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Urbanisme Durable - Palmarès EcoQuartier 2011 et perspectives pour 2012

EcoquartierBenoist APPARU, Secrétaire d’Etat chargé du Logement, a annoncé le 30 novembre 2011 le deuxième Palmarès national EcoQuartier 2011.

Lancé à l’occasion de la deuxième conférence nationale de la ville durable du 19 janvier dernier (cf. news du 21/01/11), ce deuxième appel à projet du MEDDTL, adressé à toutes les collectivités (sans présupposé de taille), démontre l’engagement des villes françaises dans les démarches d’aménagement durable puisque 393 dossiers ont été déposés (soit plus du double de la première session en 2009 pour laquelle 160 dossiers avaient été soumis).
 
S’appuyant sur le « Cadre de référence ville européenne durable », l’appel à projet se structure autour de quatre dimensions : Démarche et processus / Cadre de vie et usages / Développement territorial / Préservation des ressources et adaptation au changement climatique, dimensions déclinées en vingt ambitions dans la grille EcoQuartier du ministère. C’est sur la base d’une évaluation des projets présentés au regard de ces vingt ambitions qu’ont été désignés les vingt-quatre projets lauréats.

Un « double Grand Prix National » a ainsi été décerné aux projets de rénovation urbaine de :

  • Nancy, Laxou et Maxéville (54 - Communauté Urbaine du Grand Nancy) – Le Plateau de Haye (Renouvellement urbain et extension sur le plateau de Haye - espace urbain de 440 ha)
  • et Roubaix, Tourcoing et Wattrelos (59 - Lille Métropole Communauté Urbaine) – L’Union (Reconversion de 80 ha d’anciens sites industriels).
Ecoquartier 2011
 
En parallèle des « Grand prix national » et « Prix d’avenir EcoQuartier », un « palmarès thématique » (Performances Ecologiques / Nature en ville / De la qualité du projet à la vie de quartier) a été établi ainsi qu’un « palmarès territoires stratégiques » (Milieu Rural / Ville Moyenne / Petite Ville / Renouvellement Urbain), permettant  de mettre en avant les projets d’Ecoquartiers des grandes villes de France mais également des petites villes qui ont exploré de nouvelles approches du développement urbain ou encore de communes qui ne sont pas sous influence urbaine directe ayant développé un mode d'urbanisation adapté aux enjeux environnementaux, sociaux et économiques.

>> Retrouvez l’ensemble du palmarès EcoQuartier 2011 ici.
 
Une première typologie des candidats a été établie par le MEDDTL :
  • Toutes les régions et DOM sont représentés (sauf la Corse).
  • Près de la moitié des projets se concentre dans les villes moyennes de 2 000 à 20 000 habitants.
  • Plus d’un tiers des projets se situe en pôle urbain et près de la moitié se concentre sur de la reconversion de friches urbaines ou du renouvellement urbain.
  • Toutes les phases d’opérations d’aménagement sont représentées : phase d’étude, phase pré-opérationnelle, phase opérationnelle. Les projets en phase opérationnelle représentent un quart des dossiers transmis.

Perspectives 2012 (voir document MEDDTL)
 
Les collectivités ayant candidaté à l’appel à projets 2011 vont rejoindre le Club National EcoQuartier. Celui-ci a notamment pour vocation de créer ou de capitaliser la méthodologie et les outils nécessaires afin de les mettre à disposition de ses membres.

Lors du premier trimestre 2012, la priorité sera donnée à la finalisation des productions initiées en 2011 avec la publication d’une série de six guides issus des groupes de production. Des formations seront également proposées aux collectivités sur des thèmes leur permettant de monter en compétence dans la conception et la gestion de leurs projets d’EcoQuartier.

Au niveau des réflexions menées sur le label EcoQuartier, suite aux travaux du Comité de Préfiguration (concertation et co-construction menée au cours de l’année 2011 sur la préfiguration de ce que pourrait contenir le label EcoQuartier regroupant les acteurs concernés - publics, privés, ONG, etc.) un consensus s’est dessiné sur un scénario, à l’issue du comité de relecture du projet de rapport public (qui sera remis aux ministres en fin d’année 2011). Ce scénario nommé « démarche progressive » prévoit deux étapes :
  • Donner de l’importance à la phase de « lancement du projet » : les porteurs de projet devront signer une charte, contextualisant de manière volontaire leur adhésion à la démarche, en indiquant comment leur projet répond au cahier des charges d’un EcoQuartier.
  • Accéder au label : les collectivités qui souhaiteraient voir leur projet labellisé s’engageraient dans une démarche bilatérale plus poussée pour soumettre leur dossier à la structure partenariale chargée de faire l’expertise et le suivi de ces projets.
En 2012, le MEDDTL prévoit la mise en place de la labellisation, conformément aux orientations qu’aura retenues le ministre sur la base du rapport public. La création du label passera par une phase de test de 4 à 6 mois auprès de villes, membres du Club EcoQuartier et sélectionnées pour leur caractère exemplaire.
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HQE - Nouvelle référence internationale de la certification environnementale

