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La démarche BIMBY
Dès 2002, la France s’est engagée, selon les recommandations du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC), à réduire ses émissions dans tous les secteurs afin de contenir le réchauffement climatique à un niveau d’élévation de 2°C maximum. Le Grenelle de l’Environnement en 2007 a été l’occasion de réaffirmer ses engagements et de les décliner plus précisément dans une échelle de temps plus courte.
La quatrième conférence mondiale des Nations Unies sur le développement durable s’est tenue à Rio entre le 13 et le 22 juin 2012, 20 ans après le sommet de la terre de 1992 qui a permis la création des Agendas 21.
L’ADEME Ile-de-France a présenté les lauréats de son appel à projet AEU® 2012, lancé en janvier dernier. Cet Appel à Projets vise à promouvoir l’Approche Environnementale de l’Urbanisme (AEU), démarche d’accompagnement et d’aide à la décision visant à placer les enjeux de développement durable et en particulier environnementaux au cœur du processus d’élaboration d’un projet d’aménagement urbain ou de planification urbaine.
Le 5 janvier dernier, les lauréats de cet appel à projet ont donc été désignés :
Les premiers panneaux photovoltaïques installés en Europe vont arriver en fin de vie dans les prochaines années (durée de vie moyenne d’un module de 20 à 30 ans) : comment est organisée la gestion de ces nouveaux déchets ?
La directive européenne des DEEE
Depuis fin 2011, la directive européenne DEEE (déchets d'équipements électriques et électroniques) requiert que tous les fabricants de produits électroniques et électriques mettent en place ou participent à la mise en place de la reprise et du recyclage de leurs produits.
Jusqu’alors plus ou moins exemptée du respect de cette directive, la filière photovoltaïque y est aujourd’hui clairement soumise. La nouvelle directive proposant notamment d’étendre le dispositif aux panneaux solaires photovoltaïques a en effet été validée par le Conseil de l’Union Européenne en juin dernier.
Filière existante 
L’association européenne « PV Cycle » a été créée en 2007 par l'industrie photovoltaïque. Basée à Bruxelles, elle propose un service de reprise et recyclage de panneaux photovoltaïques partout en Europe. 90% des fabricants commercialisant des modules photovoltaïques en Europe sont aujourd’hui adhérant à PV CYCLE. En échange d’une cotisation annuelle fonction du nombre de modules photovoltaïques produits, l’association s’engage à collecter et recycler tous les modules photovoltaïques des entreprises adhérentes installés en Europe. La collecte et le recyclage sont ainsi entièrement financés par les fabricants et importateurs de panneaux.
Concrètement, dans le cas de modules photovoltaïques à base de silicium cristallin, un traitement thermique permet de séparer les différents éléments du module photovoltaïque et de récupérer les cellules photovoltaïques, le verre et les métaux (aluminium, cuivre et argent) qui sont alors renvoyés vers leurs filières de traitement respectives. Les semi-conducteurs sont quant à eux réutilisés dans de nouveaux modules notamment.
Au 1er trimestre 2012, l’association PV Cycle a enregistré une collecte record de 1 000 T de panneaux usagés en Europe.
Une carte des points de collecte de PV Cycle en Europe est disponible sur le site de l’association.
Fin 2011, un second acteur du recyclage de panneaux PV est apparu : l’association CERES basée à Paris (Centre Européen pour le Recyclage de l’Energie Solaire) qui regroupe des acteurs intervenants à toutes les étapes de la filière (producteurs, exploitants, bureaux d’études, installateurs). Les points de collecte sont en cours de structuration : 35 nouveaux points sont prévus en France avant octobre, l'ouverture de points de collecte dans le reste de l'Europe étant prévue pour 2013.
