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Un grand plan d’investissement pour l’accélération de la transition écologique

Le grand plan d’investissement promis par Emmanuel Macron lors de la campagne présidentielle a été présenté par le gouvernement le 25 septembre dernier. Ce plan place la transition écologique comme un défi majeur à relever.

L’objectif de ce plan d’un montant de 57 milliards d’euros est de donner aux ministères les moyens de répondre aux quatre défis d’ampleur, que sont :

  • La transition écologique, vers la neutralité carbone en 2050
  • La compétence et l’emploi, en misant sur la formation
  • L’innovation, dans l’industrie comme dans les services
  • La transition numérique de l’Etat, en réinventant l’action publique et en numérisant le système de santé

La transition écologique et la « décarbonisation » de l’économie exigeant des efforts conséquents se placent comme le défi pour lequel ce plan prévoit la plus grosse enveloppe budgétaire, avec 24 milliards d’euros. L’accélération de la transition énergétique est établie selon ce plan, autour de 3 priorités, relevant des secteurs du bâtiment, du transport et de l’énergie.

  • Amplifier l’effort de rénovation thermique des bâtiments

L’effort de rénovation énergétique porte à la fois sur les logements que sur les bâtiments publics.

Les objectifs : diviser par 2 le nombre de « passoires thermiques » occupées par des ménages modestes propriétaires ou locataires du parc social et réduire l’empreinte énergétique des bâtiments publics, par la mise aux normes d’un quart des bâtiments de l’Etat.

Les moyens mis en œuvre pour répondre à ces objectifs concernant les logements sont l’augmentation de 1,2 milliards d’euros de l’enveloppe du programme « habiter mieux » de l’agence nationale de l’habitat, ce qui permettrait la rénovation de 375 000 logement pendant la durée du quinquennat, la transformation du crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) en prime immédiatement perceptible, permettra également d’accompagner les propriétaires modestes non pris en charge par le programme « habiter mieux ». L’accélération de la rénovation des logements sociaux sera rendue possible par la mise en place de prêts à taux concessionnel par la Caisse des dépôts, pour un montant total de 3 milliards d’euros. Ceci devrait permettre de rénover 500 000 logements sur la durée du quinquennat.

Une enveloppe de 3 milliards d’euros est destinées aux bâtiments des collectivités territoriales avec 0,5 milliards d’euros issus de la dotation de soutien à l’investissement local (DSIL), tandis que 2,5 milliards seront investis par la Caisse des dépôts, en fonds propres ou sous forme de prêts concessionnels.

  • Développer des transports durables adaptés au quotidien

Pointant du doigt la nécessité de généraliser la mobilité durable, le gouvernement souhaite soutenir le développement de transports plus propres et tendre vers un parc automobile moins polluant, notamment par la mise en place d’une prime à la conversion automobile, par la modernisation des réseaux routiers et ferroviaires, avec une priorité donnée aux axes les plus vétustes et les plus fréquentés, de même que par l’incitation des collectivités à proposer des alternatives innovantes à la voiture individuelle.

Le développement de services de transport de proximité durables, pour lutter contre « l’assignation à résidence » et tendre vers une équité territoriale et le financement de nouvelles mobilités et de services numériques de transports seront financés sous forme de dotation d’équipement de l’Etat aux collectivités territoriales à hauteurs respectives de 500 millions d’euros et de 150 millions d’euros.

  • Développer les énergies renouvelables et l’innovation environnementale

Axes clés de la transition énergétique, le développement des énergies renouvelables et la réduction des consommations d’énergie sont des enjeux forts visés par l’état à travers ce plan d’investissement.
L’augmentation de 70% de la production d’énergie renouvelable entre 2016 et 2022 sera supportée par un investissement de 4,9 milliards d’euros, pour répondre à l’objectif de faire de l’énergie renouvelable la source de 30% de la consommation d’énergie totale.

Cette évolution passe également par la poursuite de la diffusion des usages écoresponsables : 700 millions d’euros seront dédiés aux actions de l’ADEME pour le développement des fonds chaleur et qualité de l’air de même qu’à l’accompagnement des TPE et PME à l’optimisation de leurs flux matière-énergie-déchets-eau, la réduction du gaspillage des PME relevant d’un potentiel d’économie de près d’1 milliards d’euros.