Véritable fer de lance de la certification environnementale dans le tertiaire neuf en France avec plus de 730 opérations certifiées depuis 2006, la certification HQE® peinait jusqu’ici à déployer ce référentiel Franco-français hors de l’hexagone (à peine une dizaine d’opérations sur cette même période).
LEEDBREEAMDans le même temps, les deux références internationales (l'américain LEED et le britannique BREEAM) s’implantent progressivement en France et les triples certifications fleurissent en particulier dans les grandes tours de bureaux.

France GBCDans le prolongement de la récente décision de France GBC, membre français du réseau World Green Building Council, de promouvoir la certification HQE à l'international, Certivéa a annoncé au dernier salon du SIMI, le lancement d’une certification plus adaptée aux attentes internationales avec en particulier un référentiel générique qui intègre les exigences établies en référence aux bonnes pratiques et aux normes internationales prenant néanmoins en compte des niveaux de performances locales, démontrées par le demandeur de la certification si besoin au travers de principes d'équivalence.

Cette dernière décision s’inscrit dans la logique affichée par Certivéa depuis le début de l’année qui avait vu apparaitre en juillet le référentiel générique pour les bâtiments tertiaires français puis en septembre le passeport performance qui, pour la première fois, permettait de comparer les bâtiments certifiés entre eux.
La nouvelle certification, qui devrait être pleinement opérationnelle à la fin du premier trimestre 2012, fonctionnera ainsi dans tous les pays, toutes les cultures ou toutes les zones climatiques.

Même si HQE accuse un certain retard de reconnaissance à l’international par rapport à Breaam ou Leed, cette nouvelle certification HQE® a des atouts à faire valoir comme :
  • sur le volet technique son approche en cout global ou même la grande transparence de ses référentiels,
  • sur le plan commercial, l’existence de grands groupes français internationaux qui sauront utiliser et donc populariser cette démarche.
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Energie - L’intermittence des énergies renouvelables n’est pas une fatalité

Démarche négaWatt« Oui, mais comment on fait quand il n’y a plus de soleil … ? » Cette simple question met trop souvent fin au débat (cela marche aussi avec le vent) sur l’intégration massive des énergies renouvelables (après, parfois un laïus sur la nécessité de rallumer les centrales à charbon et/ou l’évocation d’un retour à la bougie) dans notre mix énergétique. Le principal reproche fait aux énergies renouvelables est en effet l’intermittence de leur production (solaire, éolien…)
 
Une des grandes forces du scénario négaWatt est d’avoir répondu à cette problématique en remettant au goût du jour des technologies industrielles sous employées comme l’électrolyse ou la méthanation.
 
Réservoir hydrogèneSi l’hydrogène n’existe pas à l’état naturel, il est possible de le produire via des énergies renouvelables (hydroélectricité, solaire, éolien…) par électrolyse de l’eau. C’est le cas par exemple pour le projet Enertrag, soutenu par le gouvernement Allemand (21 M€) qui vise à utiliser l’excès de production d’énergie éolienne pour la production d’hydrogène. Cet hydrogène est valorisé soit en tant que carburant, soit pour la production d’électricité et de chaleur dans une unité de cogénération en co-injection avec du biogaz. Trois éoliennes de 2 MW connectées au réseau alimentent un électrolyseur de 120 Nm³/h d’hydrogène. L’hydrogène est comprimé dans 3 réservoirs d’une capacité totale de 1 350 kg sous 31 bars. Deux unités de cogénération sont alimentées avec un mélange de biogaz et d’hydrogène pour la production d’électricité (350 à 700 kWe) et de chaleur (340 à 680 kWth). Le système optimise le potentiel éolien et biogaz en produisant de l’électricité de façon fiable, durable sans surcharger ni affecter le réseau. La première centrale hybride a été inaugurée le 25 octobre 2011 à Prenzlau dans le Brandebourg.
 