Initiative régionale
Le Département des Alpes-de-Haute-Provence - qui accueille sur son territoire près de 168 MW de solaire photovoltaïque (premier département français par sa puissance PV installée) - a signé un partenariat avec l'association européenne «PV Cycle» pour organiser au mieux le recyclage des panneaux sur son territoire. Concrètement, il s’agit d’équiper les déchetteries volontaires du territoire de deux conteneurs de collecte de panneaux (service gratuit pour les particuliers et artisans) et de faciliter l'organisation gratuite de la collecte pour des volumes importants par l'envoi d'un camion. 
Ainsi, du fait des nouvelles obligations réglementaires, la filière de recyclage du photovoltaïque se structure et se développe et devrait être en mesure de traiter les volumes importants de panneaux qui vont arriver en fin de vie dans les prochaines années.
Le Conseil général organise, en partenariat avec le FCBA, le CNDB, Francilbois et Ports de Paris, un appel à projets européen destiné à soutenir l’éco-construction via le développement de nouveaux procédés constructifs à base de bois.
Doté d’un fonds de 1,5 million d’euros (reparti entre les différents lauréats), ce concours d’idées s’adresse aux entreprises, et en particulier aux PME qui souhaitent proposer des réalisations innovantes, individuelles ou collaboratives, en matière de construction durable utilisant le bois.
Cet appel à projets illustre la volonté du Conseil général des Yvelines de faire partie des leaders dans le domaine de l’éco-construction et de la construction bois en particulier. En effet, compte tenu de l’augmentation du coût de l’énergie, de la législation en vigueur dans le secteur du bâtiment et l’évolution vers un mode de vie plus écologique, l’éco-construction apparait comme un secteur à fort potentiel de développement.
Pour être éligibles, les projets devront s'inscrire
Les projets candidats seront évalués sur la base de thématiques obligatoires complétées par des thématiques encouragées (mais non discriminantes).
Le calendrier de l’appel à projets
Retrouvez le dossier de candidature d’appel à projets

La commune de Trilport lançait hier (3/7/12) officiellement le référentiel durable de son futur éco quartier « l’ancre de lune » porté par un site web www.ancredelune.fr qui se veut un témoignage vivant de la capacité de concevoir un éco quartier dans une petite ville mais aussi un site ressource qui mettra à disposition d’autres collectivités son expérience, ses outils et son ambition.
Trilport, située en Seine-et-Marne (45 km à l’Est de Paris), compte près de 5.000 habitants et fait partie de la communauté d’agglomération du Pays de Meaux qui regroupe 18 communes et plus de 81.000 habitants.
Implanté à proximité immédiate du centre-ville, de la gare, des commerces et de nombreux services (mairie, poste, centre médical, écoles…), le futur EcoQuartier de l’Ancre de Lune est lauréat 2009 de l’appel à projet régional « Nouveau Quartier Urbain », est suivi par l’Etat au titre du concours national « EcoQuartiers » et est également lauréat de l’appel à projets AEU de l’ADEME IDF.
Il couvre environ 12 hectares répartis sur quatre sites :
Les orientations du projet d’aménagement, co-élaboré par la Ville, les habitants, l’ensemble des partenaires (ADEME, CAEU 77, Région Ile De France …) et par l’atelier TEL prévoient à terme la réalisation de 350 à 450 logements (à minima un tiers de logements sociaux, dont 20 % labélisés Habitat Senior Services), la création d’une Maison Médicale Pluridisciplinaire, d’une Maison de la Petite Enfance, d’un pôle social et d’une Résidence sociale de jeunes (URFJT). Mixités sociale, générationnelle et fonctionnelle sont au cœur de ce projet de ZAC qui sera mis en œuvre en 3 phases.
L’objectif affiché de l’éco quartier est de rétro agir sur la ville et d’essaimer les bonnes pratiques environnementales et urbaines, afin qu’elles deviennent la norme sur l’ensemble de la commune. Cette démarche permettra notamment de réduire l’impact des projets de densification du tissu urbain et les risques naturels et technologiques pour les Trilportais, actuels et futurs.
