Appel à projet "Réflexe bois-Biosourcés", la Région subventionne les projets biosourcés
- Création : 22 avril 2019
- Écrit par Jean François Papot
Pour augmenter la part de marché de la construction bois en Ile de France, la Région propose un accompagnement spécialisé des maîtres d’ouvrage publics pour déclencher le réflexe « bois-biosourcés » dans la commande publique, et ainsi provoquer un effet d’entraînement dans le secteur. L'appel à projet est ouvert jusqu'au 31 mai 2019.
Les opérations soutenues
Pour être éligibles, les opérations doivent être situées en Île-de-France, étudier en priorité l’utilisation de bois et matériaux biosourcés locaux ainsi que le recours à des filières de transformation locales. L'appel à projet vise plus spécifiquement :
- les constructions neuves, s’engageant à respecter un taux de matériaux biosourcés au moins équivalent au 1er niveau du label bâtiment biosourcé (soit 18 kg/m² de surface de plancher) ;
- Les réhabilitations/rénovations de bâtiments ou de structures, avec un taux minimal d'incorporation de matière biosourcée de 12 kg par m² de surface de plancher ;
- Les surélévations, extensions de bâtiments ou de structures, avec l’utilisation d’une structure de surélévation/extension réalisée intégralement en bois ;
- Les ouvrages d’art, pour des structures qui devront être réalisées intégralement en bois ;
- Les aménagements intérieurs (hors mobilier), aménagements extérieurs, mobilier urbain, qui devront contenir une quantité significative de matériaux biosourcés...
Les conditions de réemploi et de valorisation en fin de vie des matériaux bois et biosourcés utilisés devront également être étudiées.
Les Bénéficiaires
Ce dispositif est destiné aux maîtres d’ouvrage publics comme les Communes et groupements de collectivités territoriales, les Départements, les bailleurs sociaux, les établissements publics les entreprises publiques locales, les parcs naturels régionaux ...
Les Critères d'éligibilité et dépenses éligibles
Seules les prestations d’accompagnement par un spécialiste (bureau d’études, cabinet de conseil, designer, etc.) missionné par le maître d’ouvrage sont éligibles à la participation financière de la Région. Cet accompagnement peut porter sur une opération spécifique ou sur un programme comprenant plusieurs opérations.
Les étude éligibles sont diverses :
- étude de faisabilité technico-économique de l’intégration de matériaux bois-biosourcés et aide à la définition et à la formulation des prescriptions dans le cahier des charges (programmation) ;
- aide à l’obtention d’appréciations techniques de type ATEX ;
- AMO (aide à l’analyse des offres , conseils et aide au choix des matériaux et des modes constructifs pendant la phase de conception , vérification de la réalisation effective des prescriptions bois-biosourcés, et alerte du maître d’ouvrage en cas de problème ...)
Si il s'agit d’un programme comprenant plusieurs opérations, la définition d’un programme transversal d’utilisation de matériaux bois-biosourcés dans l’ensemble des opérations du maître d’ouvrage (objectifs chiffrés d’utilisation et conditions opérationnelles d’atteinte de ces objectifs) peut également être subventionnée.
Les Modalités de l’aide
Le soutien financier de la Région intervient jusqu’à 70% du montant total des dépenses éligibles, avec une aide plafonnée à 80.000€ par projet.
Le taux de la participation financière régionale est spécifique à chaque projet et défini au regard du niveau d’intégration des critères d’éligibilité listés ci-dessus.
Plus d'informations et liens vers la plateforme d'aide de la Région : https://www.iledefrance.fr/aides-services/reflexe-bois-biosources
Pollen et arbre, allergie et paysage
- Création : 10 avril 2019
- Écrit par Simon Diard
Le 19 Mars, c’était la Journée Française de l’Allergie ! L’allergie au pollen est aujourd’hui une maladie dite environnementale, car elle est due à l’environnement de la personne, et non pas à un agent infectieux. Une piste de remède : réfléchir sur les actions du cocktail détonnant pollens et plantations tout en pensant pollution et paysage !