Méthanation

La méthanation utilise ce principe d’électrolyse mais l’hydrogène est alors utilisé pour générer du biogaz via la formule de Sabatier (CO2 + 4 H2 = CH4 + 2 H2O) qui en combinant du dioxyde de carbone et de l’hydrogène permet de générer du méthane, de l’eau... et de la chaleur.
Le méthane ainsi produit est stocké dans le réseau gaz actuel (qui a l’avantage d’exister et de ne donc pas nécessiter d’investissements particuliers). La chaleur produite par la réaction est utilisée soit directement soit en cogénération pour produire de l’électricité.
 
Le Centre pour l'énergie solaire et recherche sur l'hydrogène de Bade-Wurtemberg (ZSW) a collaboré avec l'Institut Fraunhofer pour l'énergie éolienne et de la technologie Energy System (IWES) et la société de Solarfuel pour expérimenter cette technologie. Les scientifiques ont utilisé une petite installation de 25 kilowatts à Stuttgart pour effectuer leurs tests initiaux. Cette expérimentation a permis de montrer que  60% de l'électricité nécessaire à la procédure  peuvent être convertis avec succès en méthane  (le reste est libéré sous forme de chaleur).
 

L’étape suivante (en 2012) consistera à multiplier par 10 les puissances utilisées pour démontrer la faisabilité à plus grande échelle de cette transformation. A court terme, une éolienne de 3,6 MW permettra de produire, par minute, l’équivalent de 300 km d’autonomie pour un véhicule.
 
Usine biomasse GüssingLa méthanation est également exploitée pour produire et purifier du gaz à partir du bois (gazéification du bois). L’appareil de gazéification nécessaire à ce procédé fonctionne depuis 2002 à l’usine de biomasse de Güssing, en Autriche, et présente une capacité de combustible de 8 MW.
La  qualité du gaz issu de l’étape de méthanation devient alors celle d’un gaz naturel, grâce à la séparation du CO2. Dans les installations techniques, le méthane peut être produit avec un rendement brut de plus de 60%. À moyen terme, il est possible d’améliorer encore ce rendement en optimisant le système de gazéification et de méthanation. Outre la production de méthane, le processus permet d’obtenir une chaleur d’échappement exploitable sur un plan commercial, pour couvrir les besoins en chaleur de l’industrie ou pour l’alimentation des réseaux de chauffage urbain (rendant alors économiquement viable des solutions de réseaux de chaleur malgré la baisse des consommations). Ainsi, le rendement total peut s’élever à plus de 80 %, ce qui représente un aspect important, aussi bien du point de vue écologique qu’économique.
 
Transformation
Source : Magazine Bioénergie International
 
 
Ces technologies montrent qu’il est possible de stocker l’énergie solaire, éolienne ou issue de la biomasse! Il « suffit » de produire le méthane et/ou de l’hydrogène lorsque les conditions sont favorables (vent, soleil…) ou lorsque les besoins de chaleurs sont plus faibles. D’autres technologies, comme la méthanisation ou la production d’hydrogène par bactéries par exemple, existent… et l’ensemble de ces solutions combiné à une rationalisation préalable de nos besoins rendront, pour paraphraser les auteurs du scénario négaWatt, « possible ce qui est souhaitable ».
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Energie - Oui, je crois au scénario négaWatt

Nous avons tort aujourd’hui de fermer les yeux sur l’urgence de la transition énergétique car, si elle n’a pas lieu, les futures générations vivront des tensions géostratégiques majeures dues à la pénurie d’énergie fossile et aux impacts du changement climatique.
Depuis 2003 l’association négaWatt propose un scénario énergétique fondé sur la sobriété, l’efficacité et le recours aux énergies renouvelables. Avec la sortie du nouveau scénario 2011, l'association négaWatt nous propose un scénario cohérent de vie que nous pourrons atteindre grâce à une transition énergétique réussie.

Le scénario négaWatt 2011 répond aux questions suivantes :negawatt
  • comment nos modes de vie doivent-ils évoluer pour offrir le meilleur service énergétique possible aux futures générations,
  • quel mode de production d’énergie est souhaitable pour l’avenir tout en étant capable de soutenir l’arrêt des centrales nucléaires françaises,
  • quel est l’impact de cette transition énergétique sur l’économie et la société française.

