Le vélo revient en force!
- Création : 27 avril 2015
- Écrit par Renaud DERRIEN
Après une longue période où son utilisation demeurait anecdotique, le vélo revient sous les feux de la rampe en Ile-de-France et notamment à Paris. En effet, la capitale lance son Plan Vélo 2015-2020 afin de devenir la « capitale mondiale du vélo ». Toutefois il reste encore de nombreuses étapes à franchir pour que le vélo s’impose comme un moyen de transport incontournable.
La reconquête du vélo à Paris
Le vélo n’a pas toujours eu du succès à Paris, bien au contraire:
- En 1976, le vélo ne représente que 0,2% du trafic parisien avec 18 900 déplacements quotidiens.
- En 1991, la situation n’est guère meilleure avec 0,4% du trafic et 24 600 déplacements selon l’Enquête global transport 2010 réalisée par le STIF, l’Omnil et la DRIEA. A cette époque, le tout-voiture est dominant à Paris et les autres modes de transports sont oubliés, en particulier le vélo. Les derniers aménagements pour vélos disparaissent fin 1970 et les associations de cyclistes ne sont pas entendues.En 1990, il n’y a que 6km d’aménagements cyclables dans la capitale.
L’émergence en 1990 des zones 30 où la vitesse est plafonnée à 30km/h pour favoriser le partage de la voirie, l’aménagement de nombreuses pistes cyclables durant les deux mandats de Bertrand Delanoë et l’arrivée du Velib’ en 2007 font redécouvrir ce mode de transport.
Entre 2001 et 2010, les déplacements quotidiens en vélo à Paris sont ainsi passés de 83 800 à 242 200, ce qui représente 3% du trafic. Plus récemment, c’est l’indemnité kilométrique portée par l’ADEME et surtout le nouveau Plan Vélo 2015-2020 lancé par la mairie de Paris qui confirme ce changement de paradigme.
Ce plan prévoit un investissement de plus de 150 millions d’euros qui permettra de doubler la longueur des voies cyclables (de 700 km actuellement à 1 400 km) d’ici 2020. La mairie souhaite ainsi tripler les déplacements à vélo d’ici 2020, dont la part passera de 5% en 2015 à 15%. 10 000 places de stationnement supplémentaires sont également prévues. Ce plan se compose de 3 tracés : le réseau « express Vélo » (tracé rose), le réseau « cyclable structurant » (tracé vert épais) et le réseau « secondaire » (tracé vert fin). La mairie prévoit de transformer la plupart des rues à sens unique en zone 30 et d'y aménager des voies réservées aux vélos sur un total de 475 km. Seuls les plus grands axes en sens unique conserveront une limitation de la vitesse à 50 km/h.
Le vélo en Ile-de-France : 3 fois plus de déplacements en 10 ans
Ce plan vélo reflète bien l’évolution du vélo en Ile de France. La Région affiche actuellement près de 652 500 déplacements quotidiens à vélo soit 1,6% du trafic, contre 302 200 déplacements soit 0,9% du trafic en 2001. Après une forte baisse à partir de la fin des années 1970, le vélo connaît donc un regain dans les pratiques des habitants. Cette augmentation peut en partie s’expliquer par les investissements réalisés en faveur du vélo depuis 2005 par la Région qui a débloqué 220 millions d’euros en 10 ans. Ainsi, dans le cadre de son Plan pour la mobilité durable, la Région finance des zones 30, des franchissements, des pistes cyclables et des véloroutes. Elle soutient également des projets de lieux de réparation qui valorisent le recyclage.
L’augmentation du vélo en Ile-de-France reste toutefois circonscrit géographiquement et ne concerne pas tout le monde. L’enquête du transport en 2010 révèle ainsi que le vélo est surtout un mode de déplacement de proximité, avec une portée moyenne de 2 kilomètres. Ses usagers sont pour 60 % des hommes qui l’utilisent pour leurs déplacements liés au travail (38 % des déplacements à vélo sont liés au travail). Les étudiants et élèves du primaire ou du secondaire réalisent quant à eux 21 % des déplacements à vélo.
