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Energie - Résultats de la 1ère session de l’appel à projets chaufferie biomasse de l’ADEME Ile-de-France

ADEMELa première session de l’appel à projets chaufferies biomasse a été lancé début 2011 par l’ADEME Ile-de-France. Sur les 9 candidatures reçues, 6 ont été retenues par le jury composé de l'Ademe, des services de l'Etat (DRIEE, DRIAAF), de la préfecture de région, du conseil régional, de l'Arene, et de l'interprofession francilienne du bois FrancilBois. Les critères de sélection ont reposé sur la performance énergétique des installations, leur performance environnementale, leur performance économique et enfin sur la durabilité de leur plan d’approvisionnement.
Les projets retenus à Drancy (93), Mantes-la-Jolie (78), Montereau (77), Rambouillet (78), Ris-Orangis (91) et Suresnes (92) vont débuter dès cette année. Ils représentent une puissance biomasse installée de 27,6 MW pour une production estimée à près de 11 ktep/an.

Pour rappel, les chaufferies biomasse - collectives ou industrielles - dédiées ou alimentant un réseau de chaleur - sont pour l’instant au nombre de 30 en Ile-de-France, pour une puissance totale cumulée de 38,7 MW et une production de 13,7 ktep d’énergie d’origine renouvelable. De taille très variables, seules 7 de ces installations existantes ont une puissance supérieure à 1 MW.

Six projets retenus
  • Drancy (93) : le projet de chaufferie biomasse prévoit l'alimentation des résidences Gagarine et Résistance, de la future résidence étudiante, d'un groupe scolaire et d'un gymnase pour une puissance installée de 2,5 MW et production estimée de 638 tep/an
  • Mantes-la-Jolie (78) : la chaufferie alimentera le réseau de chaleur du Val Fourré, pour une puissance installée de 14 MW, couvrant l'équivalent de 7 087 tep/an
  • Montereau (77) : alimentation du quartier de Surville et extension du réseau de chaleur vers l'UIOM de Montereau. Puissance installée de 6 MW pour une production de 1 985 tep/an
  • Rambouillet (78) : il s’agira d’alimenter le site industriel de FAPROGI (groupe L'Oréal) avec une puissance installée de 4 MW et une production de 800 tep/an
  • Ris Orangis (91) : la chaufferie biomasse de 500 kW alimentera en chaleur l'éco-quartier de la ZAC Val de Ris pour une production estimée d’environ 211 tep/an
  • Suresnes (92) : alimentation d’une piscine et 2 gymnases sur le site des Raguidelles, pour une puissance installée de 600 kW et une production de 212 tep/an.
Le financement
Pour les questions de financement, sur les 28,5 M€ investis par les 6 maîtres d’ouvrages lauréats, l’ADEME finance les opérations à hauteur de 3,3 M€ et la Région à hauteur de 1,7 M€.

Une deuxième session de l’appel à projets
Au mois d’octobre 2011, l’ADEME a lancé la 2e session de l’appel à projets clôturée en décembre. Huit projets sont candidats. Il était prévu que le jury délibère le 16 février.

A venir
Suite à l'étude préalable au volet biomasse énergie du SRCAE (Schéma Régional Climat Air Energie) d'Ile-de-France et dans l’objectif de mieux structurer la filière biomasse régionale, un appel à projets devrait prochainement être lancé dans le cadre du CPER (Contrat de Projets Etat Région) pour financer des plateformes de stockage de combustible biomasse.
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Territoire durable - 62 projets soutenus dans le cadre de la stratégie nationale pour la biodiversité

C’est en 2010, année internationale de la biodiversité que la France a entamé la révision de sa première stratégie nationale lancée en 2004. La première stratégie nationale, adoptée en février 2004, a fait suite à la ratification d’un traité international : la Convention sur la Diversité Biologique (CDB). Elle visait à stopper la perte de biodiversité à l’horizon 2010 conformément aux engagements pris par l’union européenne. Elle était structurée autour de quatre orientations transversales et déclinée en 10 plans d’actions sectoriels. Toutefois, le bilan de cette première stratégie avait révélé que les moyens déployés aux différentes échelles n’avaient pas permis de faire face aux pressions exercées sur la biodiversité.

