires identifiés
La réforme de la Politique de la ville lancée par le ministère repose sur deux évolutions majeures : d’une part la volonté de simplification de la politique à poursuivre et notamment des dispositifs et zonages existants (anciennement ZUS, CUCS, ZRU, ZFU...) : l’ensemble des acteurs publics sera désormais engagé dans un « contrat de ville ». D’autre part une évolution du critère de « sélection » des territoires, à présent basé sur le « critère unique de la faiblesse du revenu des habitants » : un territoire est retenu s’il présente moins de 60% du revenu médian de référence préalablement calculé.

Les 1300 quartiers identifiés répartis dans 700 communes métropolitaines* ne sont pas cantonnés aux territoires périphériques des grandes villes, mais également présents en centre-ville. 100 nouveaux quartiers ont été identifiés par la politique de la ville, tandis que 300 autres précédemment accompagnés sortent de la carte, tout en conservant une vigilance de la part des pouvoirs publics.

Les « contrats de ville »
Les nouveaux contrats de ville seront conclus d’ici la fin de l’année 2014. Les acteurs locaux auront une marge de manœuvre sur la définition exacte des périmètres, étendus à l’échelle plus large des agglomérations ou métropoles.

Les contrats de ville visent trois priorités : l’emploi des jeunes avec un soutien particulier à la création d’entreprise, la sortie de la pauvreté des mères isolées, et les problématiques de qualité de vie rencontrées au quotidien par les habitants (nuisances, dégradation des parties communes…). Autre innovation : la « clause du territoire le plus favorisé », qui vise à identifier l’excellence du territoire le plus favorisé de l’agglomération pour en faire bénéficier les territoires prioritaires.

Le nouveau programme national de renouvellement urbain
Parmi les 1300 quartiers identifiés, 200 bénéficieront d’une rénovation urbaine particulière, car présentant les dysfonctionnements urbains les plus lourds. En réponse aux contrats de ville, chaque projet porté par l’ANRU fera preuve d’une qualité environnementale forte, afin de réduire la facture énergétique des habitants, et de développer l’excellence numérique, facteur d’attraction de nouvelles entreprises créatrices d’emplois.

L’implication des habitants
Enfin, et parce que l’appropriation et la participation des habitants aux projets de renouvellement urbain est essentielle, ces derniers seront sollicités dans des « conseils citoyens ». Chaque espace de rencontre et d’échanges regroupera des volontaires ainsi que des habitants tirés au sort, et participera à la construction des projets par l’expertise du quotidien des habitants.

* les secteurs prioritaires de l’outre-mer seront connus ultérieurement

Retrouvez :
- le Dossier de presse de La nouvelle géographie de la politique de la ville
- La carte des territoires identifiés

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Marylin - le Data Center compact et moins énergivore

« L’humanité a produit autant d’informations en deux jours qu’elle ne l’a fait en deux millions d’années » Eric Schmidt, ancien PDG de Google

Générer des données implique la mise en place d’infrastructures telles des centres de traitement de données ou DATA CENTER. Ces établissements sont des sites physiques hébergeant des ressources informatiques (serveurs, baies de stockage, équipements réseaux …).

Énergivores et consommateurs d’espaces, ces bâtiments sont souvent montrés du doigt car construits suivant un modèle qui ne tient pas compte de la dimension environnementale, ni de la consommation électrique.

En effet, outre les serveurs informatiques, dont la consommation peut être optimisée, le dégagement de chaleur  à évacuer provenant des serveurs est très important. Ainsi, l’une des consommations majeures de ces établissements concerne la production de froid afin de limiter la montée en température des salles.

L’augmentation constante de Data Center due à nos habitudes de consommation et de communication implique  un changement dans la manière de les concevoir.

Marilyn est le 1° data center écologique haute densité en France :

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Implanté à proximité de Paris, Marylin ce distingue des autres Data Center, généralement construit de plain pied. L’avantage que procure cette conception verticale, c’est de réduire jusqu’à cinq fois le foncier, et assure une ventilation selon le principe du free cooling (méthode utilisant l’air extérieur) pour refroidir les zones informatiques découpées en allées chaudes et froides. Cette technique de rafraichissement limite ainsi à 20 % du temps annuel (73 jours calendaires) le recours aux climatiseurs, ce qui allège d’autant la facture énergétique par rapport à un refroidissement à eau glacée.

Après 2 ans d’exploitation, on estime que le dispositif de free cooling réduit de 30 % la consommation électrique globale. L’économie est de 6 GWh par an, ce qui équivaut à la consommation de 150 000 m² de bureaux classiques, et d’environ 250 tonnes/an de carbone.

Implanté proche d’activités tertiaires, le Data Center Marylin valorise les calories expulsées dans les locaux à chauffer à proximité.

 

Compact, moins énergivore, bien ventilé et produisant de la chaleur domestique à bon rendement, Marilyn, le data center responsable. 

 

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