LesEnR considère cette caractéristique comme un élément fondamental dans l’analyse des mobilités d’un nouveau quartier avec la valorisation de l’utilisation des modes actifs comme le vélo et la marche à pieds afin d’aboutir à une « ville des petits pas » où les mobilités douces et le transport collectif sont privilégiés pour réduire la dépendance à l’automobile.
Un changement de culture ?
En dehors des aménagements de voirie et de la réglementation, d’autres facteurs peuvent expliquer en partie le regain d’intérêt que connaît le vélo comme la prise de conscience écologique, l’appropriation du vélo par les cadres et les études concernant les effets positifs sur la santé qu’il entraîne.
Cependant, l’usage de la voiture reste encore majoritairement dominant et il reste du chemin à parcourir pour que le vélo soit pris en compte dans les pratiques et les aménagements. L’accès aux gares est un point stratégique, notamment avec le futur Grand Paris Express. Or jusque-là, la politique de la Région Ile-de-France a été d’aller chercher les gens en bus ou de proposer des parkings sans que le vélo soit intégré. Le vélo reste encore un moyen de transport balbutiant malgré son potentiel. Il gagnerait à être mieux développé dans les Plans de Déplacements Urbains et les documents de planification.
L’installation de consignes à vélo sécurisées « Véligo » va dans ce sens et encourage les usagers à se déplacer en vélo. Financées par la Région, elles se trouvent actuellement dans une vingtaine de gares. Une idée possible serait donc de les généraliser aux nouvelles gares du Grand Paris.
Enfin, la légitimation du vélo passe aussi par la visibilité et la création de nouvelles conditions de circulation. Pour cela, les associations comme Vélorution qui organise des grands rassemblements où les cyclistes prennent possession de la chaussée pour changer le trafic pourraient être soutenues et généralisables à l’ensemble du territoire français.
Vers un mix électrique 100% renouvelable en 2050 ?
- Création : 17 avril 2015
- Écrit par David BAROU
Une production électrique 100% renouvelable possible ! Telle est l’affirmation de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME) dans son dernier rapport « Vers un mix électrique 100% renouvelable en 2050 ». Cette étude démontre que le coût de l’électricité issue à 100% des filières renouvelables serait du même ordre que celui de l’électricité à 40% renouvelable envisagé par la loi de transition énergétique 2030.
C’est la première fois qu’une agence pilotée par l’Etat constate que l’électricité renouvelable française ne se serait pas plus coûteuse que l’électricité nucléaire. L’étude, réalisée à l’horizon 2050, pourrait remettre en cause certains objectifs environnementaux dans un pays où le nucléaire répond à 75% des besoins en électricité.
Prévu pour être le point d'orgue du colloque organisé par l’ADEME, le 14 et 15 avril 2015 à Paris, la présentation du rapport a finalement été retirée de la programmation. La publication de ce rapport qui a nécessité 14 mois de travaux, a officiellement été jugée trop prématurée ; des vérifications supplémentaires ont été demandées pour « affiner les implications économiques et technologiques ».
Cependant, les calculs reposent sur des hypothèses, des méthodologies et des résultats aux plus proches de la réalité économique et sociétale.
Sur quoi se base cette étude ?
Potentiel d’EnR sur le parc français
L’analyse se porte sur les contraintes propres à chaque filière et à chaque région. Il est ainsi estimé une production maximale totale de 1268 TWh, soit le triple de la demande annuelle de 422 TWh. Les filières à un fort potentiel retenues sont le photovoltaïque en toiture et l’éolien terrestre.
Evolution économique
La projection des coûts est une des hypothèses structurante pour l’optimisation du parc ; une étude de marché est prise en compte dans l’évolution des technologies.
