mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. - Twitter : @LesEnR - Linkedin : @Vizea

Vizea

Accueil > Actualité > Actualités

Urbanisme Durable - Remise des diplômes « Agendas 21 locaux »

Agenda 21 localMercredi 13 avril 2011 se tenait à la Bibliothèque Nationale de France la 5ème édition de reconnaissance des nouveaux agendas 21 locaux. La Ministre de l’Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, Nathalie Kosciusko-Morizet, a remis au cours de cette cérémonie, un diplôme aux 47 collectivités (dont 5 Parcs Naturels Régionaux) désormais reconnues « Agendas 21 ». Ce diplôme récompense les acteurs locaux pour la mise en œuvre d’une démarche de développement durable en concertation avec la population, la notion de gouvernance étant un élément clé.

Le dispositif de reconnaissance, mis en place en 2007 et animé par le ministère, propose aux collectivités de faire reconnaître la réalité et la qualité de leur projet territorial de développement durable. Cette reconnaissance, prononcée pour trois ans, est une garantie de qualité au regard des cinq finalités de développement durable du cadre de référence national.

Parmi les actions exemplaires des collectivités récompensées, nous pouvons citer :
  • la ville de Puy-en-Velay qui prévoit la création d’un réseau de chaleur bois énergie et de 3 800 m² de panneaux photovoltaïques,
  • la ville d’Epernay qui forme les enseignants du primaire au développement durable,
  • la ville de Courbevoie qui a mis en place un blog permettant aux habitants de s’exprimer sur le diagnostic et les enjeux territoriaux de la commune.
Nouveauté dans cette 5ème édition, la récompense de cinq Parcs Naturels Régionaux dont les chartes de développement durable sont officiellement reconnues « Agendas 21 locaux » depuis la signature d’un protocole le 31 mars 2011.

Cette cérémonie porte à 193 le nombre de collectivités et territoires reconnus « Agendas 21 ». Près de sept cents sont actuellement engagés dans la démarche, l’objectif de la Stratégie Nationale de Développement Durable 2010-2013 étant d’atteindre mille agendas 21 avant 2013.

Afin d’aider les collectivités et territoires engagés dans la mise en place d’un agenda 21, le ministère a mis en ligne sur son site le Référentiel pour l’évaluation des Agendas 21 locaux, dans lequel se trouvent les engagements nationaux, les questions stratégiques, les indicateurs. Il est également possible de télécharger l’outil qui permet, après avoir renseigné les objectifs stratégiques et les indicateurs clés, de visualiser les résultats.

Cette remise des diplômes de la 5ème session de reconnaissance marque également le début de la 6ème session dont la date limite de dépôt des dossiers est le 1er juin 2011.
Submit to FacebookSubmit to Google PlusSubmit to TwitterSubmit to LinkedIn

Urbanisme durable - Cadre de référence ville durable européenne

A l’occasion des 2èmes rencontres parlementaires sur l’Urbanisme durable du 5 avril 2011, le Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement (MEDDTL) a abordé l’évolution de l’urbanisme durable au regard des orientations du Grenelle et rappelé ses réflexions autour de l’élaboration d’un label Ecoquartier. L’ensemble de ces réflexions menées au niveau national s’inscrivent de manière complémentaire avec les objectifs européens de la ville durable, et sont traduites dans le « Cadre de référence ville durable européenne ».

Après validation à Tolède le 22 juin 2010 par les ministres européens en charge des questions urbaines, ce cadre de référence fait actuellement l’objet d’un outil prototype fonctionnant à partir d’un site web qui lui est dédié.

RFSC

Il vise à traduire, dans la pratique, les objectifs communs de développement durable et les recommandations de la Charte de Leipzig du 25 mai 2007 en aidant les acteurs du développement et de la gestion des villes à améliorer le dialogue et leurs actions en matière de développement durable. Il permet aux municipalités d’intégrer des objectifs de la ville durable européenne, de fixer des priorités, de redéfinir leur stratégie en termes de développement durable et de mettre en place les outils nécessaires pour les atteindre.

Il a été élaboré par un groupe de travail constitué notamment de représentant d’Etats-membres et de six villes sélectionnées via un appel à projet (groupe LC-FACIL du programme Urbact), dont Rennes Métropole.