Dans le but de favoriser la recherche et l’innovation dans le secteur de la transition énergétique, des initiatives seront déployées dans le cadre du Plan d’Investissement Avenir (PIA) 3. Celles-ci relèvent de l’accueil et du financement de chercheurs dans le cadre de l’initiative Make our Planet Great Again et du financement de l’innovation dans les transports pour accélérer le développement de nouvelles technologies.

Par ailleurs, 500 millions d’euros pourront subventionner des projets d’organisations territoriales innovants, ayant pour vocation à développer les modèles des villes durables, intelligentes et inspirante pour le reste des territoires. Des concours d’innovation pour le développement de nouveaux concepts, facilitant la mobilité et permettant l’émergence de villes durables et intelligentes notamment grâce à des EcoQuartiers exemplaires seront lancés.

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Systèmes constructifs biosourcés : étude de cas

Quelle solution constructive favoriser pour intégrer les matériaux biosourcés ? Face au réchauffement climatique et à l’épuisement des ressources, l’utilisation de matières premières issues de la biomasse peut apporter des réponses au secteur de la construction. Ces matériaux permettent potentiellement de réduire certains impacts environnementaux, particulièrement l’impact sur le changement climatique. Cependant, pour comparer objectivement l’intérêt du recours à ces matériaux, il est nécessaire d’une part de les comparer aux alternatives traditionnelles pour un même usage et d’autre part de comparer qualitativement les différents types d’impacts environnementaux générés.

Le label « bâtiment biosourcé » (créé en 2012), atteste de la conformité de bâtiments nouveaux à intégrer un taux minimal de matériaux biosourcés dans leur construction. Le taux minimal d’incorporation de matière biosourcée du label, exprimé en kg/m² de surface de plancher conditionne l'atteinte des niveaux du label tout en laissant une certaine souplesse dans le choix des solutions techniques mises en œuvre. C’est dans ce cadre que nous avons réalisé une étude théorique pour deux bâtiments intégrant des matériaux biosourcés et en les confrontant à une version « traditionnelle ». La déclinaison du modèle d’étude en trois variantes nous permet de cibler le poids relatif des différentes solutions pour les indicateurs environnementaux définis par la méthodologie en ACV.

Les hypothèses

L’ouvrage retenu pour la comparaison des constructions est un bâtiment de logements collectifs en Seine et Marne. L’étude est réalisée pour une durée de vie du bâtiment de 50 ans. Le bâtiment a une surface de 2005 m² de surface de plancher en R+3. Le choix s’est porté sur ce petit collectif de faible hauteur pour sa représentativité et la possibilité de l’évaluer selon différents modes constructifs (les constructions à ossature bois dépassant rarement les R+3). Pour chacune des solutions, nous avons considéré que le rez-de-chaussée et la cage de circulation verticale étaient en béton et que les étages R+1 à R+3 étaient identiques.

Les variantes biosourcées étudiées sont un bâtiment à ossature bois associant une isolation en matériaux biosourcés ainsi qu’un bâtiment mixte (structure béton et façade non porteuse en ossature bois) intégrant des isolants biosourcés. La troisième version est un bâtiment en structure béton avec une isolation minérale.

Le périmètre

Le périmètre de l’étude comprend :

  • La structure : structure horizontale, verticale et charpente
  • L’enveloppe : isolation + couverture/étanchéité + fenêtres (vitrage + menuiserie)
  • L’aménagement : cloisonnements + revêtements intérieurs

Les fondations ont un impact non négligeable dans le bilan environnemental global. Ces dernières sont cependant très variables selon la portance des sols et n’ont pas été inclues dans le périmètre d’étude. Les équipements n’ont pas non plus été intégrés par manque de données.

Sans suprise, la construction à ossature bois ...

Il en ressort, à l’évidence, que les constructions intégrant des matériaux biosourcés ont un large avantage d’un point de vue environnemental. La construction à ossature bois se démarque nettement en ce qui concerne l’impact sur le changement climatique grâce à la capacité du bois à stocker du carbone et permet également de diminuer les prélèvements d’eau directement puisés dans les réserves naturelles.

Figure 1 : Comparaison en pourcentage des impacts environnementaux pour 2 bâtiments intégrant des matériaux biosourcés par rapport à une construction béton associée à une isolation traditionnelle

Energie : renouvelable ou fossile?