Cet exemple montre que le Développement Durable n’est pas et ne doit pas être réservé aux grandes agglomérations. Les petites collectivités (95% des communes ont moins de 5000 habitants) peuvent également être pionnières en matière de Ville Durable et même accéder aux reconnaissances / labellisations les plus exigeantes qu’elles soient franciliennes (NQU) ou nationales (Ecoquartier).
Synoptique des actions à mener pour l'installation de panneaux photovoltaïques
Retrouvez le guide de l'ADEME « Produire de l’électricité grâce à l’énergie solaire ».
L’Observatoire de la qualité de l’air intérieur (OQAI) lance deux nouvelles campagnes nationales de mesures et de recueil d’informations dans les écoles maternelles & élémentaires d’une part et les immeubles de bureaux d’autre part.
Couvrant toute la France, ces campagnes incluront respectivement 300 écoles, correspondant à 600 classes, et 300 immeubles de bureaux. Les enquêtes auront lieu jusqu’en 2015 pour les bureaux et 2016 pour les écoles.
Les deux nouvelles campagnes lancées par l’OQAI répondent à des enjeux majeurs de santé publique et de prévention des risques. Elles visent des lieux de vie quotidiennement fréquentés, en particulier par des populations sensibles ‐ les jeunes enfants, dans le cas des écoles ‐ pour lesquels les données disponibles relatives à l’environnement intérieur sont aujourd’hui faibles (voir l’article sur l’étude de septembre 2010 ou l’article sur l’étude menée par l’Inserm en avril 2012).
Les mesures porteront sur l’air respiré et les poussières déposées au sol, pouvant être ingérées par les enfants. De nombreuses substances chimiques et agents biologiques seront analysés : plusieurs dizaines de composés organiques volatils et semi‐volatils (pesticides, phtalates, retardateurs de flamme...), les particules fines et ultrafines, des métaux et des allergènes. Ces mesures vont donc au-delà du cadre réglementaire qui ne définit, pour le moment, des valeurs seuils que pour le benzène, les formaldéhydes et le dioxyde de carbone.
Cette étude permettra également de documenter le confort perçu par les enseignants et les enfants dans leurs classes grâce à des mesures de température, de bruit et d’éclairage et des questions posées aux occupants des espaces. Au global, 300 écoles, tirées au sort sur l’ensemble du territoire métropolitain, seront ainsi étudiées. L’ensemble des résultats sera exploité et présenté en 2015 et en 2016 anticipant ainsi les obligations légales issues du Grenelle 2 qui doivent systématiser les études sur la qualité de l’air intérieur dans les établissements accueillant des populations sensibles (2015 pour les crèches, écoles maternelles… ; 2018 pour les écoles élémentaires ; 2020 pour les centres de loisirs…).
Source : Le Moniteur
L’ADEME vient de publier une série de 6 guides « Métier » et 1 guide « Transversal » destinés à améliorer les pratiques environnementales des professionnels du bâtiment. Ces guides ont été rédigés à partir de l’analyse des témoignages et des retours d’expérience de professionnels intervenant sur les opérations de l’appel à projets régional HQE du 276. Dans sa lettre mensuelle du mois de mai, le CREDOC* s’intéresse à la maîtrise des consommations d’énergie dans les locaux d’activité tertiaire, et à la tendance à l’automatisation et la centralisation des systèmes de gestion de l’énergie.
Cette publication synthétise les principaux résultats d’une étude publiée en décembre 2011 - « Les usages de l’énergie dans les entreprises du secteur tertiaire – des systèmes techniques aux pratiques », menée conjointement par le Département d’évaluation des politiques publiques du CREDOC et EDF R&D.

Retrouvez la lettre mensuelle du mois de mai publiée par le CREDOC
* Le CREDOC, Centre de Recherche pour l'Étude et l'Observation des Conditions de Vie, est un organisme d'études et de recherche créé en 1954. En 2005, il rejoint le réseau européen ENSR (European network for social and economic research). Outre des rapports et études thématiques, le CREDOC publie une lettre mensuelle, Consommation & Modes de Vie.
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