Le saule et ses chatons, si redouté des allergiques
L’allergie est un problème de santé publique qui touche une partie importante de la population. En France 10 à 20% de la population est allergique au pollen . Les allergies respiratoires sont au premier rang des maladies chroniques de l’enfant et posent de plus en plus de questions sur la santé des personnes âgées et celle des personnes fragilisées.Cette allergie est souvent considérée comme une « maladie de citadin(e)s ».
Parallèlement, les enjeux de réintroduction de la biodiversité en ville, de végétation à accroitre pour la lutte contre les ilots de chaleur urbain, de végétalisation agricole urbaine, d’amélioration du cadre paysager et des usages liés à la Nature, l’envie de « vert » et d’évasion des urbains ne favorisent pas l’amoindrissement des quantités de pollen dans l’air, notamment sur les périodes printanière et estivale.
Comment donc agir sur ce problème de santé publique tout en combinant santé et réintroduction du végétal en ville ?
En y allant petit à petit.
La densité des canopées en ville : un levier contre les allergies ? - Source : http://senseable.mit.edu/treepedia/
De nombreuses personnes sont sensibles aux pollens car elles y sont peu fréquemment exposées. Non pas que la ville soit un milieu aseptisée, mais, paradoxalement, moins un individu est en contact avec certains pollens, plus il a de chance d’y être allergique. Faut-il donc s’habituer lorsqu’on est citadin et allergique à côtoyer ses « agresseurs » pour moins souffrir ?
Cette question est fréquemment posée et revient petit à petit dans les milieux biologistes. En quelque sorte, c’est une approche qui rejoint celle de la désensibilisation allergique, où l’objectif est d’atteindre une protection immunologique permettant d’éviter d'autres réactions allergiques : le corps est alors «habitué à l’allergène ».
En tenant compte des pics de pollution
Il est fréquent d’entendre parler de synergie pollution / pollen. Il est certain et démontré que la pollution atmosphérique due aux activités humaines a un impact fort sur la qualité de l’air en ville. Là encore, il est assuré que les végétaux et leur feuillage participent à la captation de certaines poussières et particules rendant l’air des villes moins vicié, sinon plus frais et respirable en saison chaude. Malheureusement, c’est aussi la période de l’avènement d’une grande partie des pollens !
Il faut toutefois savoir que, comme les humains, les végétaux réagissent fortement aux pics de pollution. Un arbre en situation de stress produira des quantités de pollen plus importantes, pour assurer sa reproduction et garantir donc la survie de son espèce.
Lutter contre la pollution, c’est aussi abaisser les quantités de pollen présentes dans l’air.
En veillant aux caractéristiques de végétaux plantés…
Il existe donc un enjeu pour le choix des végétaux présents dans les espaces paysagers en ville. Intégrer cette problématique dans leur conception permet d’améliorer la qualité de vie des habitants.
Il ne s’agit pas d’arrêter de planter des espèces allergènes, mais d’éviter qu’elles se retrouvent en quantité trop importante à un endroit donné.
Bannir bel et bien toutes les espèces allergène reviendrait à aseptiser le milieu « ville », rendre les citadins davantage sensibles au pollen, et aurait pour corollaire de réduire fortement les conditions de confortement de la biodiversité en ville.
… sans non plus oublier le patrimoine et le paysage.
Pour autant, le paysage et le patrimoine ne peuvent aussi facilement se résoudre à abandonner l’utilisation de certains végétaux « allergènes ».
Comment évoquer des villes comme Aulnay-sous-Bois ou de Saulx-les-Chartreux, sans entendre les résonances toutes végétales - bien qu’allergènes - d’aulne ou de saule ? Le patrimoine végétal d’une ville et la conception paysagère ne sont jamais très éloignés et aujourd’hui encore paysagistes et architectes ne se refusent pas à inclure dans les aménagements toutes sortes d’aulnes, de charmes, de saules, de noisetiers… et tant mieux pour toutes les raisons exposées auparavant !