L’énergie primaire totale est quant à elle peu différente entre les 3 variantes. Elle représente la somme de toutes les sources d’énergie qui sont directement puisées dans les réserves naturelles, soit la somme des consommations d’énergie primaire renouvelable et non renouvelable sur l’ensemble du cycle de vie. C’est justement ce rapport entre énergie primaire renouvelable et énergie primaire non renouvelable, ou énergie grise au sens de l’ACV, qui varie fortement entre les trois variantes étudiées. Pour la construction en ossature bois et isolation en matériaux biosourcés, le rapport entre les deux énergies est quasiment égal. A l’inverse, la version en structure béton et isolation minérale consomme 12 fois plus d’énergie primaire non renouvelable que renouvelable.

Figure 2 : Energie primaire totale pour les 3 variantes (hors fondations et équipements)

Focus sur les isolants

En comparant la répartition de cette énergie grise sur les différents lots des bâtiments, il a été constaté que la part de l’isolation pour les trois variantes constructives étudiées était la même (entre 23% et 26%). Nous avons donc dans un deuxième temps évalué l’impact relatif des composants en déclinant l’étude à l’échelle de parois murales.

Le graphique compare la répartition de l’énergie grise pour 5 murs en ossature bois et isolation en paille ; laine de bois ; duo chanvre/lin ;   béton de chanvre ; ouate de cellulose avec un mur en béton et isolation extérieure en PSE et pour une résistance R=7 m2.K/W.

En isolant la quantité d’énergie grise contenue dans l’isolant de chaque paroi et l’énergie grise contenue dans la structure on constate que  le poids de l’isolation pour cet impact est non négligeable. Dans les murs à ossature bois, le choix de l’isolant est déterminante, la  ouate de cellulose semble la plus avantageuse du point de vue de l’énergie grise.

Pour aller plus loin...

Une certaine incertitude est à prendre en compte, les FDES utilisées n’étant pas toutes vérifiées. Les résultats ne sont valables que pour les hypothèses avancées. C’est pourquoi les impacts environnementaux ne sont considérés que comme des ordres de grandeur qui révèlent des tendances variables selon le projet, le périmètre d’étude, les sources et les hypothèses prises.

En élargissant les critères de choix, la solution mixte qui associe une structure béton à de l’isolation biosourcée parait la plus avantageuse car elle permet d’une part de réduire l’impact environnemental par rapport à une construction traditionnelle et d’autre part de s’affranchir des problèmes d’inertie liée à la construction en ossature bois.

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La 16ème Semaine Européenne de la Mobilité et son appel à projet « Europeanmobilityweek »

La 16e édition de la Semaine Européenne de la Mobilité (SEM) se déroulera du 16 au 22 septembre 2017. Cette année encore, cet évènement se déroulera dans toute l’Europe, avec pour objectif premier l’évolution des modes de déplacements collectifs et individuels vers une mobilité propre, partagée et intelligente. La manifestation est co-organisée par le Ministère de la Transition écologique et solidaire et l’ADEME, et soutenue par le GIE Objectif transport public.

La Semaine Européenne de la Mobilité repose sur un appel à projets européen, Europeanmobilityweek. 

Lancé en 2002 par la Commission européenne à destination des collectivités, il soutient la valorisation des initiatives et solutions de transport alternatives à la voiture individuelle : développement de modes de transport durables, aménagement de plans de déplacements doux.

Vous souhaitez participer ? Voici les conditions :

  • Pour les collectivités : remplir au moins un critère sur les trois préconisés par la Commission : organiser une semaine d’actions consacrée à la mobilité durable, lancer et promouvoir durant la semaine une action pérenne consacrée à la mobilité durable, organiser une journée sans voiture ;
  • Pour les ONG, entreprises et écoles : mener au cours de l’année une action à but non lucratif en rapport avec la mobilité durable, une« MobilityAction ».

Les collectivités qui remplissent les trois critères demandés sont éligibles à l’European mobility week award 2017, remporté en 2016 par Malmö (Suède).

Toutes les infos sur le portail du Ministère de la Transition écologique et solidaire

A l’échelle française, divers temps forts seront programmés sur la SEM 2017 comme la Journée du transport public (samedi 16 septembre), les Journées nationales des voies vertes (samedi 16 et dimanche 17 septembre) ou la Journée nationale de la qualité de l'air (mercredi 20 septembre).

Diverses manifestations sont attendues à l’occasion de ces évènements, portés par les collectivités, les associations, les entreprises, les écoles... ou encore les citoyens.

Un appel à projet est ainsi lancé pour la Journée nationale de la qualité de l'air, avec à la clé une labellisation des évènements organisés lors de la Semaine Européenne de la Mobilité.