En termes d’objectifs chiffrés cette transition énergétique aboutit en 2050 à :
  • une diminution de la demande d’énergie primaire française à hauteur de 65%,
  • une production d’énergie à 91% renouvelable (avec l’arrêt programmé définitif des centrales nucléaires en France en 2033),
  • des émissions de CO2 divisées par 16 par rapport à 2010.
L’objectif du scénario négaWatt malgré ses grandes ambitions n’est pas, comme certains l’imaginent, d’empêcher nos concitoyens de profiter de l’énergie ou encore de mettre à mal l’économie française mais bien d’apporter des solutions à une situation que nous n’osons pas régler aujourd’hui.
Il met par contre en évidence la nécessité de réduire l’étalement urbain, de manger autrement, de réduire les besoins de déplacement travail, de développer le fret, de construire et rénover avec des ambitions énergétiques fortes, d’améliorer les process de production. Il propose aussi des nouveautés comme la méthanation (ne pas lire méthanisation ça n’a rien à voir !) qui permet de profiter des réservoirs de gaz comme les canalisations existantes pour réguler le réseau électrique en produisant un gaz de synthèse. C’est la solution complémentaire aux énergies renouvelables qui permet d’apporter enfin une alternative crédible au tout nucléaire français.

L’effort de cohérence et le refus de la solution miracle (rupture non prévisible) permettent d’assurer un avenir serein au scénario que nous avons/allons intégrer au sein de notre société dans :
  • nos démarches d’urbanisme durable au travers de la mixité fonctionnelle, le transport modal, la densification réussie des espaces urbains tout en ayant une logique de revitalisation de l’espace rural,
  • nos travaux sur la qualité environnementale des bâtiments en améliorant le confort pour un moindre besoin énergétique, la qualité de l’éclairage naturel, l’utilisation de matériaux renouvelables, la réduction des besoins de ressources,
  • nos activités d’ingénierie énergétique au travers de travaux sur la performance du bâtiment bien sûr, mais aussi sur des stratégies énergétiques à l’échelle de quartiers pertinentes (échanges de calories, smart grid, etc.). Bien sûr nous intégrerons avec plaisir des énergies renouvelables et profiterons de leurs nouveaux débouchés grâce à la méthanation.

Merci donc à toute l’équipe des scénaristes du scénario Négawatt qui nous apporte de quoi réfléchir, travailler et surtout convaincre !

Retrouvez le scénario Négawatt

Adhérez à l’association Négawatt
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Territoire durable - Charte Entreprise-Territoire de Plaine Commune

Logo Plaine CommunePlaine Commune accueille sur son territoire 13 000 entreprises et plus de 135 000 emplois. Ce territoire a vu l’arrivée depuis 2000 de plus de 1 400 entreprises représentant une progression d’environ 21 000 emplois.

Toutefois, Plaine Commune constate à l’heure actuelle que l’accès des habitants aux emplois du territoire reste encore limité. Ceci s’explique par différents phénomènes et notamment le fait que les entreprises s’implantent dans le cadre de transferts et s’installent donc avec leurs salariés. De plus, les liens entre le développement économique et le développement local sont trop faibles ce qui présente un risque de voir apparaître un territoire à deux vitesses.

Pour inverser la tendance et enrayer ce phénomène, avec l’idée de tisser des relations partenariales entre les décideurs économiques, politiques, sociaux et administratifs pour créer les bases d’un développement harmonieux et solidaire du territoire, Plaine Commune et Plaine Commune Promotion ont élaboré ensemble une charte proposant des actions concrètes sur les thèmes de l’emploi, de la formation, du développement social, du soutien à la création d’entreprise, du logement. L’enjeu de la Charte Entreprise – Territoire de Plaine Commune est de faire bénéficier aux habitants de ce territoire de la création d’emploi.

Charte Entreprise TerritoireLa Charte a été signée par les premières entreprises en 2005. Actuellement, 85 sociétés sont signataires. La Charte propose 24 actions pour renforcer les liens évoqués précédemment. Les actions à mener par chaque entreprise s’inscrivent dans une démarche volontaire et dépendent du contexte de chaque entreprise. Ainsi, l’entreprise s’engage sur les actions qu’elle souhaite mettre en place dans les trois ans. Cette charte fera par ailleurs l’objet de déclinaisons spécifiques pour certaines entreprises et notamment pour les aménageurs, entreprises de travaux publics et bâtiment. En contrepartie de cet engagement, Plaine Commune, s’engage à faciliter au maximum l’insertion de l’entreprise dans son environnement : aménagement de l’espace public, accueil des salariés, transports, sécurité, services de proximité, etc.

Ainsi, il est possible de relever au sein de cette charte des actions en matière :
  • d’emploi avec une attention particulière à porter aux candidatures émanant du territoire, à l’insertion par l’activité économique ou au soutien à l’école de la deuxième chance, etc.
  • de liens école - université - entreprise - organisme de formation avec l’accueil de jeunes en alternance ou le rapprochement avec des organismes de formation continue, etc.
  • de soutien à la création d’entreprise,
  • de logement des salariés pour permettre le rapprochement des salariés de leur lieu de travail, etc.
Territoire Plaine Commune
Territoire de Plaine Commune (93)
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