L’outil mis en ligne s’adressera aux entités agissant sur le développement urbain ou territorial: villes  de différentes tailles, organismes intercommunaux, collectivités territoriales, partenaires et professionnels du développement urbain ou territorial…

Chacun de ces utilisateurs orientera l’exploitation de cet outil selon ses besoins :
  • usage interne destiné aux responsables politiques et services techniques afin d’avoir une approche intégrée du développement durable dans le développement urbain,
  • outil de dialogue avec les partenaires locaux et les citoyens,
  • partage d’expériences et création de liens avec d’autres villes européennes,
  • etc.
Sans être un référentiel commun à toutes les villes, cet outil s’appuie sur des questions qui permettent à l’utilisateur de décrire la situation actuelle de la ville sur les sujets liés au développement durable. Ensuite, des questions et outils lui sont présentés pour le guider dans une approche intégrée en matière de développement urbain. Des indicateurs et outils de visualisation sont alors proposés à l’utilisateur afin de l’aider dans le suivi des objectifs visés sur son territoire.

Autre point fort de cet outil, des moyens d’échange et d’ouverture sur les expériences européennes sont mis en place via :
  • une plateforme commune de dialogue entre les autorités locales européennes et des professionnels,
  • une base documentaire incluant notamment les exemples de réalisations dans des villes européennes.
Prochaine étape dans l’élaboration de ce cadre de référence, les six villes sélectionnées pour tester l’outil mis en place présenteront leurs expériences lors d’une conférence qui se tiendra les 10 et 11 mai à Leipzig. Le prototype actuellement testé aboutira, fin 2011, à une version définitive diffusée pour l’ensemble des pays membres.
Submit to FacebookSubmit to Google PlusSubmit to TwitterSubmit to LinkedIn

Développement Durable - Organisation Bus Cyclistes

Depuis 2005, des lignes de bus cyclistes ont fait leur apparition en ville afin d’améliorer les déplacements des salariés entre leur domicile et leur lieu de travail. L’association « Organisation Bus Cyclistes », à l’initiative d’Hervé Bellut, propose aujourd’hui plus de 117 itinéraires sécurisés partout en France.

L’objectif de cette démarche est d’inciter les personnes à utiliser un autre mode de transport que la voiture et de permettre la création d'un lien social entre les salariés d’une même entreprise, ou non, en partageant un moment de convivialité. L’ensemble des lignes de bus cyclistes est répertorié sur le site Internet  de l'association avec la description précise du temps de parcours, sa difficulté, ainsi que les coordonnées du guide cycliste responsable accompagnateur de la ligne choisie.

Pour information, il est important de rappeler quelques états de fait en France :
  • les véhicules de particulier en heure de pointe représentent, après l'avion, la première source d'émissions de CO2,
  • la distance moyenne « domicile - lieu de travail » par la route est inférieure à 8 km et  le parcours dure moins de 20 minutes (Source : DADS 2004, Insee),
  • un déplacement sur huit en voiture est inférieur à 500 mètres,
  • un déplacement sur cinq en voiture est inférieur à 1 km sachant qu’une telle distance se parcoure en moins d’un quart d’heure,
  • 60% des déplacements en ville se font en voiture particulière, 27% par la marche à pieds, 9% en transport en commun, 2% en vélo et 2% en deux-roues motorisés (Source Ademe).
Cette démarche de lignes de bus cyclistes s’inscrit pleinement dans le cadre d’un Plan de Déplacement des Entreprises. Si cette opération était déjà mise en place, il est important d’en aviser la Mairie afin qu’elle puisse faire le relais auprès des autres sociétés de la commune et de les sensibiliser à cette initiative. Au sein de l’Entreprise, des aménagements tels que des douches, des stationnements vélos couverts, clos et sécurisés, une mise à disposition d’un matériel entretien – réparation vélos, etc. ainsi que des journées cyclistes avec petit déjeuner, doivent accompagner ce projet.

« Organisation Bus Cyclistes » est soutenu par l’ADEME, l’Union Européenne, la Région Midi Pyrénées, la Communauté Urbaine du Grand Toulouse, la Mairie de Paris et la Fédération des Usagers de la Bicyclette.
 
Submit to FacebookSubmit to Google PlusSubmit to TwitterSubmit to LinkedIn

Urbanisme Durable - Deuxièmes rencontres parlementaires

2eme rencontres parlementairesLes 2èmes rencontres parlementaires sur l’Urbanisme durable étaient organisées ce mardi 5 avril 2011 autour de la problématique : « Urbanisme, transport, construction : quels scénarios pour la ville post-carbone ? ».