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ANRU + : 25 projets lauréats pour plus d’innovation et plus d’investissement dans les quartiers en renouvellement urbain

Le 6 juillet 2017, le Ministre de la Cohésion des territoires a profité des Journées nationales d’échanges des acteurs du renouvellement urbain (JERU) pour annoncer les lauréats de l’appel à manifestations d’intérêt (AMI) « ANRU+ ». L'AMI lancé en mars dernier par l’ANRU avait fait l’objet de 74 candidatures.

Dans le cadre du Nouveau programme national de Renouvellement Urbain (NPNRU / 2015-2025), les communes sont dotées de 6 milliards d’euros de subventions pour 200 quartiers d’intérêt national et 250 quartiers d’intérêt régional. Au total, ces projets concernent plus de 5 millions d’habitants.

Ainsi, 15 projets mis en œuvre dans des quartiers d’intérêt national ont été retenus au titre du volet « Innover dans les quartiers » de l’AMI « ANRU+ » pour amplifier les pratiques d’excellence, tester des technologies et des techniques innovantes, mais aussi déployer de nouveaux services, des usages plus vertueux, des filières économiques locales et structurer des partenariats inédits (organismes de recherche, startups, structures de l’économie sociale et solidaire...).

10 territoires ont également été sélectionnés au titre du volet « Investir dans les quartiers » de l’AMI, pour la réalisation d’opérations immobilières mobilisant le fonds de co-investissement de l’ANRU aux côtés des investisseurs privés.

Ces 25 nouveaux lauréats bénéficieront d’un soutien supplémentaire dans le cadre du Programme d’Investissements d’Avenir (PIA) au titre des actions « Ville durable et solidaire, excellence environnementale du renouvellement urbain » (71 millions d’euros de subventions, 200 millions d’euros de fonds propres) et « Territoires d’innovation de grande ambition » (50 millions d’euros de subventions pour les quartiers).

Lauréats de l’AMI - Source : Ministère de la cohésion des territoires


24 autres porteurs de projet rejoignent en outre le « Club ANRU+ », qui concrétise le réseau des acteurs de l’innovation et de la diversification fonctionnelle dans le renouvellement urbain.

Dispositif d’accompagnement renforcé sur l’innovation et l’investissement économique, le « Club ANRU+ » réunira les lauréats des volets « Innover » et « Investir », les collectivités d’ores et déjà accompagnées par le PIA « Ville durable et solidaire » ainsi que leurs partenaires1, mais aussi 24 des 74 candidats à l’AMI « ANRU+ ».

Ce sont au total plus de 60 collectivités du NPNRU qui intégreront ce Club et ses groupes de travail thématiques (développement économique, urbanisme éphémère, économie circulaire, performance énergétique, mobilité, approche égalitaire de l’urbanisme, santé, diversification fonctionnelle...). Ils bénéficieront de temps collectifs d’expertises, d’échanges, de réflexions, pour accompagner la réalisation des opérations d’innovations et d’investissements privé, et enrichir la culture de l’innovation dans le renouvellement urbain.

Ci-dessous, la liste des lauréats et membres du « Club ANRU+ » :

Lauréats de l’AMI et membres du « Club ANRU+ » - Source : Ministère de la cohésion des territoires

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Retour sur la rencontre régionale organisée par Certivéa à Lyon

L’évolution des certifications et labels pour la qualité des bâtiments

Depuis un certain nombre d’années, les maitres d’ouvrage et maitrise d’œuvre mettent en valeur la qualité environnementale de leurs projets de construction à travers de nombreux labels et certifications. La semaine dernière, Vizea a participé à la rencontre régionale organisée par Certivéa à Lyon sur le thème : « Comment mieux mesurer et valoriser les performances énergétiques et durables de vos bâtiments ou de vos territoires dans le Sud-Est ? ». A cette occasion, Certivéa a présenté les nouveaux labels disponibles et a fait intervenir maitres d’ouvrage et architectes de deux opérations labellisées à Lyon associé à la visite d’un bâtiment.

Certivéa

Filiale du CSTB et organisme certificateur, Certivéa est un organisme certificateur dédié aux constructions tertiaires neuves : bureaux, équipements sportifs, culturels ou de santé … Son offre vise également les infrastructures et les projets d’aménagement urbains. Certivéa est un organisme accrédité par le COFRAC.

Une certification par Certivéa

Pour certifier un bâtiment, la maitrise d’ouvrage choisit d’être accompagnée dès la phase conception par un AMO Développement Durable référencé par Certivéa. Ce référent est une personne physique reconnue compétente par Certivéa pour accompagner un projet engagé dans une démarche de certification. Vizea compte 3 référents au sein de ses équipes.