Stratégie Biodiversité 2011-2020Dans le but de s’inscrire dans la continuité de cette stratégie et de déployer des mesures complémentaires pour préserver la biodiversité, une nouvelle stratégie pour la biodiversité 2011 – 2020 à été élaborée. Elle décline à son tour des orientations, objectifs et plans stratégiques. Plus précisément, 20 objectifs sont déclinés selon 6 orientations :
  • susciter l’envie d’agir pour la biodiversité,
  • préserver le vivant et sa capacité à évoluer,
  • investir dans un bien commun, le capital écologique,
  • assurer un usage durable et équitable de la biodiversité,
  • assurer la cohérence des politiques et l’efficacité de l’action.
De plus, dans la perspective d’inciter à une prise de conscience en matière de perte de biodiversité, par les citoyens, les acteurs économiques et sociaux, la nouvelle stratégie vise à décliner ses principes au sein de l’état mais également des collectivités locales et acteurs de la société civile.

Aussi, la nouvelle stratégie est fondée sur diverses convictions et notamment :
  • favoriser la mobilisation et l’engagement de tous les acteurs en s’inscrivant dans un cadre pédagogique de diffusion de l’information et d’éducation.
  • s’intégrer dans une dynamique d’emboîtement d’échelle :
    • en incitant à la mise en place de projets de développement intégrant la biodiversité à l’échelle du territoire.
    • en inscrivant à tous les niveaux de gouvernance, du global au local, la biodiversité afin que puissent se mettre en place des cadres, aux différentes échelles, favorables au développement des politiques publiques en faveur de la biodiversité.
Les trois grandes ambitions de la nouvelle stratégie sont les suivantes :
  • préserver et restaurer, renforcer et valoriser la biodiversité,
  • en assurer l’usage durable et équitable,
  • réussir pour cela l’implication de tous et de tous les secteurs d’activité.
Dans la cadre de l’adhésion à la SNB (Stratégie Nationale de la Biodiversité), 5 appels à projet ont été lancés le 18 juillet 2011 et 2 le 19 octobre 2011, soit sept au total :
  1. Rétablissements de continuités écologiques sur des infrastructures de transport existantes.
  2. Restauration de milieux remarquables ou sensibles.
  3. Lutte contre les espèces exotiques envahissantes terrestres et marines dans les départements et collectivités d’Outre-mer.
  4. Conservation et utilisation durable d'espèces végétales indigènes pour développer des filières locales.
  5. Projets innovants dans le domaine de l’ingénierie écologique.
  6. Renforcement des infrastructures agro écologiques en milieu agricole.
  7. Élaboration de trames vertes et bleues urbaines et valorisation de friches.
Lauréats AaP Biodiversité
 
 
Dans le cadre des cinq premiers appels à projets, soixante-deux projets ont été sélectionnés et sont soutenus par l’Etat. La liste des lauréats a été communiquée le 7 février 2012. On peut citer pour l’appel à projet n°1  :
  • La réalisation d’aménagements pour la petite faune, principalement des batraciens, sous voirie départementale en milieu urbain dense. Conseil Général des Hauts de Seine.
  • La recherche opérationnelle visant à qualifier la transparence écologique de plusieurs tronçons ferroviaires (2 LGV et 2 voies ferrées classiques) dans l’optique de définir des mesures de restauration de continuités écologiques. RFF.
On peut citer pour l’appel à projet n°4 :
  • La création d’un signe de qualité national pour encadrer les filières de production d’espèces végétales sauvages indigènes : flore locale® -France entière. Fédération des Conservatoires botaniques.
  • La mise en place d’une démarche nationale pour une production certifiée d’arbres et d’arbustes d’origine. Association française Arbres et Haies champêtres (AFAHC).
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HQE - 1ère édition des Trophées Bâtiment & Santé 2012

Trophées Bâtiment & SantéLe Moniteur, l’association Bâtiment Santé Plus présidée par le Dr. Suzanne Déoux, et les étudiants du master RISEB (Risques en santé dans l’environnement bâti) de l’ISSBA d’Angers lancent en ce début d'année 2012 le Trophée Bâtiment et Santé.

Le bâtiment doit être soit un lieu d’accueil de la petite enfance, soit une école maternelle, une école élémentaire, un collège ou un lycée et doit avoir été livré avant fin 2010.

Le formulaire d’inscription comprend en plus des renseignements classiques un questionnaire sur :
  • la qualité des vues donnant sur l’extérieur,
  • la lumière naturelle,
  • les systèmes de ventilation,
  • la maintenance des réseaux aérauliques du système de ventilation,
  • la qualité de l’air intérieur,
  • les paramètres hygrothermiques et de confinement mesurés,
  • les mesures de l’environnement électromagnétique,
  • l’impact allergisant de la végétalisation du site,
  • les concentrations en radon,
  • les nuisances sonores extérieures au bâtiment.
Les bâtiments pré-sectionnés devront répondre à un questionnaire plus détaillé et fournir des pièces justifiant des actions mises en œuvre.

