Environnement - Nouvelle certification HQE® à destination des entrepôts frigorifiques
- Création : 21 juin 2010
CertiVéa a dévoilé il y a quelques jours la sortie d'un nouveau référentiel HQE® NF Bâtiments Tertiaires plateforme logistique, propre aux entrepôts frigorifiques à la certification. Elaboré avec le concours d’AFILOG et son groupe de travail HQE/Frigo, ce nouveau référentiel apporte plusieurs évolutions majeures par rapport au référentiel HQE® « plateformes logistiques », permettant ainsi aux entrepôts frigorifiques d'accéder à une certification spécifique.
Ces évolutions portent principalement sur la gestion de l'énergie (cible 4 du référentiel) et, dans une moindre mesure, sur la maintenance et la pérennité des performances environnementales (cible 7). Ainsi :
- Dans un souci de performance énergétique de l'installation frigorifique, une sous-cible « 4.4 Conception de l’installation frigorifique » a été spécifiquement créée pour tenir compte du système de production de froid. Les préoccupations portent d’une part sur l’efficacité énergétique de ce système, et d’autre part sur l’impact CO2 des fluides frigorigènes utilisés. L’indicateur « Igwp » (Indicator Global Warming Potential) a été créé à cette occasion afin d’évaluer quantitativement la performance du système.
- Une exigence relative à la résistance thermique des parois a été créée avec des seuils chiffrés pour chaque niveau de performance dans une optique de performance thermique de l'enveloppe. En pratique le constructeur peut comparer la performance de ses parois (le « Uparoi ») à ces seuils et peut s’affranchir d’un calcul du « Ubat » afin de pallier le fait que la conception de l’entrepôt frigorifique ne soit pas soumise à la réglementation thermique en vigueur.
- Les exigences créées en matière de performance énergétique ont été déclinées pour les entrepôts à température négative, à température positive 0° ‐ 5°C et à température positive 5° ‐ 12°C afin d'assurer la prise en compte des gammes de températures du bâtiment visé par la certification.
- A l'image de ce qui sera fait prochainement sur l'ensemble des référentiels HQE®, la cible 7 (Maintenance - Pérennité des performances environnementales) du référentiel HQE® « Entrepôts frigorifiques » s’oriente vers une nouvelle formulation. Elle a ainsi été rédigée selon un nouveau découpage qui est le suivant :
- conception des systèmes pour une maintenance simplifiée (7.1),
- moyens de suivi et contrôle des consommations (7.2),
- moyens de suivi et contrôle des performances (7.3).
Ce nouveau référentiel sera testé dans le cadre d'une opération pilote liée à la construction par STEF-TFE d’un entrepôt frigorifique (froid négatif) en Vendée, avec une certification prévue avant fin 2010.
Urbanisme Durable / Environnement - Le rapport 2010 sur l’environnement en France présente un bilan contrasté
- Création : 16 juin 2010
Si les conclusions du rapport présentent des améliorations en matière atmosphérique (baisse des émissions de gaz à effet de serre (GES) en France, amélioration de la qualité de l’air dans les villes), à l’inverse le bilan environnemental apparaît encore globalement négatif concernant la qualité des eaux souterraines, des sols, de la biodiversité et de l’évolution de l’occupation des sols.
Les améliorations enregistrées concernent :
Energie - Nouvelle menace pour la filière photovoltaïque
- Création : 14 juin 2010
L’édition du 11 juin 2010 de Les Echos fait état d’un nouveau projet de loi visant à faire payer aux particuliers qui installent des panneaux solaires photovoltaïques chez eux l’intégralité du coût de raccordement au réseau électrique.
Cette information apparait comme un nouveau coup dur pour la filière photovoltaïque française, qui, après avoir déjà subi un durcissement de sa politique générale de tarification de rachat de l’électricité voit en cette mesure un nouveau signe de désaveu pour son développement, alors même que le développement de la filière éolienne semble lui aussi menacé.