Incertitudes météorologiques
Les aléas météorologiques sont simulés à partir des données des années précédentes propres à chaque territoire, intégrant les périodes sans vents, les vagues de froid, les périodes sans soleil et les risques de sécheresse. Pour faciliter l’indépendance de la production aux phénomènes météorologiques, une mixité technologique des filières renouvelables est nécessaire.
Simulation en heure de pointe
Les scénarios les moins favorables sont anticipés en considérant les heures de pointes.
Possibilités de stockage
Le stockage de l’énergie est nécessaire à l’approvisionnement de l’électricité dans les cas les plus défavorables, comme une nuit d’hiver peu ventée en période de pointe. Trois types de stockage sont donc envisagés :
- un stockage de court terme (6h de durée de décharge) grâce à des ACAES (Adiabatic Compressed Air Energy) ou des batteries,
- un stockage infra-hebdomadaire (32h de durée de décharge) via des STEP (Station de Transfert d’Energie par Pompage),
- un stockage inter-saisonnier réalisé par l’intermédiaire de filière « power to gas » (méthanation) ou « gas to power ». Cette solution emmagasine de l’électricité sous forme de méthane permettant ainsi de valoriser le réseau de gaz existant pour le déplacement de l’énergie.
Un bilan ambitieux mais imaginable
Avec cette étude, l'ADEME vient lever le principal frein pour une France 100% à énergies renouvelables!
La production d'un Mwh 100% renouvelable en 2050 est estimé à 119 €/MWh alors que le même Mwh produit sur la base d'un mix 40% renouvelable est estimé à 117 €/MWh.
L’étude présentée par l’ADEME insiste cependant sur ses projections « ambitieuses » qui nécessitent des acceptabilités sociales par les élus et les citoyens, ainsi qu’une maîtrise de la demande conséquente. Une vision durable des nouvelles architectures, des moyens de déplacements… doit alors être intégrée dans nos modes de vie.
La France est sur le point de s’engager sur une production mix d’électricité avec 40% de renouvelable et 50% de nucléaire à l’horizon 2050. Cette étude vient démontrer que le tout renouvelable est non seulement la solution la plus vertueuse mais surtout la plus économique!
La loi sur la biodiversité révolutionne la 5ième façade des zones commerciales
- Création : 2 avril 2015
- Écrit par Jean-François PAPOT
La loi sur la biodiversité impose la « révolution » des toitures commerciales en rendant obligatoire la végétalisation ou la productiond’énergies renouvelables sur la cinquième façade des nouvelles zones commerciales.
Le code de l'urbanisme modifié pour donner une fonction aux toitures commerciales
Un amendement de la loi sur la biodiversité pourrait avoir de fortes conséquences sur les zones commerciales si son esprit survit à la fois au passage au Sénat et à la rédaction des nécessaires décrets d’application.
Le code de l’urbanisme est ainsi modifié pour les projets soumis à autorisation d'exploitation commerciale puisque la construction de nouveaux bâtiments sera autorisée "uniquement s'ils intègrent sur tout ou partie de leurs toitures, et de façon non exclusive, soit des procédés de production d'énergies renouvelables, soit un système de végétalisation basé sur un mode cultural garantissant un haut degré d'efficacité thermique et d'isolation et favorisant la préservation et la reconquête de la biodiversité".
Les bénéfices d'une cinquième façade végétalisée
Si les bénéfices de la production d’énergies renouvelables sont connus, la toiture végétalisée n’est pas en reste puisqu’elle favorise :
- La biodiversité (flore et faune) et permet de construire des « corridors » entre deux espaces de jardin,
- La Nature en ville en offrant aux riverains une cinquième façade verdoyante,
- La gestion des eaux de pluies par son effet retardateur de l'écoulement des pluies d'orage (rétention) et la diminution des volumes d'eau rejetées dans le réseau (évaporation)
- La lutte contre l'effet " îlot de chaleur" par humidification de l'air ambiant,
- L’accoustique tant par absorption du bruit extérieur (réverbération) que par l’isolement acoustique amélioré en intérieur (effet de masse)
- L’air par absorption des poussières environnantes et fixation du CO2 par les végétaux
Par ailleurs, la végétalisation constitue une protection mécanique, thermique et UV qui permet d’accroître la pérennité du revêtement d'étanchéité et limite donc son renouvellement dans le temps.