Le Trophée sera remis à l’occasion du colloque « Les Défis Bâtiment & Santé » qui aura lieu le 24 mai 2012 à Angers. Cette manifestation organisée par l’Association Bâtiment Santé Plus et l’ISSBA de l’Université d’Angers a pour but également d’échanger sur la prise de conscience de l’impact sanitaire et environnemental des produits et de l’avancée de la législation en cette faveur.  


>> Pour tout renseignement complémentaire, rendez-vous sur le site Les Défis Bâtiment Santé.

>> Téléchargez également le Formulaire d'inscription au colloque 2012 « Les Défis Bâtiment & Santé » ainsi que le Formulaire de pré-incription au Trophée.

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HQE - Lancement du Concours Archi Bas Carbone 2012

Concours Bas Carbone EDF 2012Porté par EDF Collectivités, le concours Archi Bas Carbone 2012 propose aux candidats de présenter un projet d’habitation en ville, neuf ou rénové, -habitat privé ou social, résidence étudiante, maison de retraite, etc. – qui sera jugé tant sur ses qualités intrinsèques que sur son intégration à la démarche de quartier définie par l’urbaniste.  Par ce bâtiment emblématique, le concours Archi Bas Carbone 2012 doit permettre aux candidats d’ériger un « bâtiment totem », figure de la ville durable.

Les équipes candidates doivent intégrer l’ensemble des acteurs et en particulier:
  • un architecte ou cabinet d’architecte concepteur, représentant de l’équipe,
  • un ingénieur ou bureau d’études ayant à minima la compétence thermique,
  • le maître d’ouvrage (promoteur et/ou bailleur social) et son éventuel assistant (AMO HQE),
  • le cas échéant (forte composante urbaine) : l’aménageur et/ou le représentant de la collectivité.
Les candidatures doivent être adressées avant le 23 mars 2012 pour une remise de prix en octobre 2012 (voir planning ci-dessous).
 
Planning Concours Archi Bas Carbone 2012

Au-delà du volet énergétique, le jury, constitué d’institutionnels et d’architectes, analysera les projets retenus sur des critères urbains, architecturaux mais aussi économiques et environnementaux :
 
Critères Concours Archi Bas Carbone 2012

Les éditions précédentes avaient permis de mettre en exergue :
  • Immeuble bas carboneEn 2011 : le projet d’aménagement des Docks de Saint-Ouen, mené par Sequano (aménageur du département de la Seine-Saint-Denis) avec l’opération de construction d’un îlot exemplaire par le cabinet d’architectes X-TU qui intègre  la construction de logements collectifs et de surfaces commerciales tout en composant avec le passé industriel du site,
  • Immeuble Bas CarboneEn 2010,  le projet de rénovation du bâtiment de bureaux Zehrfuss, à Saint-Denis en habillant  le bâtiment d'un manteau d'hiver à déployer sur la façade comme protection contre le froid et à retirer au retour de la belle saison. Pour marier l'isolation et l'accès à la lumière du jour, Loci Anima et son équipe (Elithis, Van Santen & Associés, etc.) ont imaginé un manteau constitué de coussins gonflables remplis d'air en ETFE, avec des panneaux photovoltaïques pour compléter  l'installation solaire de la toiture.
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Environnement - Le groupe Accor calcule son empreinte environnementale

AccorLe géant hôtelier Accor (Sofitel, Ibis, etc.) a publié en décembre 2011 les résultats d’une vaste étude concernant l’empreinte environnementale du groupe. Cette étude – inspirée de la méthodologie de l’analyse de cycle de vie (ACV) –  a demandé près d’un an de travail en collaboration avec le cabinet de conseil PwC. Comme c’est souvent le cas avec une ACV, les résultats vont à l’encontre des idées reçues et réservent quelques surprises.

La méthodologie utilisée
La mesure de l’empreinte environnementale d’Accor est rendue particulièrement complexe tant par l’échelle internationale du groupe – 4 200 hôtels implantés dans 90 pays – que par la difficulté de définir les frontières de l’activité hôtelière. L’étude a finalement identifié onze postes susceptibles d’avoir un impact environnemental : la construction et la rénovation des bâtiments, le mobilier des chambres, les équipements de bureau, les consommations d’eau et d’énergie dans les hôtels, la climatisation, la restauration, les produits d’entretien, la blanchisserie externe, la gestion des déchets des hôtels et le déplacement des collaborateurs. Les déplacements des clients n’ont pas été pris en compte en raison de l’impossibilité de recueillir des données fiables à ce sujet.