Là encore et comme souvent, le tout et surtout le juste réside dans le bon dosage.
La bonne proportion garantit le bon équilibre : un peu d’allergène, moins de pollution, un paysage qui fait sens avec son histoire et son environnement et les citadins n’en iront et ne se sentiront surement que mieux.
Pollution de l’air : les enfants, les premiers concernés
- Création : 9 avril 2019
- Écrit par Martin Dior
Les conséquences de la pollution de l’air sur la santé sont nombreuses bien qu’encore mal estimées, à l’heure actuelle, pour certains polluants (réactions allergiques, asthme, irritations, maladies chroniques, cancers, etc.). La mauvaise qualité de l’air en Ile-de-France et les pics de pollution de plus en plus récurrents entrainent une prise de conscience du grand public sur la problématique de la qualité de l’air. En effet, selon un sondage réalisé par l’IFOP pour Airparif, l’association de surveillance de la qualité de l’air en Ile-de-France, la pollution de l’air est la principale préoccupation environnementale des Franciliens. En écho à cette problématique, l’association Respire a publié une carte des niveaux d’exposition des établissements scolaires franciliens aux principaux polluants de l’air.
Rapports et études inquiétantes se multiplient
« Plus de trois enfants sur quatre respirent un air toxique en France […].Cette exposition à la pollution de l’air a des effets délétères et durables sur la santé des enfants car leur organisme n’est pas encore mature. » écrit l’Unicef France dans un rapport publié le 04 avril 2019. L’Union Européenne a notamment entamé une action en justice en 2018 contre la France pour non-respect des normes européennes de qualité de l’air, pourtant moins contraignantes que les seuils de l’OMS, dans 14 villes de l’hexagone.
Dans son étude publiée le 28 mars 2019, l’association Respire étudie trois polluants principaux qui sont les particules fines PM10 et PM2,5 ainsi que le dioxyde d’azote (NO2).
Sur les 12 520 établissements étudiés, 682 dépassent les seuils réglementaires fixés par l’OMS (Organisme Mondial de la Santé).
En considérant les normes européennes fixant les seuils de ces polluants, aucun établissement ne dépasse les normes légales pour les PM2,5 et seulement 1 établissement pour les PM10. Mais les seuils légaux français, fondés sur les normes européennes, sont beaucoup moins stricts que les recommandations de l’OMS. Ainsi, d’après les seuils de l’OMS, 10 620 établissements dépassent les seuils PM2,5 et 4 093 dépassent les seuils PM10.
Nombre d’établissements dépassant les seuils de pollution [source : Respire]
Un lien établi entre le trafic automobile et la qualité de l'air
Le premier constat de cette étude est que plus on s’éloigne de la capitale, meilleure est la qualité de l’air.
La première source de pollution en Ile-de-France étant la voiture, le deuxième constat est que le niveau de pollution est fonction de la distance à un axe routier important. Ainsi, des établissements situés à quelques centaines de mètres du boulevard périphérique peuvent présenter des concentrations en polluants inférieures à celles d’établissements donnant directement sur une rue passante.
Alors que faire ?
Une des leçons de cette étude est de favoriser l’implantation des écoles et des équipements sportifs à l’écart des axes routiers. L’association respire propose 13 solutions à mettre en œuvre pour améliorer la qualité de l’air. Parmi celles-ci figurent le développement des mobilités douces et l’extension des zones à faibles émissions (ZFE).
De son côté, le rapport de l’Unicef France recommande également d’encourager les mobilités douces (ZFE, aménagements cyclables, transports en communs en site propre, apprentissage du vélo, prime à la mobilité durable, etc.) et de réguler la circulation aux abords des écoles mais aussi de tarifer les transports en commun selon les revenus pour permettre l’accessibilité des transports en commun aux ménages défavorisés ou encore de créer un forfait «mobilité durable » qui viserait à rembourser les trajets domicile-travail effectués à vélo et en covoiturage.
