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Vizea - Dans 100 ans, il n'y aura plus d'insectes ... mais ils ne seront pas les seuls à s'éteindre !

Dans 100 ans, il n'y aura plus d'insectes ... mais ils ne seront pas les seuls à s'éteindre !

La revue internationale Biological Conservation a publié la semaine dernière un rapport mondial accablant sur l’évolution des populations d’insectes. Si rien n'est fait, la quasi totalité des insectes aura disparu d'ici 100 ans et avec eux les services écosystémiques qu'ils apportent au monde en général et à l'Homme en particulier.

Le constat

Au total, 40 % des espèces d’insectes sont en déclin, parmi lesquelles les fourmis, les abeilles, ...

Depuis trente ans, la biomasse totale des insectes diminue de 2,5 % par an. Leur taux d’extinction est huit fois plus rapide que celui des mammifères, des oiseaux et des reptiles.

Pour les nombreux pays concernés par les études recensées dans cet article  il est estimé qu’un tiers des espèces est en risque d’extinction

Les causes

Les dinosaures ont, probablement, disparu du fait d'une météorite. Les insectes (et plus globalement la biodiversité) disparaissent à cause de ce que les hommes font du milieu naturel. Les causes sont connues : destruction de l'habitat naturel, pollutions (fertilisants, pesticides ...), introduction d'espèces invasives ... Des causes diverses qui n'ont d'autres points communs qu'une intervention de l'Homme sur la nature.

Si dans un domaine aussi complexe (et plus généralement en science), il n'existe pas de "preuve définitive", il y a néanmoins un faisceau de corrélations ou démonstrations indirectes qui, face à un tel risque ne peut et ne doit pas nous laisser indifférents et inactifs.

Les conséquences

Cette disparition aura bientôt des conséquences à plus grande échelle puisque que les insectes composent aujourd'hui la base de l'alimentation de nombreux oiseaux, reptiles, amphibiens ou encore poissons, qui subiront pleinement l'impact de cette extinction.

Déjà le déclin des abeilles domestiques et sauvages est reconnu en France. La disparition des pollinisateurs entraînera une forte baisse de productivité agricole, qui entraînera d'abord des famines, donc des guerres, puis la fin de l'agriculture, du moins comme nous la connaissons.

Avant cela et plus localement, le déclin de nombreuses espèces, en particulier celles dites « spécialisées », seront à l'origine de déséquilibres dans certains  écosystèmes avec la pullulation de certaines espèces ou la  disparition d'autres. Ce déclin sera sans doute synonyme de perte de services immédiatement utiles à l'Homme.

La complexité des interactions entre insectes, plantes, vertébrés ... présents ne serait ce qu'en France, est telle qu'il est quasi impossible de seulement quantifier les effets de ces déclins à des niveaux locaux plus fins.

Que faire?

Il est urgent, pour paraphraser l'étude, de repenser les pratiques agricoles actuelles, en particulier une réduction importante de l'utilisation des pesticides qu'il faut remplacer par des pratiques plus durables et écologiques pour ralentir ou inverser les tendances actuelles, permettre la reconstitution des populations d'insectes en déclin et préserver les services écosystémiques essentiels.

Il faut, dans chaque territoire, immédiatement restaurer une diversité indispensable de paysages, massifier l'éco-agriculture  dans laquelle la lutte biologique et les bonnes pratiques peuvent diminuer de manière très importante l’apport d’intrants.

A son échelle, la ville, déjà refuge des abeilles, doit contribuer au maintien de bonnes conditions de vie de la biodiversité en général et des insectes en particulier. La nature en ville doit apporter son lot d'aménités pour l'Homme mais doit également préserver les corridors écologiques et des espaces "naturels".

L'Homme est aujourd'hui comme un enfant pour qui le temps est abstrait: demain, après, la semaine prochaine, dans 100 ans ... il ne réalise pas, ou plus exactement pour certains, ne veut pas comprendre que l'inaction d'aujourd'hui est une forme d'action radicale, une forme d'auto-annhilation, dans la disparition des insectes comme dans celui du changement climatique.

Demain, après, la semaine prochaine ... il sera probablement trop tard !

 

 

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