Cinq catégories d’impacts environnementaux ont été retenues :
  • la consommation d’énergie (MWh d’énergie primaire),
  • la consommation d’eau (m3),
  • la production de déchets (tonnes de déchets ultimes),
  • le changement climatique lié à la production de gaz à effet de serre (tonnes equiv. CO2),
  • l’eutrophisation (tonnes equ. PO43- - indicateur lié à la pollution de l’eau).
Les résultats de l’étude
L’étude permet d’identifier trois postes ayant un impact particulièrement important sur l’empreinte environnementale totale du groupe :
  • l’énergie consommée dans les hôtels est responsable de 75% de la consommation d’énergie totale du groupe, et de 66% de la production de gaz à effet de serre,
  • la restauration est responsable de 86% de la consommation d’eau et de 64% de l’eutrophisation,
  • la construction est responsable de 68% des déchets ultimes produits.
Empreinte environnementale Accor

Ainsi, une grosse surprise de cette étude est la part importante du poste de restauration dans l’empreinte environnementale du groupe, bien devant la consommation d’eau sur site par exemple, comme on pourrait le penser. Autres surprise dans le domaine des déchets, les déchets produits sur site ne représentent que 5% des déchets ultimes produits par le groupe. En revanche, l’étude confirme la grande responsabilité de l’énergie utilisée sur site dans la consommation d’énergie totale du groupe et les émissions de gaz à effet de serre.

Les conclusions de cette étude permettent ainsi de prioriser les actions à mettre en place, voire d’identifier de nouvelles pistes d’amélioration. Par exemple, le levier d’action le plus pertinent pour réduire la consommation d’eau totale du groupe se situe au niveau de la restauration (filières d’approvisionnement, choix des fournisseurs, composition des menus, etc.). Les réductions d’énergies quant à elles doivent passer avant tout par la réduction des consommations directes des hôtels, dans la voie déjà engagée par le groupe qui a commencé à équiper ses hôtels de lampes basse consommation par exemple.

Une étude novatrice
Il existe quelques études cherchant à quantifier l’impact environnemental des activités de  tourisme, mais elles sont peu nombreuses. Elles sont à une échelle beaucoup plus restreinte – quelques bâtiments – et elles dissocient l’empreinte du bâtiment et celle des activités hôtelières. L’originalité de l’étude menée par Accor réside donc à la fois dans son échelle – plusieurs milliers d’hôtels répartis sur 4 continents – et dans sa volonté d’évaluer tant les aspects du cycle de vie des bâtiments que les activités hôtelières elles-mêmes.

Par ailleurs, la présente étude, tout en s’inspirant de la méthodologie de l’ACV, s’en démarque sur plusieurs points, à la différence des études existantes.
  • Les catégories d’impacts environnementaux choisies dans l’étude d’Accor sont des impacts « simplifiés », permettant une plus grande accessibilité des résultats de l’étude et une meilleure diffusion auprès des acteurs concernés et du grand public.
  • L’étude d’Accor ne définit aucune unité fonctionnelle, alors qu’elle est la base de toute étude ACV. Par exemple, on trouve dans d’autres études : 600 m² d’un hôtel d’une durée de vie de 40 ans avec une capacité 400 personnes, ou encore : une nuit à l’hôtel pour une personne. La définition d’une unité fonctionnelle est ce qui permet une comparaison de résultats. Par exemple, cela aurait pu permettre de différencier les résultats selon les types d’hôtels (hôtel de luxe, hôtel bon marché) ou selon la répartition géographique des hôtels.
Enfin, il est à noter que l’étude d’Accor ne prend pas en compte les déplacements de ses clients, alors qu’une étude italienne montre que ce poste est le premier responsable des impacts environnementaux des 4 hôtels italiens considérés, bien avant la restauration, second poste identifié (sur ce point, les résultats concordent avec l’étude menée par Accor).

Cette étude, ainsi que la large diffusion de la méthodologie employée et des résultats obtenues, marquent cependant une étape importante. Même si les résultats obtenus dépendent grandement dans l’absolu de la méthodologie employée, du choix des postes retenus et des impacts environnementaux considérés, cette mesure de l’empreinte environnementale du groupe Accor est perçue non comme une finalité mais comme un point de départ, pour mieux cibler et prioriser les actions à mettre en place afin d’avoir un impact réel sur l’empreinte environnemental du groupe. On ne peut que saluer une telle démarche.
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