Même si les taux d’exposition restent inquiétants, l’étude de l’association Respire montre tout de même une amélioration entre 2012 et 2017 de la pollution au NO2. L’ambition est donc de poursuivre cette tendance tout en diminuant également les taux de particules fines présents dans l’air.
Concentrations moyennes annuelles de dioxyde d’azote en 2017 en Ile-de-France [source : Airparif]
Les efforts sont donc à poursuivre sur la qualité environnementale des bâtiments pour permettre une amélioration de la qualité de l’air intérieur grâce à des matériaux et des systèmes performants bien sur mais plus encore sur l’aménagement de nos villes et des politiques de mobilité pour assainir l’air des villes en affermissant la place des mobilités douces et de la nature en ville.
Quartier E+C- : vers une méthodologie d’évaluation Energie Carbone à l’échelle quartier
- Création : 8 avril 2019
- Écrit par Quentin Neulat
Le 22 mars 2019, le CSTB a partagé le projet de développement et de test d’une méthode étendant la démarche E+C- (énergie positive et réduction carbone) à l’échelle du quartier. Retours sur ce projet…
Au-delà du bâtiment, les opérations d’aménagement sont aujourd’hui perçues comme des opportunités pour engager les territoires sur la voie de la « transition énergétique et écologique ». En témoignent les nombreux outils d’évaluation d’impacts environnementaux qui se développent à l’échelle des projets d’aménagement (Ges Opam, Urban Print, Nest, NovaEQUER, etc.).
La difficulté, à cette échelle, est qu’un quartier va au-delà des ensembles qui le constituent et n’est pas simple à définir. Cela peut perturber la quantification de ses effets sur l’environnement. En effet, le contexte et les externalités qu’il engendre : mobilités liées aux emplois et polarités, alimentation, déchets, filières mobilisées etc… participent directement à l’impact environnemental du quartier mais ne sont pas toujours évidentes à évaluer en termes d’énergie/carbone.
En lien avec cette conjoncture et dans le cadre du concours organisé par l’ADEME « Vers des bâtiments responsables à l’horizon 2020 » lancé en 2018, le CSTB et ses partenaires développent le projet Quartier E+C- : méthode de quantification Energie Carbone à l’échelle du quartier.
Le projet « Quartier E+C- » a pour principal objectif de quantifier les impacts environnementaux liés à la vie d’un quartier, de sa conception à son usage. L’enjeu est de réussir à mobiliser l’ensemble des acteurs (aménageurs, collectivités, AMO, promoteurs, maitrise d’œuvre, concessionnaires des réseaux et usagers) dont les choix influencent les impacts d’un quartier, en développement ou en renouvellement, sur l’environnement. Pour cela, la méthode doit être mobilisable à trois étapes clés : la définition du programme, la définition du plan guide et les fiches de lots.
Afin de mutualiser les échanges sur les thématiques énergie/carbone entre les parties prenantes d’un projet d’aménagement, les différents partenaires du projet développent la méthode à travers trois approches : technique, organisationnelle et comportementale.
Pour l’heure, le cahier des charges de la méthode est cadré. Il reste à définir les cibles atteignables en fonction du contexte avant de l’appliquer sur 8 projets pilotes d’ici 2020/2021. A suivre…
Les belles ambitions de la RE 2020 sont-elles l’arbre qui cache la forêt?
- Création : 8 avril 2019
- Écrit par Jea-François PAPOT
Une nouvelle fois, l'association négaWatt s’inquiète à juste titre. Derrière les travaux de préparation de la réglementation environnementale 2020, se trament des volontés de modifications des coefficients techniques (en l’occurrence le taux de conversion entre énergie primaire et finale de l’électricité). Si la modification de ce facteur de conversion ne fera pas la « Unes » des medias, les professionnels mesurent d’ors et déjà l’impact sur les futurs bâtiments. Le passage du facteur conversion de 2,58 (déjà largement minoré depuis des années) à 2,1 permettrait à un bâtiment de consommer presque 15% de plus pour la même enveloppe.