Selon la nature et la quantité du substrat, ces avantages sont plus ou moins sensibles.
Il existe ainsi plusieurs types de végétalisation :
- L’extensive (entre 4 et 12 cm de substrat) qui relève plus du tapis végétal (à base de sedum principalement) que du jardin. Le choix limité de végétaux est compensé par un faible poids (entre 60 à 180 kg/m²) et un faible entretien (1 ou 3 passages annuels). C’est la solution classique de réhabilitation des terrasses existantes car ne nécessitant en général pas de renforcement de la structure.
- L’intensive (plus de 30 cm de substrat) qui reproduit sur le toit un jardin qui serait réalisé au sol. La palette végétale possible dépend de l’épaisseur de la terre qui conditionne à son tour la structure qui doit résister à un poids dépassant souvent les 600 kg/m². L’entretien du jardin est le même qu'au sol mais intègre en plus les contraintes particulières liées à l’emplacement (montage des matériels, évacuation des déchets….)
- La semi-intensive (entre 12 et 30 cm de substrat) qui est une solution entre les deux et qui limite son poids par le remplacement de tout ou partie de la terre par du substrat allégé. Le choix des végétaux et la conception d’ensemble favorisent en général un entretien plus limité que dans la solution intensive. Le poids de l’ensemble varie de 150 à 350 kg/m².
La loi sur la biodiversité votée à l'Assemblée
- Création : 25 mars 2015
- Écrit par Jean-François PAPOT
Près de quarante ans après la loi de protection de la nature de 1976, et dans la continuité de la conférence environnementale de septembre 2012, l’assemblée a voté hier (24 mars) a loi de protection de la biodiversité. La loi votée par les députés, assez conforme à l’esprit du projet initial, et permet notamment de :
- Changer le regard sur la biodiversité en la considérant comme une dynamique globale, incluant et interagissant avec la vie humaine, sans la figer ou la mettre sous cloche. Le « principe de solidarité écologique », sera introduit dans le code de l’environnement, et appelle à prendre en compte les écosystèmes dans toute décision publique.
- Créer l’Agence Française pour la Biodiversité,
- Garantir un cadre juridique clair à la recherche et développement sur les ressources génétiques,
- Iintroduire des protections en amont du cycle biologique de certaines espèces de poissons avec par exemple l’interdiction des pesticides de type néonicotinoïde
- Donner une place nouvelle à la notion de paysage avec en particulier en ville l’interdiction des bâches sur les monuments classés...
A l’initiative de certains députés, le texte revient sur la politique de l'eau en France et modifie en particulier la composition et la transparence des comités de bassin qui influent directement sur les choix des agences de l'eau pour y faire une plus large place aux représentants des consommateurs, pêcheurs, associations de défense de l'environnement.
Si les associations ont globalement plutôt bien accueillies le texte, elles craignent pour la plupart le passage prévu au Sénat qui pourrait bien amoindrir le texte ou être trop tardif pour permettre le démarrage des travaux de l’Agence de la biodiversité en janvier 2016.
Appel à projets Ademe pour la « Réhabilitation durable des bâtiments »
- Création : 15 mars 2015
- Écrit par Marie-Laure STEFANI
L’Ademe lance son 6ème Appel à Projets «Réhabilitation durable» : L’Ademe et la Région se sont associés fin 2009 pour lancer un appel à projets nommé « Réhabilitation Durable » des logements collectifs et des bâtiments tertiaires publics et privés.
Le secteur du bâtiment est le plus gros consommateur d'énergie en France parmi l'ensemble des secteurs économiques. Il consomme environ 68 millions de tonnes d'équivalent pétrole, soit 42,5% de l'énergie finale totale. Il génère 123 millions de tonnes de CO2, soit 23% des émissions nationales. Ces émissions ont augmenté d’environ 15% depuis 1990.