Présidées par Bertrand PANCHER, député de la Meuse et co-rapporteur du projet de loi Grenelle II et Philippe TOURTELIER, député d’Ile et Vilaine et Vice-président de la Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire, ces 2èmes rencontres parlementaires sur l’urbanisme durable se sont déroulées autour de deux thématiques :
  • L’aménagement durable, l’évolution des outils réglementaires, et les politiques de transport
  • La performance énergétique des bâtiments et la généralisation des bâtiments verts.
Dans ce cadre, il a notamment été rappelé l’enjeu de passer d’un urbanisme de normes à un urbanisme de projets. Les travaux menés sur ce thème par le Comité de Pilotage pour la mise en œuvre d’un urbanisme de projet, lancé par Benoist Apparu, Secrétaire d’Etat chargé du logement et de l’urbanisme, en juin dernier, et les 4 groupes de travail associés composés d’élus et de professionnels, font ressortir plusieurs pistes d’actions prioritaires :
  • Evolution et simplification des procédures de révision/modification des documents d’urbanisme
  • Evolution du calcul de SHON  (unification des notions de surfaces)
  • Révision des normes de stationnement dans les PLU
  • Révision de la procédure de lotissement
  • Le remplacement de la Taxe Locale de l’Equipement (TLE) par la taxe d’Aménagement avec Versement pour Sous-Densité, facultatif pour les collectivités
  • Encadrement de l’archéologie préventive.

Il a également été mis l’accent au cours des débats sur l’importance du rôle des élus locaux et la « nécessité de faire confiance au local » en simplifiant les règles d’urbanisme et favorisant l’urbanisme de projet.

L’un des enjeux majeurs de ses évolutions réside dans la mise en œuvre d’une réglementation modernisée et simplifiée permettant la mise en œuvre de projets mieux adaptés au Grenelle de l’Environnement et favorisant la réalisation de projets d’aménagements durables.
Sur ce point, il a été a nouveau évoqué les démarches d’appels à projets « Ecoquartiers » et « Ecocités » et les réflexions autour d’un label Ecoquartier menées par le ministère de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement (MEDDTL), bien qu’aucune présentation de l’avancée des travaux sur le référentiel et la labellisation n’ait été développée. En parallèle,  il a également été rappelé la démarche menée à l’échelle européenne, matérialisée par le « cadre de référence pour les villes durables européennes », dont la phase test est actuellement en cours.
Submit to FacebookSubmit to Google PlusSubmit to TwitterSubmit to LinkedIn

Energie / EnR - Impact environnemental d’un panneau photovoltaïque

L’une des critiques récurrente faite à propos de l’énergie photovoltaïque concerne son impact environnemental. Afin d’obtenir des arguments scientifiques, techniques et économiques relatif à cet paramètre, le projet ESPACE-PV a vu le jour en 2008.
Cofinancé par l’ADEME, il a pour ambition d’analyser le cycle de vie et l’impact sur l'environnement d’un système photovoltaïque du « berceau à la tombe » de plusieurs technologies (silicium poly et monocristallain, silicium amorphe, CDTE…).

L’étude, présentée en détail sur www.espace-pv.org, a retenu comme unité fonctionnelle un kWh électrique produit par une installation PV de puissance de 3 kWc dont l’orientation est plein sud et l’inclinaison de 30° pour une irradiation annuelle de 1440 kWh/m² correspondant à celle de Lyon.

Les premiers résultats, illustrés ci dessous, pour des installations intégrées en toitures, portent sur les technologies silicium : amorphe, multi cristallin et mono cristallin. En se basant sur l’indicateur lié à l’effet de serre (g CO2 équivalent/kWh) on remarque que :
  • en comparaison avec la valeur du mix énergétique français, le kWh solaire a un impact trois fois moins lourd sur le réchauffement climatique,
  • l’impact des équipements de pose est loin d’être négligeable, en particulier pour la technologie amorphe,
  • la part du transport est négligeable.

L’étude s’est également penchée sur la variation de ces résultats en fonction de l’irradiation. En comparaison des résultats d’un système implanté à Lyon (1440 kWh/m² annuellement), on observe :
  • une augmentation de 5.9 g CO2 eq./kWh pour une irradiation de 1 260 kWh/m² équivalente à celle de Paris
  • une diminution de 7.3 g CO2 eq./kWh pour une irradiation de 1 750 kWh/m² équivalente à celle de Nice

Lorsque l’on étudie les résultats de l’indicateur d’énergie primaire, (MJ nécessaire à la production d’un kWh = 3600 MJ), la comparaison est édifiante :
  • le mix énergétique français consomme 13,58 MJprimaire
  • le silicium multi-cristallin 1.10 MJprimaire
  • le silicium amorphe 0.77 MJprimaire
Le temps de retour énergétique a également été calculé pour ces différentes technologies et s’élève a 1.8 an pour l’amorphe et 3 ans pour le polycristallin.

Ces travaux apportent de nombreux arguments scientifiques permettant d’affirmer que dans des conditions d’utilisations favorables, orientation et inclinaison notamment, la production d’électricité solaire est environnementalement et énergétiquement très intéressante. D’autre part, il est également important de souligner que les technologies se perfectionnant sans cesse, l’impact environnemental continuera invariablement de diminuer.
Submit to FacebookSubmit to Google PlusSubmit to TwitterSubmit to LinkedIn