Focus sur quelques labels nouveaux et rappel des objectifs.

La certification HQE Bâtiment Durable

Avec les évolutions techniques et les progrès réalisés sur la performance des bâtiments ces dernières années, Certivéa a revu ses niveaux de certification suites aux demandes de ses clients et aux retours d’expériences. La nouvelle certification HQE Bâtiment Durable a vu le jour en 2016 et permet d’anticiper la nouvelle Réglementation 2020.

Dorénavant, il s’agit d’une certification globale sur 26 thèmes autour de 4 engagements : Qualité de vie, Respect de l’environnement, Performance économique et Management responsable, et de 12 objectifs. Avec certaines nouveautés comme le changement climatique, la biodiversité, les services et l’attractivité du territoire.

Nouveauté de processus également, la certification se déroulera 100% en ligne grâce à la plateforme ISIA qui facilite les échanges, sécurise les données, offre les outils de calcul et un reporting personnalisé.
> Pour aller plus loin : Nouveau référentiel HQE 2016 « bâtiment durable » : décryptage

Le label Energie Carbone (E+C-)

Lancé fin 2016, ce label préfigure la nouvelle règlementation 2020. Il fusionne des objectifs énergétiques (BEPOS) et des objectifs sur le bilan carbone des matériaux (BBCA) afin de généraliser les bâtiments à énergie positive et à faible empreinte carbone.

> Pour aller plus loin : Label E+C- : la fusion des labels BEPOS et BBCA pour préparer la future RT

Le label BBCA

Le label BBCA (Bâtiment Bas Carbone) repose sur 4 thématiques : la construction, l’exploitation, le stockage carbone et l’économie circulaire. Pour chaque thématique, il est possible d’acquérir des points dont le total définit le niveau atteint par le bâtiment : label BBCA Standard, Performance ou Excellence.

> Pour aller plus loin : La chasse au carbone est lancée, la course s’accélère ...

Effinergie 2017 : BBC, BEPOS ou encore BEPOS +

Ces nouveaux labels Effinergie permettent d'intégrer des critères de performances du bâtiment absents du référentiel E+C- et de satisfaire les enjeux de sobriété énergétique, de qualité de vie et d’urbanisme que doivent intégrer les bâtiments à énergie positive et bas carbone.

Par rapport au référentiel E+C- :

  • Le niveau BEPOS correspond globalement à un niveau Énergie 3 et Carbone 1
  • Le niveau BEPOS+ correspond à un niveau Énergie 4 et Carbone 1

Les labels Effinergie+ et Bepos-Effinergie 2013 continuent à être utilisés pour ceux qui ne souhaitent pas s’inscrire dans l’expérimentation E+C-.

> Effinergie

Source : certivea.fr

Label Accessibilité

Certivéa propose un label centré sur les performances d’accessibilité et d’usage des bâtiments en construction, en rénovation ou existants. Le label vise à favoriser la prise en compte des besoins spécifiques des utilisateurs ou visiteurs du bâtiment, avec ou sans handicap, dans les domaines suivants : facilité d’accès, facilité d’usage, sécurité et sûreté, confort visuel et confort acoustique, diffusion et pérennisation.

HQE Aménagement

Le référentiel a été revu afin d’apporter aux aménageurs et collectivités une meilleure lisibilité et compréhension des exigences demandées. Le but de la certification HQE™ Aménagement est de les aider à gérer leur projet d’aménagement durable en fixant des objectifs cohérents prenant en compte le contexte de leur opération.

 

Les deux projets lyonnais présentés :

Le Sky 56 : Bâtiment de bureaux d’une superficie de 30 000m² de GECINA construit par ICADE/LINKCITY.
Certification HQE exceptionnel, BREEAM Excellent, Effinergie et WELL Silver 2017.
« La Grande Halle » à Lyon Gerland, construction par GECINA d'un immeuble de bureaux de 20 000 m2 destiné à EDF. Certification HQE exceptionnel, Breeam Excellent, Effinergie + ainsi que WELL, BBCA et le label Biodivercity.

Ces nouveaux labels et référentiels étoffent l’éventail déjà large sur le champ de la certification des bâtiments. Ces évolutions nécessaires préparent et anticipent les prochaines réglementations : elles peuvent dès aujourd’hui permettre de mettre en évidence les opérations pionnières et exemplaires tout en incluant des niveaux accessibles pour tous les projets.

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