Facteur de conversion : quésaco?
On distingue en général deux concepts :
- L'énergie primaire qui est l'énergie contenue dans les ressources naturelles, avant éventuelle transformation. Le fioul ou le gaz sont des exemples d'énergie primaire.
- L'énergie finale qui est l'énergie utilisée par le consommateur dire après transformation des ressources en énergie et après le transport.
Pour comparer les consommations d'énergies selon leur « origine », les différentes réglementations (et notamment la réglementation thermique) ramène toute consommation en énergie primaire en appliquant, en particulier au vecteur énergétique qu’est l’électricité, un taux de conversion.
En effet, l’électricité n’est pas « naturelle » mais résulte de transformations. Or, ces transformations ne transforment pas nécessairement 1 kWh d’énergie primaire en 1 kWh d’énergie finale puisqu’en particulier le rendement du process nucléaire est de 33%. Autrement dit, seul le tiers de l’énergie primaire exploitée par les centrales nucléaires est transformée en énergie finale. Les centrales fossiles (charbon, fioul…) ne font guère mieux avec un rendement proche de 38%.
Par ailleurs, la centralisation de ces moyens de conversion, implique que l’électricité produite doit se déplacer avant d’arriver à l’utilisateur final. Ainsi, selon la ligne sur laquelle « voyage » l’électricité, la perte, est selon RTE, de l’ordre de 3% (lignes à très haute tension) à 7% (basse tension).
Au final, en France, ce facteur de conversion se situe, selon RTE, aujourd’hui autour de 2,7 (soit un rendement de 37%) . En fonction du mix énergétique retenu, ce facteur devrait s’améliorer (il tournait autour de 3.2 en 1974) notamment avec la progression des énergies renouvelables pour aboutir à 2.1 si l’ensemble des mesures prévues par la Programmation Pluriannuel de l’Energie est appliqué (soit en 2035 si tout va bien). Depuis la fin des années soixante-dix, ce facteur est réglementairement fixé à 2,58.
Alors quel est le problème ?
Au prétexte de la nouvelle réglementation, la Direction de l’énergie et du climat suggère d’ « actualiser les facteurs de conversion en énergie primaire de l'électricité utilisés dans la réglementation des bâtiments neufs [...] pour prendre en compte le mix électrique projeté en 2035 dans la PPE. ». Autrement écrit, cela donne : « puisque nous avons initié un changement vertueux du mix électrique, anticipons le facteur de conversion final (2,1) ».
Sauf que … si ce facteur est retenu, alors, à prestations égales, le même bâtiment chauffé à l’électrique (par effet joule) aura le droit de consommer 15% de plus pour une efficacité et un confort plus que discutables malgré les progrès. Comme le coût d’investissement est moindre, il est évident que de nombreux bâtiments neufs se verraient équiper de convecteurs (ou ballons) électriques entraînant une augmentation des besoins, au contraire de la sobriété prônée par négawatt (et par le bon sens).
C’est à notre sens, et comme le souligne Négawatt, un bien mauvais message adressé au professionnel de confondre ainsi cause (modification du mix énergétique) et conséquence (modification du facteur de conversion).
Laissons aux coefficients techniques ou physiques la neutralité qui leur sied.
Laissons à l’électricité ce coefficient 2.58 ou mieux, ramenons le à sa valeur réelle en le concevant ajustable à la modification effective du mix énergétique et au rendement du réseau.
Pour que ces coefficients restent des données physiques, il serait peut-être même souhaitable de modifier les facteurs de conversion des autres énergies puisque contrairement à l'électricité, les énergies fossiles (et même renouvelables comme le bois) bénéficient en effet d'un coefficient unique égal à 1, qui ignore complétement les coûts d'extraction, de transformation et de transport jusqu'au point d'utilisation finale.
Retrouver le communiqué de presse Négawatt : https://negawatt.org/IMG/pdf/190403_note-analyse_retour-chauffage-electrique-peu-performant.pdf