Selon Jean-Philippe Roudil, délégué général du Syndicat des Energies Renouvelables (SER), cette proposition ferait grimper la facture des particuliers de 1 000 € à 2 000 €, dissuadant ainsi encore un peu plus les particuliers souhaitant s’équiper de panneaux solaires photovoltaïques malgré la baisse générale du tarif d’achat de l’électricité.
Energie - Bilan positif de l'électricité d'origine renouvelable dans la CSPE
- Création : 9 juin 2010
- la production d’électricité dans les zones non connectées (îles métropolitaines, DOM, Mayotte),
- l’obligation d’achat d’électricité produite par cogénération et énergies renouvelable,
- les dispositions sociales liées à l’électricité.
Cette part reste toutefois très modérée, ceci malgré une forte hausse de la production d’électricité renouvelable. En effet, selon la délibération de la CRE du 8 octobre 2009, la CSPE devrait s’élever à 2 233 M€ en 2010, consacrée en premier lieu à l’achat d’électricité issue de cogénération fossile, à la production dans les zones insulaires et ensuite seulement aux achats d’électricité renouvelable en métropole (528 M€). Cela correspond en moyenne à 5,8 € par foyer et par an.
Energie - Nouvelles directives sur l'efficacité énergétique adoptées au Parlement Européen
- Création : 2 juin 2010
Ainsi, la directive liée à l’efficacité énergétique des bâtiments imposera dès 2020 à tous les nouveaux bâtiments le niveau « zéro énergie », à savoir une faible consommation énergétique compensée par le recours aux énergies renouvelables.
Afin de vérifier le bilan énergétique de ces nouveaux bâtiments, les Etats membres de l’Union Européenne devront tous établir leur propre plan national pour appliquer cette directive. Dès 2011, ces pays devront notamment fournir une liste des mesures envisagées pour assurer la mise en place de ces plans nationaux et de gérer la période de transition. Afin de s’assurer de la correcte mis en ouvre de cette directive, l’Union Européenne exigera également la production de certificats « pour tout bâtiment construit, vendu ou loué à un nouveau locataire et également pour les bâtiments où plus de 500 m2 sont occupés par des administrations et visités fréquemment par le public. Cinq ans après que la législation soit entrée en vigueur, ce seuil sera abaissé à 250 m² », à l’exception des logements de moins de 50 m², des sites industriels, ateliers et bâtiments agricoles à faible demande énergétique ou des bâtiments historiques protégés.
Si ces décisions semblent aller dans le bon sens, on regrettera toutefois le manque d’ambition de l’Union Européenne sur les problématiques de rénovation thermiques puisque les bâtiments existants pèsent de façon beaucoup plus conséquente sur le bilan énergétique des pays membres que les bâtiments neufs. En effet, la définition de quelques pistes détaillées au travers d’un paragraphe restant très général et assez peu concret pour réduire la dépendance énergétique des bâtiments anciens restent insuffisantes :
« La performance énergétique des bâtiments existants devra, si possible, être améliorée lors de rénovations importantes. Les propriétaires seront notamment encouragés à installer des "compteurs intelligents" et à remplacer le chauffage, la plomberie d'eau chaude et les systèmes de climatisation par des solutions de rechange à haut rendement telles que les pompes à chaleur. Des inspections régulières des chaudières et des systèmes de climatisation seront exigées. ».
Cette directive prévoit également, la préservation du système de lettres existant allant de A à G ainsi que du code couleur actuelle (vert-foncé pour classe A à rouge pour classe G) avec l’introduction généralisée des classes A+, A++ et A+++. Le nombre de classes figurant sur les étiquettes énergétiques sera toutefois limité à sept.
S’il semble intéressant sur le papier ce système d'étiquetage énergétique n’en est pas moins décrié, notamment en France, où une récente étude d’UFC Que Choisir dénonce « un étiquetage énergétique pertinent mais une échelle obsolète » puisque les classes allant de D à G n’existent quasiment plus sur les appareils neufs, voire plus du tout pour les classes allant de B à G pour les réfrigérateurs.