Sur le secteur résidentiel en France, on constate que 80% des logements ont plus de 20 ans et 75% du parc de logements de 2050 est déjà construit. Il est donc impératif d’agir sur la rénovation thermique à la fois sur les logements et le tertiaire public et privé. L’ensemble du parc construit est concerné par les objectifs énergétiques fixés par l’Etat depuis le 2ème Plan Climat National de 2006.
Pour mieux comprendre ce que souhaite la France sur ce point et voir dans quel cadre s’inscrit cet appel à projets de l’Ademe Ile-de-France, voici un rappel des objectifs :
Facteur 4 en 2006
Suite au Protocole de Kyoto et à sa ratification, la France a officialisé son engagement dans la réduction de sa consommation d’énergie en proposant de diviser par 4 les émissions nationales de gaz à effet de serre d'ici 2050, appelé également facteur 4. Cet objectif est l’axe central du 2ème Plan Climat de la France de 2006.
Grenelle de l’environnement en 2007
La rénovation thermique des bâtiments fut un des chantiers prioritaires du Grenelle de l’Environnement. Son objectif était en 2008 de réduire les consommations d’énergie du parc des bâtiments existants d’au moins 38 % d’ici à 2020 et, à cette fin de rénover 400 000 logements chaque année à compter de 2013 pour l’ensemble du parc résidentiel français.
A titre d’exemple et pour l’année 2013, un peu moins de 300 000 logements privés/publics confondus ont pu être rénovés, soit 265 000 logements privés et 31 235 logements sociaux.
SRCAE Ile-de-France en 2014
En Ile-de-France, le secteur du bâtiment est à l’origine de 50% des émissions de gaz à effet de serre du fait que 57 % des besoins énergétiques des logements et 44 % des besoins énergétiques du tertiaire sont couverts par le fioul et le gaz naturel. Il est responsable de 60% des consommations énergétiques. Le Schéma Régional du Climat, de l’Air et de l’Energie souhaite donc réduire de 17% les consommations énergétiques du secteur d’ici 2020, et de 50% à l’horizon 2050.
Loi sur la Transition énergétique en 2014/15
En 2015, la loi sur la transition énergétique s’est donnée pour nouvel objectif de rénover 500 000 logements par an (380.000 logements privés et 120.000 logements sociaux) avec une diminution de moitié de la consommation d’énergie d’ici à 2050.
Pour en revenir à l’appel à projets de l’ADEME, le choix des opérations se fera sur la base des objectifs cités dans le cahier des charges et les propositions techniques faites par les participants en termes de :
- Énergie :
- pour les logements : Cep ≤75 kWh/m².an avec Cep projet ≤ Cep initiale –60%
- pour le tertiaire : Cep ≤ Cep ref (RT existant) –40 % avec Cep ref limité à 200 kWh/m².an
- Test d’étanchéité à l’air
- Les coefficients d’équivalence (kWhef / kWhep) à utiliser sont : Electricité: 2,58 / Bois énergie : 0,6 / Solaire : 1 / Autres énergies : 1
- GES : à diviser par 2
- Environnement : démarche de chantier propre
- Insertion urbaine
- Dimension esthétique
- Fonctionnalité, habitabilité, valeur d’usage
- Choix constructifs et techniques
- Reproductibilité
- Coût
- Maitrise des charges
Les aides prévues sont les suivantes:
- logements collectifs sociaux : 120€/m² plafonné à 400 000 € par projet
- bâtiments tertiaires publics : 120€/m² plafonné à 400000 € par projet
- bâtiments tertiaires privés : 120 €/m² plafonné à 200000 € par projet
Les pré-candidatures sont à déposer avant le 31 mars 2015 et le vote des subventions se fera en octobre 2015.
Pour en savoir plus sur les conditions de participation et télécharger les documents de l’Ademe
ou contacter : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
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